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{"id":1377,"date":"2020-05-22T15:59:04","date_gmt":"2020-05-22T15:59:04","guid":{"rendered":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/?p=1377"},"modified":"2020-05-22T15:59:04","modified_gmt":"2020-05-22T15:59:04","slug":"le-polar-une-autre-facon-decrire-lhistoire-entretien-avec-rene-merle","status":"publish","type":"post","link":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/2020\/05\/22\/le-polar-une-autre-facon-decrire-lhistoire-entretien-avec-rene-merle\/","title":{"rendered":"LE POLAR\u00a0: UNE AUTRE FA\u00c7ON D\u2019\u00c9CRIRE L\u2019HISTOIRE – Entretien avec Ren\u00e9 Merle"},"content":{"rendered":"

Cet entretien est paru dans <\/span>
\nFiligranes n\u00b049 \u00ab\u00a0Polars & Cie\u00a0\u00bb Avril 2001<\/span><\/p>\n

Avec Ren\u00e9 Merle le polar s\u2019enracine dans un territoire et son histoire. Ren\u00e9 MERLE retrace pour FILIGRANES quelques \u00e9tapes de son itin\u00e9raire : du professorat \u00e0 la langue et \u00e0 la po\u00e9sie occitanes, de l’\u00e9criture \u00e0 l\u2019histoire. Un itin\u00e9raire qui aurait pu sembl\u00e9 tout trac\u00e9, si le d\u00e9sir de transmettre son savoir \u00e0 d\u2019autres, une rencontre et quelques \u00e9v\u00e9nements politiques r\u00e9cents et plus anciens ne l\u2019avaient fait bifurquer. Ren\u00e9 Merle est l\u2019auteur de Treize reste raide, paru en 1997 aux \u00e9ditions Gallimard (collection S\u00e9rie Noire).<\/em><\/p>\n

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Occitanie<\/span><\/h2>\n

Filigranes : Ren\u00e9 Merle, avant de parler plus pr\u00e9cis\u00e9ment de votre polar Treize reste raide, parlez-nous un peu de votre parcours.<\/p>\n

Ren\u00e9 Merle : Je suis n\u00e9 en 1936, ce qui veut dire que je fais partie de cette g\u00e9n\u00e9ration qui a connu une France qui, par certains c\u00f4t\u00e9s, \u00e9tait presque identique \u00e0 celle du XIXe si\u00e8cle, puis ces Trente Glorieuses o\u00f9 on a d\u00e9couvert la soci\u00e9t\u00e9 dite de consommation, o\u00f9 on a travers\u00e9 les guerres coloniales, le mouvement de 68. Cela am\u00e8ne \u00e0 un certain pessimisme : on a l\u2019impression que le monde s\u2019est grandement am\u00e9lior\u00e9 sur le plan mat\u00e9riel, mais ne correspond pas \u00e0 ce qu\u2019on aurait souhait\u00e9 sur le plan affectif, spirituel. A c\u00f4t\u00e9 de \u00e7a, j\u2019ai \u00e9t\u00e9 prof toute ma vie, et c\u2019est un m\u00e9tier qui m\u2019a beaucoup plu. J\u2019ai \u00e9t\u00e9 normalien, j\u2019ai \u00e9t\u00e9 re\u00e7u \u00e0 l\u2019ENSET et j\u2019ai d\u00e9but\u00e9 comme prof en lyc\u00e9e technique, puis j\u2019ai pass\u00e9 l\u2019agr\u00e9gation d\u2019histoire (ce qui a chang\u00e9 le regard de certains sur moi ! !) et apr\u00e8s, je me suis lanc\u00e9 dans une th\u00e8se pour le plaisir, et comme j\u2019ai toujours eu une sensibilit\u00e9 patrimoniale, occitaniste, j\u2019ai fait une th\u00e8se \u00e0 la fois d\u2019histoire et de linguistique romane : c\u2019\u00e9tait un inventaire avec une \u00e9quipe du CNRS sur tout ce qui avait pu \u00eatre \u00e9crit de 1770 \u00e0 1840 en proven\u00e7al dans la r\u00e9gion PACA et la partie du Languedoc o\u00f9 on parle un occitan proven\u00e7al. Ce qui m\u2019int\u00e9ressait, c\u2019\u00e9tait de comprendre pourquoi ces gens qui \u00e9taient tous bilingues ont \u00e9crit certaines choses dans une langue plut\u00f4t que dans une autre, en particulier au moment de la R\u00e9volution fran\u00e7aise. A partir de ce moment-l\u00e0, j\u2019ai \u00e9t\u00e9 embarqu\u00e9 dans ce monde occitaniste tr\u00e8s vari\u00e9 qui va des nationalistes persuad\u00e9s qu\u2019il existe une nation occitane jusqu\u2019au f\u00e9libre avec sa cigale. Comme j\u2019\u00e9crivais en occitan des textes po\u00e9tiques que je traduisais pour en donner une version fran\u00e7aise (alors que le plus souvent c\u2019est quelqu\u2019un d\u2019autre qui vous traduit), j\u2019ai r\u00e9fl\u00e9chi \u00e0 ce qui se passe quand on traduit sa pens\u00e9e avec des mots diff\u00e9rents : de fait, on ne dit pas la m\u00eame chose, il y a des choses que l\u2019on pr\u00e9f\u00e8re dire en fran\u00e7ais et d\u2019autres en occitan. Mais ce qui est dommage, c\u2019est que les lecteurs de po\u00e9sie occitane attendent surtout une po\u00e9sie de combat, de t\u00e9moignage. La po\u00e9sie lyrique les d\u00e9\u00e7oit, et on se retrouve avec tr\u00e8s peu de lecteurs.<\/p>\n

