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Une année particulières – FILIGRANES, revue d'écritures (Écrire en Provence) http://filigraneslarevue.fr Faire de l'écriture un bien partagé Sat, 30 Oct 2021 10:31:51 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.4 http://filigraneslarevue.fr/wp-content/uploads/2020/03/logo_fili-1.jpg Une année particulières – FILIGRANES, revue d'écritures (Écrire en Provence) http://filigraneslarevue.fr 32 32 N°101 « 1.0.1 » – vol.3 – 2019 – (Une année particulière ) http://filigraneslarevue.fr/2019/05/25/1-0-1-une-annee-particuliere/ http://filigraneslarevue.fr/2019/05/25/1-0-1-une-annee-particuliere/#respond Sat, 25 May 2019 19:51:44 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1522 1.0.1

Une année particulière s’achève. Le 100 est derrière nous et nous voilà soudain ballottés entre les espaces et les temps. Entre hier et demain, c’est sur une ligne de crête que nous écrivons.

1.0.1

À l’image même du titre composé de chiffres seulement – 1.0.1 – le passage est incertain. Des points les séparent. Le code est abscons. Il s’étire à l’infini tel un piano sans queue ni tête. Blanches, noires, noires, blanches, la série est peut-être sans fin. Le bonheur de l’invention, de la charge humoristique, du mea culpa seront-ils au rendez-vous quand plus rien ne borde rien ?

1.0.1

Imaginons. Dénombrons. Le « un » ! La barre serait verticale comme un drapeau au fronton des écoles, le toupet vissé sur la rectitude. Avant était limpide, si beau, si doux… proclamerait-il et de suggérer que seul vaudrait de renouer avec les âges d’or. Que rien en elle ne devrait exister hormis les regrets éternels. Qu’à l’instar des fleurs fanées, ceux-ci couvrent enfin le double espace des textes et des cimetières ! Que Le monde d’hier (1) serait le dernier horizon. Écrire, se retirer sur l’Aventin, les bras ballants, et jouir des derniers soubresauts d’un monde crépusculaire ?

1.0.1

Le « zéro » ! Trompeuse affabilité du rond. Si c’est de numération qu’il s’agit, oui, la position est prise. Numérique, l’horizon est là, il est voilé. L’inquiétude est encore bonhomme, mais justifiée. Sous l’apparence de l’ancien, celle des times, new gothic, garamond se glissent les nouveaux films catastrophes, toutes sortes de bandes annonces se répandent sur écrans, tablettes et téléphones où les forêts se consument, les glaciers s’effondrent, les oiseaux se taisent, l’humain se déshumanise.

Feuilletonnée en modernes kevlar, en techno sanguinolentes – est-ce là, la moderne modernité ? -, soir après soir, l’apocalypse est annoncée. C’est la dernière saison, nous annonce la chaine. L’ultime streaming, nous dit le bouquet. Puis viendra l’écran blanc, ou bleu, ou gris. En attendant, n’oubliez pas de payer votre abonnement !

1.0.1

Voulons-nous y croire à ce point ? Y croyons-nous vraiment ? Ne sommes-nous réduits – dernière jouissance – qu’au tranchant de la hache, au paradoxe de la double imposture : la position dépressive, tristesse et perte d’objet d’un côté ; le sentiment de persécution de l’autre, une délectation morose devant la moderne et désormais numérique colapsologie ?

1.0.1

Non, nous n’avons pas oublié que depuis toujours, écrire, c’est lutter avec l’ange. C’est faire naître sous les mots ce qui nous agite et nous envahit parfois. Que rompre d’avec la doxa est la quête. Que les pas de côté, qu’à nos risques et périls, dans le silence des chambres, dans le brouhaha des bistrots, nous tentons, sont tremblement toujours : une intimité exposée, offerte et refusée, le risque assumé, à portée de plume et de crayon.

