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{"id":1314,"date":"2020-05-21T20:32:20","date_gmt":"2020-05-21T20:32:20","guid":{"rendered":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/?p=1314"},"modified":"2020-05-21T20:55:52","modified_gmt":"2020-05-21T20:55:52","slug":"1314-2","status":"publish","type":"post","link":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/2020\/05\/21\/1314-2\/","title":{"rendered":"Retour sur une une fabrication artisanale (2004)"},"content":{"rendered":"

Un entretien \u00e0 plusieurs voix
\nr\u00e9alis\u00e9 par Nicole Brachet rend compte des premiers temps de la fabrication.
\nCelle est aujourd’hui num\u00e9rique.
\n<\/span><\/h3>\n

 <\/p>\n

\"\"<\/strong>Le travail r\u00e9dactionnel reste en revanche depuis les d\u00e9buts le m\u00eame.<\/p>\n

Fruit d’une \u00e9laboration collective, Filigranes passe par diff\u00e9rentes phases de conception mais aussi de fabrication. Nous voudrions rep\u00e9rer, \u00e9voquer et analyser ces \u00e9tapes qui mobilisent des comp\u00e9tences et des savoir-faire m\u00e9ritant d’\u00eatre explicit\u00e9s. Ce Cursives, compos\u00e9 de textes et d’entretiens, rev\u00eat donc un<\/span><\/em><\/span> caract\u00e8re particulier, puisque la revue s’interroge sur elle-m\u00eame \u00e0 travers les t\u00e9moignages de ceux qui la font exister.
\nNicole Brachet\u2028<\/em><\/span><\/p>\n

 <\/span>
\nVous ouvrez votre boite aux lettres, vous y trouvez une enveloppe kraft affranchie \u00e0 0,75\u20ac, qui p\u00e8se 98 g, avec une \u00e9tiquette \u00e0 votre nom et sur laquelle vous est rappel\u00e9 que votre abonnement se termine avec le n\u00b0\u2026 Vous auriez bien envie de l’ouvrir imm\u00e9diatement, mais plus probablement, vous allez devoir attendre, attendre un moment de tranquillit\u00e9, une pause pour avoir le temps de vous attarder sur son contenu.\u2028Son contenu ? Vous pouvez en avoir une id\u00e9e, surtout si vous savez qu’un texte de vous est dans le num\u00e9ro et qu’il vous tarde de le voir sous sa forme d\u00e9finitive. Il y a d\u00e9j\u00e0 longtemps que vous l’avez \u00e9crit, que vous l’avez envoy\u00e9, qu’il a \u00e9t\u00e9 choisi lors du dernier s\u00e9minaire auquel vous avez peut-\u00eatre particip\u00e9.\u2028Et il y a les mots des autres, l’attendu et l’inatt<\/em>endu\u2026 Vous retrouvez des noms qui correspondent \u00e0 des visages. Visages de ceux que vous c\u00f4toyez quand la revue est vivante et s’incarne dans des corps au travail, dans l’\u00e9change, moments d’\u00e9criture collective ou individuelle, lectures partag\u00e9es, propositions, mais aussi repas pantagru\u00e9liques \u00ab\u00a0tir\u00e9s des sacs\u00a0\u00bb comme il est dit sur l’invitation au s\u00e9minaire, chaleur, soleil ou brume, confidences lors d’une pause\u2026\u2028Tant\u00f4t vous commencez par le sommaire, tant\u00f4t par l’\u00e9ditorial. Vous pr\u00e9f\u00e9rez peut-\u00eatre lire Cursives en premier ou alors vous plongez dans les textes au hasard. Et vous d\u00e9couvrez des auteurs nouveaux ou des \u00ab\u00a0habitu\u00e9s\u00a0\u00bb, mais que vous n’avez jamais rencontr\u00e9s. Les textes viennent parfois de loin, de tr\u00e8s loin m\u00eame. Il arrive qu’ils soient \u00e9crits dans une langue dite \u00ab\u00a0\u00e9trang\u00e8re\u00a0\u00bb. Vous lisez tout d’une traite, ou vous grappillez et puis vous y revenez\u2026 Le fruit est tomb\u00e9 de l’arbre, il est l\u00e0 dans vos mains.<\/em><\/span><\/p>\n

 <\/span>
\n <\/span>    <\/span>
\n <\/span>
\nL’\u00e9closion du th\u00e8me<\/span><\/h2>\n

