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{"id":1698,"date":"2020-09-03T07:40:29","date_gmt":"2020-09-03T07:40:29","guid":{"rendered":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/?p=1698"},"modified":"2021-05-11T14:58:56","modified_gmt":"2021-05-11T14:58:56","slug":"marie-christiane-raygot","status":"publish","type":"post","link":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/2020\/09\/03\/marie-christiane-raygot\/","title":{"rendered":"Marie-Christiane Raygot"},"content":{"rendered":"

Lettres de Marie-Christiane Raygot, po\u00e8te, auteure de Filigranes<\/span>
\n<\/strong><\/span><\/p>\n

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\u00ab Le plaisir de recevoir une lettre ne se distingue pas tellement de celui d\u2019en envoyer \u00bb
\nLettre du 16 octobre 2017<\/span><\/em><\/span><\/p>\n

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\u00abApr\u00e8s une p\u00e9riode de cl\u00f4ture, de mutisme \u2026 On est \u00e0 sa vie de tous les jours sans penser \u00e0 la po\u00e9sie et tout \u00e0 coup quelque chose vous arr\u00eate. Qu\u2019est-il arriv\u00e9 ? Rien ou presque \u2013 rien n\u2019a chang\u00e9, pourtant et soudain, par quel miracle, tout peut faire signe et se met \u00e0 parler. Les mots surgissent l\u00e0 ou s\u2019\u00e9tait cr\u00e9\u00e9 un vide dans l\u2019espace mental. \u00bb
\nLettre du 25 ao\u00fbt 2008<\/span><\/em><\/span><\/p>\n

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\u00ab Je travaille. \u00c1 force, je vois un peu, parfois \u00bb (citation d\u2019Antoine Emaz) me rappelle cette brume opaque o\u00f9 j\u2019avance les mots \u00ab essay\u00e9s \u00bb qui devront laisser la place probablement \u00e0 d\u2019autres, qui ne sont ni s\u00fbrs de leur identit\u00e9, et encore moins de leur destin . \u00ab Je laboure et je vois apr\u00e8s ce qui a \u00e9t\u00e9 retourn\u00e9 \u00bb C\u2019est encore cette proposition d\u2019aventure , d\u2019inexplor\u00e9 qui nous est donn\u00e9, ou peut-\u00eatre que l\u2019on recherche parce que la s\u00e9duction du secret joue toujours quand on \u00e9crit. L\u2019inconnu est un personnage tentant, savoir ce qu\u2019il risque de nous apporter. C\u2019est sans doute une masse de possibles sans fin et le po\u00e8me n\u2019est qu\u2019une suite de connexions dans cette confusion, et l\u2019on ressent ce besoin de retourner, de ressasser pour y voir plus clair. Enfin essayer\u2026 car parfois \u00e0 trop creuser le mot casse, l\u2019id\u00e9e s\u2019\u00e9vapore et l\u2019on n\u2019a alors ni la cl\u00e9, ni la maitrise. \u00bb
\nLettre du 29 septembre 2014 <\/span><\/em><\/span><\/p>\n

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\u00ab En prose la poursuite d\u2019une seule ligne peut renforcer la proposition, mais aussi peut tout casser. Alors d\u00e9blayer, d\u00e9blayer, on ne d\u00e9gagera jamais assez. Quel po\u00e8te a dit \u00ab le manque est moteur \u00bb. Il sait qu\u2019il ne doit pas s\u2019encombrer et que ce \u00ab manque \u00bb est le substrat de son po\u00e8me. \u00bb
\nLettre du 10 mars 2013<\/span><\/em><\/span><\/p>\n

