![\"\"](\"http:\/\/filigraneslarevue.fr\/wp-content\/uploads\/2020\/04\/Capture-d\u2019e\u0301cran-2020-04-24-a\u0300-19.15.32.png\")
Fen\u00eatre ouverte sur la vie et les projets des cr\u00e9ateurs, Cursives est l\u2019occasion de rencontrer ce que Jean Dubuffet appelle des \u00ab\u00a0Les hommes du commun \u00e0 l\u2019ouvrage\u00a0\u00bb.<\/strong><\/p>\nLa rubrique Cursives<\/em><\/strong> s\u2019est impos\u00e9e \u00e0 Filigranes d\u00e8s le num\u00e9ro vingt-deux. Elle est n\u00e9e du d\u00e9sir de mettre en lumi\u00e8re les r\u00e9flexions, les motivations, les \u00e9tudes et travaux pr\u00e9paratoires qui construisent les textes donn\u00e9s \u00e0 lire dans la revue et que ceux-ci ne laissent pas toujours soup\u00e7onner.<\/p>\n Personne ne peut faire l\u2019\u00e9conomie d\u2019une interrogation sur le sens de son activit\u00e9 dans une soci\u00e9t\u00e9 donn\u00e9e. La raison d\u2019\u00eatre d’une cr\u00e9ation, qu’elle rel\u00e8ve ou non de l’\u00e9criture, r\u00e9side sans aucun doute dans la conscience que le cr\u00e9ateur a de sa propre finitude mais aussi dans le bonheur qu\u2019il peut \u00e9prouver \u00e0 lib\u00e9rer ses r\u00eaves, \u00e0 jouer \u00e0 sa mani\u00e8re avec le langage, \u00e0 rencontrer autrui \u00e0 travers ce qu’il produit et publie\u2026<\/p>\n Dans Cursives<\/em><\/strong> l\u2019\u00e9criture se fait t\u00e9moignage. Si tout acte de cr\u00e9ation exige un certain retranchement, une certaine solitude, il est tout autant d\u00e9sir de communiquer, besoin de partager, aspiration de laisser des traces. Cursives<\/em><\/strong> r\u00e9pond \u00e0 cette demande. Son ambition est de contribuer \u00e0 la mise en patrimoine de ce qui fait la face cach\u00e9e de l’acte de cr\u00e9ation, une richesse en filigrane.<\/p>\n Si les th\u00e8mes trait\u00e9s n\u2019entrent pas toujours en r\u00e9sonance directe avec la probl\u00e9matique du num\u00e9ro, ils ont en revanche la caract\u00e9ristique commune de mettre en \u00e9vidence l\u2019engagement de sujets impliqu\u00e9s dans l’invention cr\u00e9ative, dans la conqu\u00eate et le partage de savoirs nouveaux. On y d\u00e9couvre donc souvent \u00e0 quel point celui ou celle qui s\u2019investit dans la cr\u00e9ation \u00e9volue dans ses perceptions et connaissances, dans ses points de vue et dans ses raisonnements.<\/p>\n La volont\u00e9 d\u2019ouverture qui s’affirme dans Cursives<\/em><\/strong> a pour corollaire que soient aussi interrog\u00e9s d’autres domaines de cr\u00e9ation que la po\u00e9sie. Qu’il s’agisse des arts plastiques, des arts de la sc\u00e8ne, de la musique ou de l’\u00e9laboration d\u2019\u00e9crits non po\u00e9tiques, c’est l’exp\u00e9rience de personnes qui, pour certaines, ne participent pas toujours \u00e0 la revue, qui est sollicit\u00e9e.