Nicole Brachet : Comment na\u00eet le th\u00e8me d\u2019un futur num\u00e9ro de Filigranes ? Odette Neumayer : Le choix des th\u00e8mes est en lien avec un d\u00e9sir exprim\u00e9 dans les s\u00e9minaires ou dans le Collectif de la revue. Une premi\u00e8re liste de th\u00e8mes s’\u00e9labore puis un groupe plus restreint prend les d\u00e9cisions fermes, planifie la mise en oeuvre et le suivi. Toute proposition est entendue, mise en relation avec telle ou telle proposition voisine, reformul\u00e9e, complexifi\u00e9e, du moins est-ce notre ambition.<\/span>
\nLa probl\u00e9matique et le choix du titre<\/span>
\nN.B. : Un th\u00e8me ou un probl\u00e9matique\u2026<\/span>
\nMichel Neumayer : La notion de th\u00e8me comporte le danger de r\u00e9duire l’\u00e9criture \u00e0 la mise en mots d’une pens\u00e9e qui pr\u00e9existerait. L’exp\u00e9rience montre que le travail des mots nous conduit \u00e0 penser autrement. Les mots r\u00e9sistent. Leur fr\u00e9quentation ouvre des espaces inattendus, complique parfois les choses, rend la communication humaine plus incertaine mais tellement plus riche. Derri\u00e8re chaque th\u00e8me se tient, comme d\u00e9rob\u00e9e, une vraie question d\u2019\u00e9criture\u2026 C’est le croisement des entr\u00e9es qui nous importe et le lien entre ce que nous pensons et la langue avec et contre laquelle nous travaillons. Du coup, il arrive que nous soyons en porte-\u00e0-faux vis-\u00e0-vis de certaines de personnes qui, d\u00e9couvrant la revue sur le Web, nous envoient des textes sans conna\u00eetre son projet. Que faire ? Etre \u00e9diteurs, c’est affirmer des points de vue, les nommer de mani\u00e8re explicite et trouver des formes de travail ad-hoc. Ceux qui fr\u00e9quentent Filigranes, le d\u00e9couvrent peu \u00e0 peu dans la fa\u00e7on dont s’\u00e9laborent les titres des num\u00e9ros ou formul\u00e9es les pistes. L’\u00e9dito, le montage, la quatri\u00e8me de couverture, invitent \u00e0 r\u00e9fl\u00e9chir \u00e0 \u00ab\u00a0l’objet\u00a0\u00bb que l’on tient en main. Pour ceux qui ne peuvent participer \u00e0 ce travail collectif, cela reste parfois inapparent\u2026<\/span>
\nN.B. : Comment s\u2019\u00e9laborent \u00ab\u00a0les pistes\u00a0\u00bb des futurs num\u00e9ros, ces incitations \u00e0 \u00e9crire lanc\u00e9es comme des bouteille \u00e0 la mer ?<\/span>
\nO.N. : Elles \u00e9manent du collectif et sont rassembl\u00e9es quelquefois dans l\u2019urgence au moment du bouclage du num\u00e9ro. Les pistes ne cherchent pas \u00e0 \u00eatre forc\u00e9ment claires, limpides, ni exhaustives. Elles agiraient plut\u00f4t comme des consignes d’atelier r\u00e9veillant non pas le devoir mais le d\u00e9sir d’\u00e9crire.<\/span>
\n <\/span><\/p>\n

Modernit\u00e9 de Filigranes<\/span><\/h4>\n

N.B. : Y-a-t-il une modernit\u00e9 des th\u00e8mes ? Une actualit\u00e9 ?<\/span>
\nO.N. : C\u2019est une question d\u2019\u00e9thique et non de forme. Sinon pourquoi cr\u00e9er ? Le face \u00e0 face avec les mots conduit \u00e0 penser autrement la relation \u00e0 l’autre, aux autres pour \u00ab\u00a0vivre voisins sur une m\u00eame terre\u00a0\u00bb comme disait Aragon. Notre modernit\u00e9 consisterait peut-\u00eatre \u00e0 vouloir penser le lien entre ces pr\u00e9occupations contemporaines et des questions d\u2019\u00e9criture.<\/span>
\nM.N. : Cela passe aussi par la recherche de la diversit\u00e9 ; par la mise en tension des genres : l’exploration de toutes sortes de formes, SMS, blog, textes d’auteurs anonymes ou d’enfants. Par l’accent mis sur l’\u00e9criture comme travail en proposant dans chaque num\u00e9ro d’entrer dans l’exp\u00e9rience d’un autre cr\u00e9ateur. C’est la raison d’\u00eatre des Cursives. Ils interrompent la succession des textes po\u00e9tiques ou de fiction, introduisent de la r\u00e9flexivit\u00e9 et du t\u00e9moignage, d\u00e9tournent un moment le lecteur de son chemin et c’est voulu !<\/span>
\n <\/span><\/p>\n

