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    )                                           ÉDITO   « Elle s’inquiète de la façon dont la langue dans laquelle elle rêve, qui lui est donnée à la naissance, est manipulée, mise en service, même retenue d’elle à certaines fins néfastes ». En tant qu’écrivaine, « elle considère la langue en partie comme un système, en partie comme une chose vivante sur laquelle on a le contrôle, mais surtout comme une intervention (…) »* Le débordement, le trop-plein sont au cœur des pages qui suivent. Les errements, les boulimies entretenues, les novlangues et mystifications publicitaires qui nourrissent les gaspillages et les privilèges de certains au détriment de tant d’autres, nous sommes nombreux à en constater l’impasse. Mais écrire, est-ce seulement dénoncer ? Ce qui déborde, n’est-ce pas, plus encore, au cœur de nos langues où des ruptures […]

N° 105 « Ça déborde » – 09/2020 – (Vol 1 – « Récup’ ...