<\/p>\n

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\u00ab\u00a0Vers le 100\u00a0\u00bb<\/span><\/h2>\n

\u00ab\u00a0Une ann\u00e9e particuli\u00e8re\u00a0\u00bb vol 1 (2018)<\/span><\/h2>\n

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\u00a0\u00bb Car enfin qu’est-ce que l’homme dans la nature ? <\/span>
\nUn n\u00e9ant \u00e0 l’\u00e9gard de l’infini, un tout \u00e0 l’\u00e9gard du n\u00e9ant, <\/span>
\nun milieu entre rien et tout.\u00a0\u00bb<\/span>
\nBlaise Pascal<\/span><\/p>\n

Longtemps, nous avons cru que la terre \u00e9tait plate et aujourd’hui encore certains le pr\u00e9tendent. Les m\u00eames pensent tout autant que le soleil tourne autour de nous.<\/span>
\nJuste avant 2000, nous avons \u00e9t\u00e9 quelques-uns \u00e0 croire que tout allait changer. Les uns pr\u00e9disaient le grand bug, d’autres pensaient qu’incapables de compter juste, nos ordinateurs nous planteraient dans un XX\u00e8me sans fin !<\/span>
\nEntre ruptures et continuit\u00e9s, que savons-nous du temps ? Que retrouvons-nous en Filigranes, de num\u00e9ro en num\u00e9ro, de s\u00e9rie en s\u00e9rie : tant de visages, des textes, de paroles ! Il en est qui reviennent comme boomerangs. Ils portent encore si fort le parfum des non-dits, les masques qui exhaussent les r\u00eaves, les d\u00e9sirs enfouis qui s’avouent, les col\u00e8res aussi qui se drapent. D’autres, que nous pensions perdus, soudain prennent de nouveaux atours et font tremplin.<\/span><\/p>\n

Lors d’un r\u00e9cent s\u00e9minaire pr\u00e9parant le prochain num\u00e9ro – le 100 – nous avons ainsi renou\u00e9 avec le grain des pages, avec leurs teintes et leurs typos. Mais, parce l’\u00e9v\u00e9nement n’est pas que num\u00e9rique, voire num\u00e9rologique, nous avons surtout voulu comprendre si changer de rang, passer des dizaines \u00e0 la centaine m\u00e9tamorphosait notre d\u00e9sir de langue, de mots, d’imaginaire.
\nCertes la nostalgie, valeur stable aux quatre saisons des po\u00e8tes, impr\u00e8gne ce num\u00e9ro. Nous y c\u00e9dons sans honte ni culpabilit\u00e9 tant elle nous installe en humanit\u00e9. L’\u00e9criture la nourrit et c’est bien l\u00e0, \u00e0 nulle autre pareille, sa richesse.
\nMais l’enfance aussi revient au galop. D’elle, nous tenons l’infini potentiel des s\u00e9ries et ce paradoxe d’\u00e9talonner ce qui pourtant, par nature, est sans fin.
\nMais encore la ronde des \u00e9poques et des g\u00e9n\u00e9rations : elle assigne une place et oblige au choix.
\nQue rien cependant ne nous d\u00e9tourne d’inventer demain ! Le monde bouge. Il se tord parfois et notre cr\u00e9ativit\u00e9 est peut-\u00eatre, comme jamais auparavant, requise pour que soit d\u00e9mentie la phrase : \u00ab\u00a0\u00c0 quoi bon des po\u00e8tes en des temps si troubl\u00e9s ?(1)\u00a0\u00bb
\nOui, nous passons un cap, mais le d\u00e9sir d’\u00e9criture reste et la langue, les langues sont notre commun. Qu’ils persistent \u00e0 occuper les c\u0153urs et les esprits ! Qu’ils nous questionnent, tant, \u00e0 travers eux, se prouvent et s’\u00e9prouvent les vies !<\/p>\n