La r\u00e9ception des textes<\/strong><\/span><\/h4>\n

O.N. : Il y a les textes n\u00e9s pendant le s\u00e9minaire ; d\u2019autres sollicit\u00e9s par des amis, animateurs d’ateliers d’\u00e9criture. Il y a ceux qui nous arrivent par la poste, accompagn\u00e9s d\u2019un petit mot : \u00ab\u00a0j\u2019ai connu votre revue par telle personne, \u00e0 telle occasion\u2026 \u00a0\u00bb Et, de plus en plus, ceux qui parviennent par courriel de personnes qui sont all\u00e9es sur http:\/\/www.ecriture-partagee.com et qui souvent ne connaissent pas la revue. Nous lisons leurs textes pour avoir une premi\u00e8re impression et quand c’est possible, nous renvoyons un petit mot : remerciement et demande en cas de recueil, de ne retenir qu’un ou deux textes en ayant bien \u00e0 l’esprit les pistes du num\u00e9ro.<\/span>
\nM.N. : Tous les textes, quelle que soit leur provenance, sont photocopi\u00e9s, \u00ab\u00a0pieu-sement\u00a0\u00bb rang\u00e9s dans une chemise portant le titre du num\u00e9ro dans lequel ils sont susceptibles de para\u00eetre. Ils font l\u2019objet de trois sauvegardes : sur papier, dans le logiciel de messagerie et dans un r\u00e9pertoire sous Word. Il arrive parfois qu\u2019on en oublie, malgr\u00e9 tout. Certains envoient plusieurs versions, changeant un mot ou une disposition\u2026 et cela provoque des erreurs. Restent les quelques textes manuscrits qu’il faut saisir sur ordinateur. Tous ces textes sont num\u00e9rot\u00e9s. Une liste pr\u00e9cise est faite avant le s\u00e9minaire, photocopi\u00e9e et distribu\u00e9e.<\/span>
\n <\/span><\/p>\n

L’\u00e9tape du s\u00e9minaire<\/span><\/strong><\/span><\/h4>\n

N.B. : Quel r\u00f4le jouent les s\u00e9minaires ? Comment sont-ils anim\u00e9s ?<\/span>
\nO.N. : Un s\u00e9minaire se d\u00e9roule en g\u00e9n\u00e9ral de la fa\u00e7on suivante : premier temps, la lecture du num\u00e9ro pr\u00e9c\u00e9dent, qui a besoin d\u2019\u00eatre touch\u00e9, comment\u00e9, critiqu\u00e9, admir\u00e9\u2026 Il faut se rencontrer intellectuellement les uns les autres : cela passe par un \u00e9change sur nos lectures respectives, sur nos actions pour la revue (abonnements, participation \u00e0 tel ou tel salon\u2026) Vient ensuite un mini-atelier d\u2019\u00e9criture en deux \u00e9tapes : quelques consignes pour lancer la r\u00e9flexion sur la probl\u00e9matique du num\u00e9ro suivant puis un temps assez long d\u2019\u00e9criture sans consigne.<\/span>
\nN.B. : Se pose aussi la question des prochains Cursives\u2026<\/span>
\nM.N. : C\u2019est une activit\u00e9 partag\u00e9e qui passe l’identification de personnes acceptant d’\u00eatre le sujet d’un Cursives puis le travail d’entretien et de retranscription. C’est passionnant pour qui s’int\u00e9resse au passage de l’oral \u00e0 l’\u00e9crit : \u00e0 l’oral il faut mettre la personne \u00e0 l’aise afin qu’elle ait envie d’\u00e9voquer ses recherches, de dire son rapport \u00e0 la cr\u00e9ation, de parler de ses projets. Puis il faut reprendre l’enregistrement et sa transcription, r\u00e9duire le nombre de signes, d\u00e9cider, dans le jaillissement spontan\u00e9 de la parole, d’une coh\u00e9rence susceptible de faciliter la lecture. Entre fid\u00e9lit\u00e9 absolue et r\u00e9\u00e9criture on navigue, on tergiverse parfois, on choisit comme on peut. Au moment de la parutio<\/span>n, toutes les traces de ces mille et une micro-d\u00e9cisions disparaissent au b\u00e9n\u00e9fice d’un texte pr\u00e9cis et sans \u00e0 coup. Magique, non ?<\/span>
\n <\/span><\/p>\n

