<\/span><\/span><\/p>\n <\/p>\n <\/p>\n D’autres chats \u00e0 fouetter\u2026<\/span> \u00ab\u00a0Dans ma cervelle se prom\u00e8ne, Fouetter un chat ? Pas facile ! Le f\u00e9lin se rebiffe. Il vous glisse entre les mains et vous laisse \u00e0 votre animosit\u00e9 \u00e0 moins que la tentative ne se solde par un coup de griffes magistral. Bien fait ! Odette & Michel Neumayer <\/p>\n<\/blockquote>\n<\/blockquote>\n <\/p>\n <\/p>\n <\/p>\n
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\nAinsi qu’en son appartement,
\nUn beau chat, fort doux et charmant […].\u00a0\u00bb
\nCharles Baudelaire<\/span><\/i><\/b><\/span><\/p>\n
\nD’autres chats \u00e0 fouetter\u2026 Mais s’agit-il bien ici de prendre l’expression au pied de la lettre ?
\nImaginons que nous nous int\u00e9ressions \u00e0 l’\u00e9criture et que la proposition d’\u00e9crire s’attire cette r\u00e9ponse brutale et peu am\u00e8ne. Autrement dit : \u00ab\u00a0Je ne suis ni int\u00e9ress\u00e9 ni disponible, d’autres t\u00e2ches m’appellent\u00a0\u00bb. Voici donc l’\u00e9criture et le temps d’\u00e9crire lui-m\u00eame repouss\u00e9s, r\u00e9cus\u00e9s, bannis avec un empressement et une violence qui surprennent. Tous les biais, tous les pr\u00e9textes sont bons pour expliquer l’\u00e9vitement. Comme si, mesur\u00e9e \u00e0 l’aune des choses vitales, l’activit\u00e9 en question ne valait pas la peine. Entre le futile et l’essentiel, est-ce l’alternative ? Quels arguments pourraient l\u00e9gitimer et autoriser la procrastination, joli mot pour remettre \u00e0 demain.
\nD’autres chats \u00e0 fouetter\u2026
\nCette fin de non recevoir, destin\u00e9e \u00e0 d\u00e9courager, inciterait \u00e0 briser l\u00e0. Mais cherche-t-on sous les mots, se profile alors l’ombre d’un regret.
\nOptimistes, nous supposerons que la rudesse de la r\u00e9plique cache malgr\u00e9 tout un certain d\u00e9sir d’\u00e9crire, et paradoxe, ce refus m\u00eame donne lieu \u00e0 \u00e9criture. Les textes disent comment chacun est attir\u00e9 hors de lui par toutes sortes de chim\u00e8res, de souvenirs, de spectacles du monde occupant l’esprit et le temps, emp\u00eachant d’\u00e9crire tout en offrant mati\u00e8re et substance.
\nAlors, \u00e9crire, c’est choisir la bonne distance, la focale, l’angle d’attaque. Nommer par d\u00e9faut. Creuser la langue. Pr\u00e9texter un objet en lieu et place d’un autre. \u00c9voquer ce qui fait barrage et advient n\u00e9anmoins. Ce qui n’a pas \u00e0 \u00eatre dit. Parfois l’attente, l’espoir, un app\u00e9tit trop puissant et voil\u00e0 le sens hors de port\u00e9e. Les mots se moquent de ce que vous voulez dire, s’\u00e9garent sur des pistes marginales.
\nFinalement, ne serait-il pas plus simple de fouetter les chats ?
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\n11 mars 2005, Carnoux en Provence<\/span><\/p>\nSommaire<\/span><\/h2>\n
\n<\/b>\u201cEditorial\u201d Odette & Michel NEUMAYER – 3<\/span><\/p>\nAlternative<\/span><\/span><\/h2>\n
\n\u201cDistraction\u201d Armelle Leclercq – 5
\n\u201cMaintenant encore\u201d Elisabeth CAPRON – 6
\n\u201cSortir pourtant de l\u2019\u00e9puisement\u201d Ren\u00e9 COHEN – 8
\n\u201cLe calme\u201d Agn\u00e8s PETIT \u2013 9
\n\u201cH.S.\u201d Monique D\u2019AMORE \u2013 10
\n\u201cA Louis\u201d Sophie CHAMBON \u2013 12
\n\u201cMes petits enfants\u201d Marie-Christiane RAYGOT – 15<\/span><\/p>\nCHIMERES<\/span><\/h2>\n
\n\u201cParis, fous-moi la paix !\u201d Christian ALIX \u2013 17
\n\u201cDanser danser\u201d Genevi\u00e8ve BERTRAND \u2013 18
\n\u201cCi-g\u00eet le monde\u201d ZIZABEL \u2013 19
\n\u201cDe toute fa\u00e7on\u201d Paul RECOURS\u00c9 \u2013 20
\n\u201cNous regardons\u201d Bruno TOM\u00c9RA – 21
\n\u201cMr Sergent-Major\u201d Odile BEZIAU-PASQUIER \u2013 22
\n\u201cR\u00eaver le nez en l\u2019air\u201d Xavier LAIN\u00c9 \u2013 24
\n\u201cLe fouet\u201d, \u201cLechat\u201d Marie-Fran\u00e7oise BELA\u00cfZI \u2013 25<\/span><\/span><\/p>\nCursives<\/span><\/h2>\n