@La matière


Cet entretien est paru dans Fili N°1.0.1. Filigranes ouvre ses pages à Bernard Joseph pour une carte blanche . C’est le photographe et autodidacte que nous accueillons, mais aussi celui qui a été Président du Centre Régional de la Photographie Nord Pas-de-Calais, de 1998 à 2003. Il est membre de deux collectifs de photographes : « Pour Voir » et « Territoire sensible ». Bernard Joseph a coordonné le numéro de la revue « Sensible » consacré à « l’autoportrait photographique ». Il est l’auteur de Léda, portfolio en écho avec le texte de Paul Eluard, ainsi que Des Visages, un essai photographique sur la déshérence de jeunes adultes (Mission Photo- graphique Transmanche). Les photos qui ornent ce numéro sont extraites des séries Choses (en cours) (p.16) et Les jardins de mon père (p.41) produites en collaboration avec Gisèle Bienne, auteure rémoise. Bernard Joseph va aussi publié Sur les traces de Thomas Bernhard. Il a exposé en France […]

Faux semblants – Bernard Joseph




Un entretien avec Teresa ASSUDE, membre du collectif de Filigranes, enseignante et chercheur en didactique des mathématiques.   A propos d’écriture en didactique des mathématiques et d’écriture poétique TA : En didactique ou en poésie quand j’essaie de créer, il y a toujours un temps de maturation. Tout dépend de la manière dont chacun vit le travail. Moi, je vis dans la lenteur en ce qui concerne la création. Parfois j’ai l’impression que j’ai avancé, et quand je relis, je m’aperçois que je n’ai pas avancé du tout. Je traîne, je traîne, ou j’écris à quelqu’un ou je n’écris rien. Puis, un peu plus tard, cela peut aller très vite. Les jours où je suis restée « sans rien faire », c’est une période où quelque chose a mûri, mais qu’ai-je fait pour cela (à part me donner le temps) ? Même s’il y a des choses que je ne comprends pas […]

« Construire des significations à des mots existants » (Teresa Assude)


Le travail de l’écrit – Entretien avec Bernard Pèlegrin. Dans l’entretien qui suit Bernard Pèlegrin, ergonome et écrivain, témoigne d’un univers inhabituel pour « Cursives », celui de l’entreprise. On aurait tort d’imaginer que les questions concernant l’écriture et les pratiques du langage ne s’y posent pas, ou seulement marginalement. Réfléchir à ce que signifient « formaliser l’expérience de travail », « co-élaborer les savoirs du travail » est pour nous une manière de donner du sens et de l’épaisseur au sous-titre de Filigranes…revue d’écritures.   La formalisation comme accès au dire Filigranes : Qu’est-ce que « formaliser »  l’expérience et d’où te vient l’idée de le faire. ? Bernard Pèlegrin.- Formaliser ? Le dictionnaire dit: « réduire un système de connaissance à ses structures formelles. » Ce que je mets dans ce mot, c’est plutôt quelque chose comme donner une forme, mettre en une autre forme. La première fois où, dans mon travail d’ergonome, j’ai pu mesurer l’effet de […]

« Le travail de l’écrit » (Bernard Pèlegrin)



« Une singulière envie de produire » Entretien avec Christiane Lapeyre) Un entretien avec Christiane Rambaud, plasticienne.Dans l’entretien ci-dessous Christiane Rambaud, enseignante, puis plasticienne nous livre quelques-unes des étapes qui l’ont conduite des stages « création » du Groupe Français d’Education Nouvelle à la gravure sur pierre et sur bois, en passant par les aquarelles, les gouaches, l’acrylique. Cette recherche obstinée qui suppose « de toujours chercher ailleurs, plus loin, autre chose » (l’expression est empruntée au poète Jean Tardieu), est aussi une confrontation avec le sens du travail plastique et une interrogation sur ce que signifie « être artiste ».    L’aquarelle, aux origines de mon travail Ch. Rambaud : J’ai entrepris le travail de la pierre en 1995, c’est-à-dire 8 ans après mon démarrage avec les aquarelles. Il faut donc que je remonte aux origines. Je n’ai pas appris l’aquarelle à l’école ou aux Beaux-Arts, mais je l’ai découverte dans les stages du GFEN (Groupe Français […]

« Une singulière envie de produire » (Christiane Lapeyre)