L\u2019\u00e9thique du choix des textes<\/span><\/strong><\/span><\/h4>\n

N.B. : Quelle place occupe la lecture et le choix des textes dans le s\u00e9minaire ?<\/span>
\nM.N. : Les personnes pr\u00e9sentes au s\u00e9minaire rep\u00e8rent assez vite les textes qu’ils ont envie de publier. Cette capacit\u00e9 collective est remarquable mais elle ne suffit pas. Nous avons appris \u00e0 \u00e9viter le jugement de valeur et les sempiternelles discussions sur la qualit\u00e9. Dans une revue, les textes \u00ab\u00a0se portent\u00a0\u00bb mutuellement : des textes d\u2019enfants ou de \u00ab\u00a0d\u00e9butants\u00a0\u00bb interpellent, surprennent et sont finalement enrichis par les autres textes. Nous ne cherchons pas la perfection mais voulons donner \u00e0 voir des processus. Filigranes est une revue d\u2019\u00e9critures, au pluriel. Elle veut r\u00e9unir des personnes, croiser les subjectivit\u00e9s, avec le travail de la langue comme horizon. C\u2019est pourquoi nous ne publions pas de recueils, ni de num\u00e9ros consacr\u00e9s \u00e0 une seule personne.<\/span>
\nN.B. : La revue revendique donc le droit de choisir des textes qui ont de l\u2019importance dans la vie d\u2019une personne, et ne se fonde pas seulement sur des crit\u00e8res d\u2019ordre litt\u00e9raire ?<\/span>
\nO.N. : Parfois, un texte doit \u00ab\u00a0passer\u00a0\u00bb pour des raisons intimes, tr\u00e8s humaines, amicales. Nous avons aussi une attention particuli\u00e8re aux premiers textes et nous sollicitons les auteurs pour en publier un second, un troisi\u00e8me\u2026 On sait le poids qu\u2019un texte peut avoir pour son auteur. Il nous arrive aussi, malheureusement, de passer \u00e0 c\u00f4t\u00e9.<\/span><\/p>\n

 <\/p>\n

 <\/span>Apr\u00e8s le s\u00e9minaire<\/span><\/strong><\/span><\/h4>\n

N.B. : Quelles sont les \u00e9tapes apr\u00e8s le s\u00e9minaire ?<\/span>
\nM.N. : Le passage de Word \u00e0 Xpress, logiciel compatible avec le syst\u00e8me Macintosh de l\u2019imprimerie. Une premi\u00e8re mise en page au format Filigranes. L’utilisation d’une feuille de style et le choix de la police Tr\u00e9buchet MS, un caract\u00e8re sans empattement, agr\u00e9able \u00e0 lire et discret. Au bout du compte nous avons une id\u00e9e du nombre de pages \u00e0 placer sachant que chaque num\u00e9ro comporte 40 pages de textes et qu’il faudra peut-\u00eatre faire des choix drastiques au montage. Nous proc\u00e9dons aussi \u00e0 un d\u00e9but de correction orthographique et typographique car souvent les auteurs ne savent pas pr\u00e9senter leur texte, ou proposent des mises en pages sans se pr\u00e9occuper des formats. \u2028Les auteurs ne sont pas toujours sensibles \u00e0 la position de leur texte sur la page, \u00e0 sa longueur, \u00e0 sa forme : carr\u00e9, rectangulaire, centr\u00e9, plac\u00e9 plut\u00f4t vers le haut ou le bas de la page\u2026 Or, une partie de la lisibilit\u00e9 d’un texte tient \u00e0 sa mise en page. Un texte peut \u00ab\u00a0faire peur\u00a0\u00bb, ne pas donner envie d\u2019\u00eatre lu. L’interlignage, la taille des marges, la police de caract\u00e8re, le choix de \u00ab\u00a0justifier\u00a0\u00bb ou non, le compagnonnage des textes sont autant d’\u00e9l\u00e9ments qui ne sont pas que formels mais agissent sur le sens.<\/span>
\n <\/span><\/p>\n

\"\"Derni\u00e8re mise en page et \u00e9ditorial<\/span><\/span><\/strong><\/h4>\n

