<\/p>\n

 <\/p>\n

 <\/p>\n

\u00ab\u00a0Je peins le passage\u00a0\u00bb<\/span>
\n\u00ab\u00a0Dans le miroir des mythes\u00a0\u00bb vol (2017)<\/span><\/h2>\n

Le mythe perturbe et fait bouger les lignes. Il fascine. \u00c0 le fr\u00e9quenter, glissant d’un monde vers un autre, nous franchissons d’insolites fronti\u00e8res : ici nos vies ordinaires, l\u00e0 un univers \u00e0 bien des \u00e9gards paroxystique. De multiples m\u00e9tamorphoses, d’\u00e9tranges brouillages de lignes, de fatales chevauch\u00e9es. Pire, d’implacables assignations, des lois bafou\u00e9es, des interdits transgress\u00e9s, humain et divin confondus au sein d’un joyeux et cruel fourre-tout : c’est l’hybris.<\/p>\n

Ce mesclun d’amour et de haine, de vengeance et de pardon, de pulsions et de d\u00e9sirs reste pourtant pour nous, les modernes, le premier terreau de nos imaginaires. Surgis des profondeurs du temps \u2013 tel est le paradoxe -, voil\u00e0 nos sentiments les plus secrets, les plus actuels, par vous, r\u00e9v\u00e9l\u00e9s. Antigone, \u0152dipe, Ulysse, Orph\u00e9e, Europe, Sisyphe sont parmi vos noms. Terribles et magnifiques, vos destins.<\/p>\n

\u00c0 commercer avec vous, entre saisie et dessaisie, l’\u00e9criture se fait passe et passage du temps. Vous nous offrez la m\u00e9tamorphose. [Vos] yeux quand ils s’ouvrent, d\u00e9coupent [pour nous] dans le r\u00e9el comme un ordre du visible*, comme un registre du dicible. Alors, d\u00e9voilant nos impens\u00e9s, vous faites trembler nos marques.<\/p>\n

Est-ce le r\u00e9cit chez vous qui, \u00e0 ce point, s\u00e9duit ? Mythes, votre narration sans signature vaut bien des autorisations ! En palimpseste, quelques si\u00e8cles plus tard, nous prenons notre tour. Nous entrons dans la danse, nous racontons, nous aspirons \u00e0 donner forme \u00e0 ce qui nous arrive : amours, pertes, joies\u2026 une palette de sentiments. Nous cherchons les proximit\u00e9s.<\/p>\n

Nous \u00e9crivons pour nous d\u00e9poss\u00e9der, pour nous r\u00e9-arrimer \u00e0 l’Autre en nous. Mise en mots, en images, en fictions, notre exp\u00e9rience, \u00e0 votre contact, s’augmente, pensons-nous. L’imm\u00e9morial serait son royaume. L’\u00e9ternel humain, notre Ithaque. Fol espoir que voil\u00e0 ? Aventureuse pr\u00e9tention ?<\/p>\n

Humour et d\u00e9rision sont alors quelques modestes garde-fous. Tutoyant les Dieux, d’ajouter ici et l\u00e0 un brin d’iconoclaste folie \u00e0 la leur\u2026 l’id\u00e9e nous rassure, nous, les trublions. Nous pardonnerez-vous ?!<\/p>\n

(MN, juillet 2017)<\/p>\n

 <\/p>\n

* Marc Le Bot, Une blessure au pied d’\u0152dipe, PLON, 1989<\/span><\/p>\n

 <\/p>\n

 <\/p>\n

<\/p>\n

((c) D.Lombardi<\/p>\n

 <\/p>\n

Sommaire<\/span><\/h2>\n

FILIGRANES \u00c9ditorial<\/p>\n

TO BE OR NOT TO\u2026<\/span><\/h2>\n

Pascale LASSABLIERE Sheherazad
\nGeorges XUEREB Cahin chaos
\nXavier LAIN\u00c9 Avec un fort \u00e9lastique
\nAnnie CHRISTAU Une croix
\nNicole DIGIER Coeur vivant de 80 ans<\/p>\n