Filigranes (M.N.juillet 2018)<\/p>\n

 <\/p><\/blockquote>\n

(1) Friedrich H\u00d6LDERLIN (1770 \u2013 1848) dans l’\u00e9l\u00e9gie Pain et vin. \u00c0 cette question formul\u00e9e en 1800, le po\u00e8te r\u00e9pond trois ans plus tard : \u00ab\u00a0Les po\u00e8tes fondent ce qui demeure\u00a0\u00bb (cf. Souvenirs \/ Andenken, 1803) (source http:\/\/www.kristeva.fr\/a-quoi-bon-des-poetes.html)<\/span>
\n<\/span> .<\/p>\n

————-<\/p>\n

\n

 <\/p>\n<\/blockquote>\n

Sommaire<\/span><\/h2>\n

\u00c9ditorial (M.N.)<\/p>\n

ENTREZ DANS LA RONDE<\/span><\/h2>\n

Olivier BLACHE Longtemps, j’ai compt\u00e9 les \u00e9toiles
\nFran\u00e7oise SALAMAND-PARKER Baisers en revue
\nArlette ANAVE Les enfants nous tuent
\nClaude OLLIVE Souvenirs d’enfance
\nAgn\u00e8s DOLIGEZ Jamais deux sans quoi ?
\nChantal BLANC De-ci de-l\u00e0 vers le cent<\/p>\n

 <\/p>\n

FACE AU TEMPS<\/span><\/h2>\n

Paul FENOULT \u00c0 contre-courant
\nAnnie CHRISTAU Il sera trois fois
\nJean-Charles PAILLET Aucune voix
\nJean-Jacques MAREDI Manque tout le reste
\nAntoine DURIN Le calcul de la mort
\nChantal ARAKEL Envol\u00e9e<\/p>\n

 <\/p>\n

CURSIVES
\n<\/span>Thierry HAMY, sculpteur, po\u00e8te, peintre et calligraphe<\/span>
\nUn entretien autour d’une \u00ab\u00a0passion pour la beaut\u00e9\u00a0\u00bb aux<\/span>
\ncent visages et plus\u2026<\/span><\/h2>\n

Lire l’entretien\u2026 
\nThierry HAMY, sculpteur, po\u00e8te, peintre et calligraphe<\/a><\/p>\n

 <\/p>\n

<\/p>\n

 <\/p>\n

\u00c9LAN<\/span><\/h2>\n

Nathalie PALAYRET Tu ne connais pas ce jour-l\u00e0
\n\u00c9lodie LOUSTOU Avant toute lumi\u00e8re
\nMichel NEUMAYER Le temps qu’il fera
\nXavier LAIN\u00c9 Il y aura encore de belles aurores<\/p>\n

R\u00e9gine CARNAROLI Partion fusielle
\nMelanie NOESEN Ode an den Sand
\nTeresa ASSUDE Travers\u00e9es<\/p>\n

 <\/p>\n

KA\u00cfROS<\/span><\/p>\n

Marie-No\u00eblle HOPITAL Un l\u00e2cher de ballons
\nAnne-Marie SUIRE \u00c9coute
\nMich\u00e8le MONTE Chemin de vie
\nFerrucio BRUGNARO Credo che<\/p>\n

Graphismes de Thierry HAMY<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

    \u00ab\u00a0Vers le 100\u00a0\u00bb \u00ab\u00a0Une ann\u00e9e particuli\u00e8re\u00a0\u00bb vol 1 (2018)       \u00a0\u00bb Car enfin qu’est-ce que l’homme dans la nature ? Un n\u00e9ant \u00e0 l’\u00e9gard de l’infini, un tout \u00e0 l’\u00e9gard du n\u00e9ant, un milieu entre rien et tout.\u00a0\u00bb Blaise Pascal Longtemps, nous avons cru que la terre \u00e9tait plate et aujourd’hui […]<\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":1536,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"footnotes":""},"categories":[10,8],"tags":[],"_links":{"self":[{"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/1534"}],"collection":[{"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=1534"}],"version-history":[{"count":13,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/1534\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":1794,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/1534\/revisions\/1794"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/media\/1536"}],"wp:attachment":[{"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=1534"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=1534"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=1534"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}