Des polars, j\u2019en lis depuis toujours<\/span><\/h2>\n

Filigranes : Vos quelques lecteurs de l\u2019\u00e9poque ont d\u00fb \u00eatre tr\u00e8s surpris de vous voir \u00e9crire un polar. Qu\u2019est-ce qui vous a amen\u00e9 \u00e0 \u00e9crire Treize reste raide ?<\/p>\n

Ren\u00e9 Merle : Il faut dire d\u2019abord que des polars, j\u2019en lis depuis toujours. J\u2019ai commenc\u00e9 par les Am\u00e9ricains, j\u2019aimais bien cette fa\u00e7on tr\u00e8s simple et tr\u00e8s brutale qu\u2019ils avaient de d\u00e9mystifier le mythe am\u00e9ricain, de montrer les rapports de force \u00e0 l\u2019\u0153uvre dans la soci\u00e9t\u00e9 moderne. Ensuite, il y a eu la p\u00e9riode fran\u00e7aise du polar de d\u00e9nonciation, tant qu\u2019il ne s\u2019est pas r\u00e9duit \u00e0 des pamphlets n\u00e9o-gauchistes indigestes, parce que trop manich\u00e9ens, bourr\u00e9s de poncifs. J\u2019aimais bien des gens comme Manchette, Fajardie, Jonquet, Daeninckx avant qu\u2019il distribue le bl\u00e2me et l\u2019\u00e9loge, Izzo en regrettant qu\u2019il s\u2019enferme dans un syst\u00e8me marseillais (il en serait probablement sorti si le cancer ne l\u2019avait pas tu\u00e9). A l\u2019heure actuelle il y a des femmes tr\u00e8s int\u00e9ressantes : Fred Vargas, Dominique Manotti. Leurs livres sont bien ancr\u00e9s dans la soci\u00e9t\u00e9 contemporaine sans tomber dans le r\u00e9alisme plat. A l\u2019\u00e9tranger, je suis emball\u00e9 par Montalban, dont j\u2019ai toujours suivi les chroniques dans El Pais en appr\u00e9ciant son point de vue marxiste et sa vison lucide sur la p\u00e9ninsule ib\u00e9rique.  Son humour, sa visualisation constante de diff\u00e9rents types sociaux m\u2019ont emball\u00e9. J\u2019ai pas mal lu aussi les jeunes italiens qui ont r\u00e9solu de fa\u00e7on int\u00e9ressante la question de la langue : entre un italien officiel plus \u00e9crit que parl\u00e9 et une oralit\u00e9 encore tr\u00e8s li\u00e9e aux dialectes, ils ont opt\u00e9 pour une langue orale interdialectale, celle des grandes villes du Nord envahies par les sudistes, influenc\u00e9e par les m\u00e9dias et constituant un m\u00e9lange d\u00e9tonant et proprement intraduisible, dont les versions fran\u00e7aises ne donnent pas vraiment le reflet.<\/p>\n

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Lire la suite\u2026<\/span><\/h2>\n

Rene\u0301 Merle n\u00b049<\/a><\/span><\/h2>\n

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