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\u00ab Je veux trouver encore quelque int\u00e9r\u00eat \u00e0 coudre et \u00e0 d\u00e9coudre la sagesse ou la folie de ce monde. Ce n\u2019est pas regain d\u2019orgueil, mais la traduction d\u2019une n\u00e9cessit\u00e9 essentielle si l\u2019on veut multiplier les occasions d\u2019\u00e9motions, de passions, de vibrations et donner \u00e0 la po\u00e9sie toute sa puissance. Ce serait comme all\u00e9gement fallacieux sans doute s\u2019il suffisait de penser que l\u2019exp\u00e9rience po\u00e9tique est close lorsqu\u2019on a pris seulement soin d\u2019aligner mots et id\u00e9es sans autre souci\u2026 Tu le sais aussi : nous nous trouvons dans un \u00e9tat d\u2019extr\u00eame nudit\u00e9 devant la page blanche, il suffirait d\u2019un souffle pour que tout soit d\u00e9figur\u00e9, saccag\u00e9, le miroir nous renvoie l\u2019image d\u2019un pauvre orphelin et bien qu\u2019on le sache nous marchons cr\u00e2nement vers ces ilots de confiance, la plupart du temps en tr\u00e9buchant et qu\u2019il faille toujours recommencer, comme aux premi\u00e8res lignes, est bien signe de notre faiblesse. \u00bb
\nLettre du 2 avril 2015<\/span><\/em><\/span><\/p>\n

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\u00ab Une simplicit\u00e9 de l\u2019\u00e9criture, pas d\u2019affectation pour une langue recherch\u00e9e, on \u00e9crit au ras des sensations, avec une certaine spontan\u00e9it\u00e9 qui offre son \u00e9clat et l\u2019on choisit des sujets de la vie ordinaire, un ciel se pr\u00e9parant \u00e0 l\u2019obscurit\u00e9. Ce serait r\u00e9duire de ne dire que cela, mais cette dimension du quotidien, de la beaut\u00e9 offerte, est fondamentale\u2026<\/span><\/em><\/span>
\nIl n\u2019est jamais trop inutile de revenir au classique, ce qui demeure un socle, et que le temps n\u2019a pas fatigu\u00e9 \u00bb.
\nLettre du 27 janvier 2017<\/span><\/em><\/span><\/p>\n

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\u00ab Avec les \u00ab po\u00e8mes sans pr\u00e9tention \u00bb il arrive qu\u2019ils servent de gammes. Le grand concerto viendra plus tard, plus g\u00e9n\u00e9reux dans un paysage tout inconnu au sein m\u00eame du r\u00e9el pur. Cette exp\u00e9rience toujours impr\u00e9visible parce que toujours instantan\u00e9e \u2013 Vide et plein du sens o\u00f9 tout surgit \u00e0 la fois : monde, identit\u00e9, langage et dont nous sommes les servants, les esclaves. \u00ab Cette exp\u00e9rience qui m\u2019a rendue consciente de ce que j\u2019appelle r\u00e9alit\u00e9\u2026 \u00e0 c\u00f4t\u00e9 de quoi rien ne compte \u00bb Virginia Woolf.
\nLettre du 3 septembre 2019<\/span><\/em><\/span><\/p>\n

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\u00ab L\u2019intensit\u00e9 trouve au c\u0153ur des textes courts la veine dure de son existence. C\u2019est aussi ce qui est et fait la force de la po\u00e9sie \u2013 m\u00eame si le d\u00e9veloppement, le lyrisme peut nous faire palpiter. \u00bb
\nLettre du 4 d\u00e9cembre2019<\/span><\/em><\/span><\/p>\n

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\u00ab Trop descriptif, trop explicatif, trop de rien, d\u2019inutile. Faut-il repartir \u00e0 z\u00e9ro ? Je sais qu\u2019essayer le raccommodage ne marche pas. Quand c\u2019est rat\u00e9, rien ne sert de reprendre, la muse n\u2019\u00e9tant pas l\u00e0, mieux vaut tourner la page. Trouver une autre voie et m\u00eame voie. \u00bb
\nLettre du 18 novembre 2019<\/span><\/em><\/span><\/p>\n