N.B. : Que se passe-t- il apr\u00e8s la r\u00e9union de montage ?<\/span>
\nO.N. : Une derni\u00e8re relecture a lieu, tenant compte du travail des correcteurs lors du montage : correction fine portant sur les normes typographiques, les usages (majuscules, noms propres, etc.). Puis vient le classement des textes en trois ou quatre entit\u00e9s de sens, le bout \u00e0 bout et la pagination, la saisie du sommaire et des derni\u00e8res br\u00e8ves de Cursives, enfin la gravure du CD qui part chez l’imprimeur.<\/span>
\nN.B. : Avez vous une id\u00e9e du temps pass\u00e9 \u00e0 la fabrication du num\u00e9ro apr\u00e8s le travail collectif ?<\/span>
\nM.N. : En gros une semaine de travail en continu pour la composition, la fabrication de l\u2019\u00e9ditorial et les derniers ajustements avant l\u2019imprimeur.<\/span>
\nN.B. : L\u2019\u00e9ditorial est le phare qui indique la route. En tant que lectrice, je n\u2019imagine pas un num\u00e9ro sans l\u2019\u00e9ditorial\u2026<\/span>
\nO.N. : L\u2019\u00e9ditorial tente, \u00e0 partir des textes retenus, de cr\u00e9er une vision de la probl\u00e9matique du num\u00e9ro et de cr\u00e9er le monde autour, mais il ouvre encore d\u2019autres portes\u2026 Ni synth\u00e8se, ni r\u00e9sum\u00e9, il tient compte des textes mais aussi des discussions du s\u00e9minaire et d’autres lectures. L\u2019\u00e9ditorial veut \u00eatre \u00ab\u00a0\u00e9crit\u00a0\u00bb. Il est po\u00e9tique et ne craint pas les images et les m\u00e9taphores.<\/span>
\n <\/span><\/p>\n

 <\/p>\n

\"\"Chez l’imprimeur<\/span><\/span><\/strong><\/h4>\n

N.B. : Depuis combien de temps imprimez-vous Filigranes ?<\/span>
\nJosiane (maquettiste): Depuis au moins 1992,1993.<\/span>
\nN.B. : Comment se pr\u00e9sente un num\u00e9ro de Filigranes, quand on vous l\u2019apporte pour l\u2019impression ?<\/span>
\nJ. : C\u2019\u00e9tait folklorique avant ! Maintenant nous travaillons informati-quement. M. Neumayer fait les compos (Composition : R\u00e9alisation des textes en caract\u00e8res typographiques et par extension, en photocomposition, en titrage). Je les r\u00e9cup\u00e8re avec les \u00e9preuves papier, pour un double contr\u00f4le, on ne sait jamais. Parce que des fois, ils font des choses un petit peu bizarres, des d\u00e9coupages de textes\u2026 \u2028Cela para\u00eet \u00e9trange, donc je v\u00e9rifie. Je fais le montage et ensuite je sors des films que mon mari r\u00e9cup\u00e8re, il fait des plaques qu\u2019on met sur la machine Offset (Proc\u00e9d\u00e9 d’impression bas\u00e9 sur la r\u00e9pulsion de l’eau et de la graisse de l’encre. La plaque de zinc reporte l’image sur un blanchet, qui reporte l’encre sur le papier) et on imprime Filigranes.<\/span>
\nN.B. : Plusieurs fois, Filigranes a chang\u00e9 d\u2019aspect. Cela pose-t-il des probl\u00e8mes ?<\/span>
\nRobert (imprimeur) : Non, du moment que la compo est faite. J. : On s\u2019adapte. Ils en discutent entre membres de la revue. On leur propose ce que l\u2019on a, et ils choisissent.<\/span>
\nR. : L\u2019int\u00e9rieur n\u2019a jamais boug\u00e9 : du Conqueror 80 grammes Velin.<\/span>
\nN.B. : Et au niveau des graphismes ?<\/span>
\nJ. : Un jour, Mme Neumayer est venue, je me rappelle, avec des fils de fer qu\u2019elle avait ramass\u00e9s, il a fallu que je les scanne ! N.B. : Mais sous forme de fils de fer ? J. : Oui, il a fallu que je les scanne pour faire les illustrations (N\u00b045 \u00ab\u00a0Oblique espace de la passion\u00a0\u00bb) ! R. : C\u2019est souvent \u00e9trange, nous on le voit avec nos yeux, bien s\u00fbr\u2026 N.B. : Faites-vous d\u2019autres revues similaires ?<\/span>
\nR. : Non ! C\u2019est la seule\u2026 (rires). On fait d\u2019autres revues, pour les mairies\u2026 Une fois, on a fait un truc, pour les \u00e9glises\u2026 J. : Oui, mais c\u2019\u00e9tait pas de l\u2019\u00e9trange… m\u00eame s’il y avait aussi beaucoup de textes.<\/span>
\nN.B. : Vous utilisez plusieurs encres ? R. : Oui, il y a une encre pour l\u2019int\u00e9rieur. Pour la couverture, c\u2019est la m\u00eame mais un peu plus allong\u00e9e en rouge.<\/span>
\nN.B. : La nouvelle pr\u00e9sentation de Cursives, avec les bandes verticales, ne vous pose pas de probl\u00e8me ?<\/span>
\nJ. : Non, mais il faut bien calculer, quand on fait des bords perdus, c\u2019est un peu plus compliqu\u00e9.<\/span>
\nN.B. : Et apr\u00e8s l’impression ? J. : Une fois imprim\u00e9e, il faut passer la revue au fa\u00e7onnier qui va couper, intercaler, coller, faire le dos carr\u00e9-coll\u00e9. C\u2019est lui qui la termine. Un dos carr\u00e9 coll\u00e9, \u00e7a demande une machine sp\u00e9ciale qu\u2019on n\u2019a pas et eux, c\u2019est leur m\u00e9tier (Fa\u00e7onnage : Derni\u00e8res op\u00e9rations qui, par pliage, d\u00e9coupe, assemblage, encartage, piq\u00fbre, couture, reliure, etc., donnent aux imprim\u00e9s leur forme d\u00e9finitive). N.B. : Combien de temps faut-il maintenant pour imprimer Filigranes ? J. : Je r\u00e9enregistre le CD en format Photoshop, cela prend pas mal de temps.Je monte les pages huit par huit pour les films. On fait une sortie imprimante. Pour sortir chaque film, il faut cinq minutes. Le travail le plus long, c\u2019est en pr\u00e9-presse, il faut six heures et puis six heures en machine. Le fa\u00e7onnier, lui, en a pour trois ou quatre heures : deux heures de pliage, une demi-heure pour encarter\u2026 Pour notre part, on travaille en fractionn\u00e9, parce qu\u2019on a d\u2019autres t\u00e2ches simultan\u00e9ment. On essaie de respecter le calendrier, de se coordonner avec le fa\u00e7onnier.<\/span>
\n <\/span><\/p>\n

