Les séminaires de Filigranes


Depuis fort longtemps la revue tient, trois fois par an, ses séminaires : le premier en janvier, les suivants en mai et en septembre de chaque année.

 

Moments de recherche, de création et  de partage, ils sont bien sûr ouverts à toutes et tous. Il suffit de nous contacter.

Mais qu’est-ce qu’un « séminaire  » ?
Il comporte en général plusieurs temps : un retour sur le dernier numéro paru ;  un temps de lecture et de choix des textes reçus pour le numéro suivant ; un atelier consacré au numéro qui paraitra un peu plus tard encore. Sans oublier ce temps consacré à rendre la revue plus visible, que ce soit à travers son site, par des lectures en librairie ou dans des musées.

 

Un séminaire, c’est aussi de un temps de décision, de coopération et d’invention où se prennent des rendez-vous : réécrire à tel auteur, imaginer de nouvelles questions à l’écriture, inviter tel intervenant.

Un séminaire est encore un temps d’amitié. On y rit, on y mange, on y boit et on s’émerveille au cœur d’une si belle nature provençale. 

 

 

Le séminaire de janvier 2024

Notre séminaire de janvier 2024 a ainsi été consacré en partie à penser le N°115 : « Lié, délié »

L’écriture qui libère – -résistances intérieures – résistance des matériaux – et quand le texte résiste ? – faire avec – limites et dépassements – entraves et émancipation – passe-murailles – prendre pouvoir – endurer, tenir bon – découvrir nos ressources cachées –
Envoi des textes : 1er septembre 2024

 

Comment traiter de cette question des textes auxquels nous nous sentons liés par leur texture, leur style et tant d’autres choses encore ?      

Un premier temps                                                      

Ainsi avons-nous dans un premier temps réuni et partagé une page d’un livre qui nous à incite à lire-écrire. Un livre qui nous nourrit en matière de création pour Filigranes.

Chacune, chacun a ensuite pris un texte (le sien ou pas) et a choisi d’écrire « entre les lignes ».

On peut prélever des expressions de cet écrit, si on le souhaite ; on se laisse envahir par le texte.      

On écrit ensuite avec et contre. On explore d’autres lieux, qui sait, à partir de ce premier noyau initial.

Il s’agit de « tenir bon », la houle est forte et d’aller vers un texte qui nous sache nous augmenter.       

Ceux-ci seront lus et une première discussion s’engage : à quels endroits le texte nous a-t-il résisté ? Nouvelle lecture des pistes du N°115.

Un second temps 

Lecture d’un « brouillon d’écrivains » : plusieurs versions successives d’un même texte.
Lecture et discussion sur les passages d’une version à l’autre.
Quel est le statut du texte final et la nature du cheminement de l’auteur d’une version à une autre ?