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\u00ab  J\u2019aime ce degr\u00e9 de conscience qui am\u00e8ne au jugement et fait mettre sur sa propre production une appr\u00e9ciation sinc\u00e8re, \u00e0 peine aveugl\u00e9e (car on l\u2019est toujours un peu) et oblige \u00e0 maintenir cette distance avec ce que l\u2019on \u00e9crit. Mais \u00e0 ce stade on n\u2019y parvient qu\u2019avec le temps\u2026 Je crois que la lecture abondante n\u2019y est pas \u00e9trang\u00e8re. Le regard s\u2019y aiguise. \u00bb
\nLettre du 12 janvier 2020<\/span><\/em><\/span><\/p>\n

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\u00ab Je voudrais encore un peu dire \u2013 forc\u00e9e dans ce sentiment d\u2019urgence – Ce qui vient aux l\u00e8vres n\u2019est pas forc\u00e9ment ce qu\u2019on voudrait et attendre risque de tout faner. C\u2019est tellement dilu\u00e9 d\u00e9j\u00e0 tellement clignotant qu\u2019on se dit parfois qu\u2019il faudrait laisser la vie \u00e0 son point de silence. Et puis non ! On reprend. \u00bb
\nLettre du 10 juillet 2020<\/span><\/em><\/span><\/p>\n

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Contribution pour Radio France \u00e0 la demande de Jean Morzadec <\/span><\/em><\/span>
\n\u00ab Tenter de d\u00e9masquer ce que cachent les grandes et petites mystifications du temps. Oublier les ailleurs p\u00e9rissables de la m\u00e9moire. Pourtant, patiemment \u00e9tayer la vie d\u2019un lointain tout proche. \u00ab Dans l\u2019eau du temps qui parle \u00e0 petits mots \u00bb (Norge) prendre terre, prendre parole, \u00e0 l\u2019aventure, \u00e0 l\u2019aveuglette, jetant les petits cailloux-po\u00e8mes, qu\u2019ils donnent \u00e9quilibre au chemin de terre meuble pris de broussaille, de b\u00e9gaiement, effac\u00e9 chaque jour, mais pas totalement, pas \u00e9ternellement. Ici, r\u00eavant d\u2019un \u00e9tat de gr\u00e2ce, entre d\u00e9sir et doute, dans l\u2019ombre des friches de sa propre histoire quelqu\u2019un attend \u00bb.
\n29 f\u00e9vrier 2002<\/span><\/em><\/span><\/p>\n

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Publi\u00e9 dans Les cahiers Froissart N\u00b090 <\/span><\/em><\/span>
\n\u00ab La po\u00e9sie c\u2019est aussi le choix, la multiplicit\u00e9 dans les perspectives, elle est aussi la libert\u00e9\u2026 Mais, on n\u2019imposera jamais l\u2019\u00e9nigme et la beaut\u00e9 du po\u00e8me. C\u2019est \u00e0 chacun d\u2019y ouvrir son chemin\u2026 \u00bb<\/span> <\/em><\/span><\/p>\n

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Marie-Christiane Raygot a aussi accord\u00e9 un entretien \u00e0 Filigranes
\n<\/span><\/strong>Cursv Marie Christiane Raygot n\u00b028@<\/a>
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Lettres de Marie-Christiane Raygot, po\u00e8te, auteure de Filigranes   \u00ab Le plaisir de recevoir une lettre ne se distingue pas tellement de celui d\u2019en envoyer \u00bb Lettre du 16 octobre 2017   \u00abApr\u00e8s une p\u00e9riode de cl\u00f4ture, de mutisme \u2026 On est \u00e0 sa vie de tous les jours sans penser \u00e0 la po\u00e9sie et tout \u00e0 coup […]<\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":0,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"footnotes":""},"categories":[15,51],"tags":[],"_links":{"self":[{"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/1698"}],"collection":[{"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=1698"}],"version-history":[{"count":5,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/1698\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":1709,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/1698\/revisions\/1709"}],"wp:attachment":[{"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=1698"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=1698"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=1698"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}