\"\"Dans l\u2019imprimerie elle-m\u00eame<\/span><\/span><\/strong><\/h4>\n

R : Voici le film d’une couverture et les pages int\u00e9rieures. Il y a plusieurs pages sur le m\u00eame film et elle ne se suivent pas dans la num\u00e9rotation, cela se fait au montage et c\u2019est remis en ordre au fa\u00e7onnage. On appelle \u00e7a la position.<\/span>
\nN.B. : Quel \u00e2ge ont ces machines ?<\/span>
\nR. : Celle-ci ? 22 ans ! Ce sont des machines allemandes, increvables de marque Heidelberg. N.B. : Il n\u2019y a pas d\u2019\u00e9lectronique ?<\/span>
\nR. : Non, c\u2019est m\u00e9canique, avec des r\u00e9glages, des vis\u2026 C\u2019est plus costaud.<\/span>
\nN.B. : Vous arrivez \u00e0 allier un travail avec l\u2019informatique et l\u2019utilisation de ces machines ?<\/span>
\nR. : \u00e7a part de l\u2019ordinateur et \u00e7a va dans une flasheuse (Flashage : Travail qui consiste \u00e0 r\u00e9aliser des films ou bromures haute d\u00e9finition d’apr\u00e8s une disquette informatique, \u00e0 l’aide d’une photo-composeuse (PAO)) qui grave le film. On le d\u00e9veloppe, ce qui donne les transparents. Ces films passent sur l\u2019insoleuse (Insolation : en photogravure, exposition \u00e0 une source lumineuse d’un support photosensible \u00e0 travers et au contact d’un film). On fait des plaques. Dans l\u2019insoleuse, tout le texte appara\u00eet, tout le reste s\u2019en va. Puis, on r\u00e9v\u00e8le la plaque avec la d\u00e9veloppeuse et on la met sur la machine. On la pose sur le premier rouleau de la machine offset, elle s\u2019encre par dessous. D\u2019abord \u00e0 l\u2019endroit, \u00e7a se reporte \u00e0 l\u2019envers, sur un blanchet (En impression offset : feuille de caoutchouc plac\u00e9e sur le cylindre de transfert entre la plaque et le papier) et la feuille arrive, reprend l\u2019encre du blanchet et \u00e7a revient \u00e0 l\u2019endroit. \u2028C\u2019est le principe de l\u2019offset : \u00e0 l\u2019endroit, \u00e0 l\u2019envers, \u00e0 l\u2019endroit. Les feuilles sont prises par des pinces et sont aspir\u00e9es dans le bac de r\u00e9ception. Quand il y a plusieurs couleurs, on repasse \u00e0 chaque fois. R. : (montrant les casiers de caract\u00e8res typo) : J\u2019en ai la nostalgie, ligne \u00e0 ligne, mot \u00e0 mot, lettre \u00e0 lettre, les caract\u00e8res sont \u00e0 l\u2019envers\u2026<\/span>
\nN.B. : Ces machines, vous les entretenez vous-m\u00eame ?<\/span>
\nR. : Du mieux que je peux, pas autant que je le voudrais. Il faut les graisser, de temps en temps un technicien vient les r\u00e9gler, il y en a encore, mais on commence \u00e0 avoir des probl\u00e8mes. Mais elles tiennent bon !<\/span><\/p>\n