 <\/p>\n

LE LIEU PARLE<\/span><\/h2>\n

Anne-Marie SUIRE Nuit de Niob\u00e9
\nArlette ANAVE Arr\u00eat sur image
\nSuzanne GUIRAL La Gineste
\nAntoine DURIN Addiction ferroviaire
\nSindie BARNS Les contours du temps
\nPaul FENOULT Contrepoint<\/p>\n

CURSIVES<\/span><\/h2>\n

\u00ab\u00a0Je suis n\u00e9e dans une famille italo-russe o\u00f9 le ma\u00eetre mot \u00e9tait : cr\u00e9er et \u00eatre soi-m\u00eame\u00a0\u00bb
\nUn entretien avec Dominique Lombardi, \u00e9crivaine, journaliste, cin\u00e9aste.<\/p>\n

Lire l’entretien\u2026<\/span>
\n\u00ab Je suis n\u00e9e dans une famille italiano-russe
\no\u00f9 le ma\u00eetre mot \u00e9tait : cr\u00e9er et \u00eatre soi-m\u00eame \u00bb (Dominique Lombardi)<\/a><\/span><\/h2>\n

<\/span><\/p>\n

(c) D.Lombardi<\/p>\n

 <\/p>\n

FORTUITEMENT<\/span><\/h2>\n

Jeannine ANZIANI Les pantoufles de vair
\nRoland VASCHALDE P\u00eacheur de reflets
\nClaude BARRERE Nocture \u00e0 l’oeuvre
\nChantal BLANC Paroles d’alliance
\nIsabelle MULLET Jungle
\nChristian CASTRY Mode antique<\/p>\n

ULTIMES TRAVERS\u00c9ES<\/span><\/h2>\n

Val\u00e8re KALETKA L’instant blanc
\nDominique HEBERT Parler de ce qui s’enfuit
\nMarie-Christiane RAYGOT Contre les meutes de tristesse
\nSimone ALI\u00c9-DARAM Ton fauteuil
\n\u00c9lodie LOUSTAU Fronti\u00e8re du cri
\nOlivier BLACHE La nuit<\/p>\n

ENFANTS DU MYTHE<\/span><\/h2>\n

Jean-Jacques MAREDI Magie noire
\nSylvie AZ\u00c9MA-PROLONGE Mauvais coton
\nKarine CROMPANAS LAFOFFEO La princesse et la citrouille
\nMichel NEUMAYER Paradis perdu
\nPierre MORENS Le d\u00e9sordre d’une broderie
\nR\u00e9gine CARNAROLI Th\u00e8bes peut toujours attendre<\/p>\n

 <\/p>\n

Les illustrations (couverture, Cursives et pages int\u00e9rieures)
\nde ce num\u00e9ro sont de Dominique LOMBARDI –<\/p>\n

 <\/p>\n

<\/p>\n

((c) D.Lombardi<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

    \u00ab\u00a0Je peins le passage\u00a0\u00bb \u00ab\u00a0Dans le miroir des mythes\u00a0\u00bb vol (2017) Le mythe perturbe et fait bouger les lignes. Il fascine. \u00c0 le fr\u00e9quenter, glissant d’un monde vers un autre, nous franchissons d’insolites fronti\u00e8res : ici nos vies ordinaires, l\u00e0 un univers \u00e0 bien des \u00e9gards paroxystique. De multiples m\u00e9tamorphoses, d’\u00e9tranges brouillages de […]<\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":1584,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"footnotes":""},"categories":[3],"tags":[],"_links":{"self":[{"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/1580"}],"collection":[{"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=1580"}],"version-history":[{"count":7,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/1580\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":1792,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/1580\/revisions\/1792"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/media\/1584"}],"wp:attachment":[{"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=1580"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=1580"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=1580"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}