<\/p>\n Et puis, bien cal\u00e9e au centre de la revue, Cursives<\/em><\/strong>, avec son langage dialogu\u00e9, voire discursif, a quelque chose d\u2019une pause, d\u2019une digression dans le cours de la mati\u00e8re litt\u00e9raire dense des textes po\u00e9tiques.<\/p>\n Les trente sept entretiens parus depuis l\u2019origine auraient constitu\u00e9 un ensemble trop imposant pour figurer ici. Dix-huit d’entre eux ont donc \u00e9t\u00e9 choisis et regroup\u00e9s sous quatre th\u00e8mes essentiels.<\/p>\n <\/p>\n Engagement du sujet dans la cr\u00e9ation<\/b><\/span><\/p>\n \u00ab\u00a0Une entr\u00e9e tardive en \u00e9criture\u00a0\u00bb<\/a><\/strong> \u00ab\u00a0La langue, comme un fleuve…\u00a0\u00bb<\/a><\/strong> \u00ab\u00a0Je n\u2019avais r\u00e9alis\u00e9 que j\u2019aurais pu apprendre \u00e0 mon \u00e2ge\u00a0\u00bb<\/a> <\/strong>Entretien avec Claudette Berthon. \u00ab\u00a0Une singuli\u00e8re envie de produire\u00a0\u00bb<\/a> \u00ab\u00a0\u00c9crire\u00a0\u00bb<\/a> <\/p>\n L\u2019\u00e9criture et le social <\/strong><\/span><\/p>\n \u00ab\u00a0La femme de l\u2019\u00e9crivain\u00a0\u00bb<\/a> \u00ab\u00a0Le travail de l\u2019\u00e9crit\u00a0\u00bb<\/a> \u00ab\u00a0Une po\u00e9sie politique : pr\u00eater sa voix \u00e0 d\u2019autres\u2026 \u00ab\u00a0<\/a> <\/strong>Entretien avec Bernard Morens \u00ab\u00a0Ecrivain public et biographe\u00a0\u00bb<\/a> <\/p>\n D\u00e9placement<\/strong><\/span><\/p>\n \u00ab\u00a0Construire des significations \u00e0 des mots existants\u00a0\u00bb <\/a> <\/strong>Entretien avec Teresa Assude \u00ab\u00a0Entonner quelques airs\u00a0\u00bb<\/a> \u00ab\u00a0Traductrice\u00a0\u00bb<\/a> \u00ab\u00a0Dans l\u2019entre-deux des langues\u00a0\u00bb<\/a> \u00ab\u00a0La chanson, un art de la concision\u00a0\u00bb<\/a> <\/p>\n Mettre sur la place publique<\/strong><\/span><\/p>\n \u00ab\u00a0Le polar : une autre fa\u00e7on d\u2019\u00e9crire l\u2019histoire\u00a0\u00bb<\/a> <\/strong>Entretien avec Ren\u00e9 Merle \u00ab\u00a0La photo \u00e0 hauteur d’homme\u00a0\u00bb<\/a>
\nEntretien avec Marie-Christiane Raygot.
\n(N\u00b028)<\/p>\n
\nEntretien avec Robert Amat
\n(N\u00b030).<\/p>\n
\n(N\u00b035)<\/p>\n
\n<\/strong>Entretien avec Christiane Rambaud, plasticienne.
\n(N\u00b048)<\/p>\n
\n<\/strong>Entretien avec Marie-Fran\u00e7oise Bela\u00efzi
\n(N\u00b056)<\/p>\n
\n<\/strong>Entretien avec Aline Autin-Grenier
\n(N\u00b033)<\/p>\n
\n<\/strong>Entretien avec Bernard Pelegrin
\n(N\u00b034)<\/p>\n
\n(N\u00b046)<\/p>\n
\n<\/strong>Entretien avec Marie-Christine Ingigliardi
\n(N\u00b054)<\/p>\n
\n(N\u00b022).<\/p>\n
\n<\/strong>Entretien avec Agn\u00e8s Petit
\n(N\u00b026)<\/p>\n
\n<\/strong>Entretien avec Myrto Gondicas
\n(N\u00b042)<\/p>\n
\n<\/strong>Entretien avec Lothar Weber
\n(N\u00b043)<\/p>\n
\n<\/strong>Entretien avec Christian Alix
\n(N\u00b052)<\/p>\n
\n(N\u00b049)<\/p>\n
\n<\/strong>Entretien avec Patrick Massa\u00efa, photographe (N\u00b053)<\/p>\n