 <\/span><\/p>\n

Chez le fa\u00e7onnier<\/span><\/strong><\/span><\/h4>\n

X. : Dans le processus de fabrication, la phase pr\u00e9liminaire, c\u2019est la r\u00e9ception des documents imprim\u00e9s. Tous les travaux rentrent dans le circuit : d\u2019abord le massicot, qui nous permet d\u2019\u00e9galiser les feuilles, de les ramener \u00e0 un m\u00eame format. On utilise le massicot en d\u00e9but de pr\u00e9paration et en phase de finition. \u2028On place les documents sur table vibrante, appel\u00e9e aussi taqueuse, qui ram\u00e8ne toutes les feuilles au m\u00eame niveau, et on recoupe avec des taquets de contr\u00f4le. Ensuite, on arrive au pliage avec les machines \u00e0 plieuse : on plie deux fois, trois, quatre fois, suivant le nombre de pages du cahier. \u2028Apr\u00e8s le pliage, les documents repartent dans la cha\u00eene de fabrication : c\u2019est la reliure. Ils passent sur une assembleuse avec plusieurs casiers pour chaque volume, une colleuse en ligne puis la pose de couverture. On doit d\u00e9chiqueter le dos du volume, on fait du grecquage (Entaillage des pages d’un c\u00f4t\u00e9 dos pour am\u00e9liorer la r\u00e9partition et la prise de la colle et pouvoir fa\u00e7onner sans couture ) pour que la colle p\u00e9n\u00e8tre bien dans le volume. Ce sont des colles thermofusibles \u00e0 180\u00b0. \u2028Le dos du bouquin est enduit de colle, la couverture se positionne et est envoy\u00e9e automatiquement dans la relieuse. Ces machines produisent six mille volumes \u00e0 l\u2019heure. Les volumes – une fois la colle refroidie – passent sur un massicot \u00e0 trois lames sp\u00e9cialement adapt\u00e9 pour couper les trois faces du volume et supprimer les d\u00e9bords. \u2028Ce sont des machines de fabrication suisse. Voil\u00e0 notre travail.<\/span>
\n <\/span><\/p>\n

L’envoi postal<\/span><\/strong><\/span><\/h4>\n

M.N. : Les num\u00e9ros r\u00e9ceptionn\u00e9s sur une palette, il s’agit de les mettre sous pli. C’est le travail d’un jour environ. D’abord le tirage des \u00e9tiquettes autocollantes, arp\u00e8s v\u00e9rification des enregistrements des derniers abonnements. Deux types d’\u00e9tiquettes : les abonnements \u00e0 jour, les fins d’abonnement qui re\u00e7oivent un petit mot manuscrit pour les inviter \u00e0 reprendre. Puis le passage \u00e0 la poste, l’achat des timbres (gymnastique infernale : il n’existe pas de timbre autocollant au tarif \u00e9copli inf\u00e9rieur \u00e0 100 g !) De savants calculs pour conna\u00eetre le tarif exact pour les destinations lointaines\u2026 Mise sous pli, tri selon les destinations, et enfin, ouf ! Dans la boite aux lettres de grandes dimensions…  <\/span>
\n <\/span><\/p>\n

Ce Cursives tout entier laborieux\u2028 a \u00e9t\u00e9 r\u00e9alis\u00e9
\npar Nicole Brachet \u2028avec le concours d’Odette et Michel Neumayer<\/span>
\n <\/span>
\n <\/span><\/p>\n

Naissance d’un num\u00e9ro
\n(Fran\u00e7oise Salamand-Parker)<\/span><\/h3>\n

Je suis un petit texte
\n<\/span>Tout petit mais je tiens sur mes jambes \u2028Je peux marcher
\nJe voudrais aller m\u2019accrocher sur une page de Filigranes
\nMais mon papa me dit que je ne suis pas pr\u00eat
\nTous les jours il m\u2019habille
\nMe d\u00e9shabille
\nMe rhabille avec d\u2019autres couleurs \u2028Il me brosse les cheveux
\nPr\u00eat pas pr\u00eat
\nEnfin ouah ! un beau jour \u2028Il m\u2019envoie
\nA Filigranes
\nJe saute dans la bo\u00eete aux lettres
\nJ\u2019attends le facteur
\nQu\u2019il me prenne et qu\u2019il m\u2019emm\u00e8ne
\nJ\u2019atterris sur une table
\nOn me met dans un dossier bleu \u2028Ouah !
\nOn est vachement nombreux
\nDans cette turne
\nJe me fais des tas de copains
\nNous les textes on se comprend \u00e0 demi-mot
\n<\/span>Un jour quelqu\u2019un me prend dans ses mains \u2028Ouah !
\nQuelqu\u2019un me lit
\nJe bombe le torse
\nJe fais le beau
\nMon papa serait fier
\nL\u2019aventure commence on dirait
\nUn regard me lit
\nMe pousse sur une table avec mes copains textes
\nOn me prend on me pose
\nTous ces yeux sur moi
\nJamais
\nDans mes r\u00eaves les plus fous\u2026
\nJe n\u2019aurais imagin\u00e9 \u00e7a
\nOn me met un num\u00e9ro sur le dos
\nC\u2019est une course de chevaux ?
\nJe demande aux copains
\nNon aujourd\u2019hui ils te changent de pile
\nIl y a ceux qui connaissent ce processus
\nParce qu\u2019ils ont d\u00e9j\u00e0 \u00e9t\u00e9 sur la table
\nPlusieurs fois \u2028Il y en a qui sont en dixi\u00e8me semaine \u2028Ouah ! super !
\nJ\u2019ai \u00e9t\u00e9 choisi
\nOn me ram\u00e8ne dans la maison des livres
\nPr\u00e8s de la chemin\u00e9e
\nDans un dossier bleu
\nJe ne sais pas trop ce qui va advenir de moi
\nOn me d\u00e9shabille encore
\nJe vais encore changer d\u2019habit
\nLe papier recycl\u00e9 que mon papa avait choisi
\nJe vais entrer en m\u00e9moire \u2028Informatis\u00e9, les copains, qui l\u2019e\u00fbt cru ?
\nMoi qui ai \u00e9t\u00e9 \u00e9crit avec un crayon de papier
\nMon nouveau p\u00e8re s\u2019\u00e9nervait
\nQuand ma nouvelle m\u00e8re lui expliquait
\nComment changer mes chaussettes
\nJe devenais cybern\u00e9tique les potes
\nJe suis ressorti tout neuf
\nAvec des blancs comme de longues inspirations
\nEn haut et en bas
\nEnsuite j\u2019ai repass\u00e9 un examen
\nMais cette fois-ci au milieu des bouteilles de vin
\nOn m\u2019a mari\u00e9 avec un texte que je ne connaissais ni d\u2019Eve ni d\u2019Adam
\nMais plut\u00f4t sympa
\nC\u2019est vrai qu\u2019on allait bien ensemble
\nApr\u00e8s que tous les mariages ont \u00e9t\u00e9 faits
\nEt sanctifi\u00e9s
\nLes gens autour de la table ont bu un dernier verre
\nCa y est, le montage est fait (…)
\nC\u2019est alors qu\u2019on m\u2019a emmen\u00e9 chez l\u2019imprimeur
\nOn m\u2019a pass\u00e9 dans une nouvelle machine
\nUn peu comme \u00e0 l\u2019h\u00f4pital
\nDe scanner en radio<\/span><\/p>\n

Fran\u00e7oise Salamand-Parker<\/span><\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

Un entretien \u00e0 plusieurs voix r\u00e9alis\u00e9 par Nicole Brachet rend compte des premiers temps de la fabrication. Celle est aujourd’hui num\u00e9rique.   Le travail r\u00e9dactionnel reste en revanche depuis les d\u00e9buts le m\u00eame. Fruit d’une \u00e9laboration collective, Filigranes passe par diff\u00e9rentes phases de conception mais aussi de fabrication. Nous voudrions rep\u00e9rer, \u00e9voquer et analyser ces […]<\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":0,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"footnotes":""},"categories":[17],"tags":[],"_links":{"self":[{"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/1314"}],"collection":[{"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=1314"}],"version-history":[{"count":10,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/1314\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":1332,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/1314\/revisions\/1332"}],"wp:attachment":[{"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=1314"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=1314"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=1314"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}