Non, nous ne sommes pas pris en tenaille. De texte en texte, malgré les apparences parfois, nous ne cédons rien. Si nous osons une fois de plus fictions, poèmes, pense-bête, voire lamentos, s’il arrive même que nous nous délections d’images et de faux semblants, c’est que nous savons que répétition vaut aussi création. « Je suis un homme ; je considère que rien de ce qui est humain ne m’est étranger (1). » Je dis, je redis. Écrivant, je répète, je dessine l’objet et, ce faisant, le mets à distance.

Ce que nous produisons et produirons demain encore ? Quelques savoirs sur le monde certes, mais bien plus, une fraternité en écriture où les points ne séparent pas, où mots très simplement font ciment mais ne dressent aucun mur entre passé, présent et futur.

En accepterons-nous ici l’augure au moment où Filigranes passe le cap du « cent » ?

Filigranes (MN)

 

(1) On pense aux grands romanciers du siècle passé, de Stephan Zweig (« Le monde d’hier ») à Joseph Roth, de Thomas Mann à Marcel Proust.
(2) Térence.

 

 

 

 

LES TEMPS MODERNES

Didier BAZILE,Les robots
Chantal ARAKEL, Connectée, déconnectée
Natalia VIKHALEVSKY, Un rêve
Olivier BLACHE, Vos papiers
Paul FENOULT, Si tentant
Chantal BLANC, Où va l’humain
Jeannine ANZIANI, Trop galère

 

LA RÈGLE DU JEU

Agnès PETIT, Recréation
Anne-Marie SUIRE, La net attitude
Claude BARRÈRE, Toi
Teresa ASSUDE, Impressions du code

CURSIVES

« Faux semblants », un travail photographique dans les parages de l’écrivain argentin Adolfo Bioy Casares. Carte blanche à Bernard JOSEPH, photographe autodidacte et auteur animateur d’ateliers.

En téléchargement

 

ON ACHÈVE BIEN LES ROBOTS

Jean-Jacques MAREDI, Plus belle, ma vie sur FB
Georges XUEREB, 010101010, etc.
Gislaine ARIEY, Et puis quoi encore ?

 

LA GRANDE ÉVASION

Xavier LAINÉ, De l’importance de la marge
Annie CHRISTAU, Désapprendre
Claude OLLIVE, Un chemin particulier
Françoise SALAMAND-PARKER, Sauve qui peut
Arlette ANAVE, Ne vous transformez pas en spam
Michel NEUMAYER, No trespassing
Jean-Charles PAILLET, De jour comme de nuit
Michèle MONTE, Les serveurs

Les illustrations

Couverture, Cursives et pages 16 & 41 –
de ce numéro sont de Bernard JOSEPH

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N°100 « 100% création » – vol 2 – (2019 Une année particulière) http://filigraneslarevue.fr/2019/04/02/1133-2/ http://filigraneslarevue.fr/2019/04/02/1133-2/#respond Tue, 02 Apr 2019 21:45:41 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1133

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Edito
(« Une année particulière » Vol. 2) 
(2018)

« Le poète achemine la connaissance du monde
dans son épaisseur et sa durée, l’envers lumineux de l’histoire
qui a l’homme pour seul témoin. »
Édouard Glissant

 

On ne célèbre pas tous les jours un anniversaire de la sorte. On ne calcule pas à tout moment le nombre de pages publiées et les auteurs rassemblés. On ne revisite pas à chaque instant l’écheveau des thèmes, des problématiques, des pistes. Quand la date fatidique survient, quand le chiffre rond apparaît, on est plutôt bouche bée. Des visages défilent. Des impressions reviennent. Des rencontres faites, des rendez-vous pris, des paroles remontent à la conscience comme autant de bulles. Évanescentes, elles éclatent mais demeure l’embarras : « à quoi bon » et « que faire de tout cela » ? On cherche alors quelque parade, un argument, une raison majeure et on replonge, on compulse, on tourne à nouveau les pages, on se remet à l’écoute de ce qu’on avait fini par oublier. Et surgissent…

… Le plaisir du texte dont, énigmatique, Barthes (1) dit  (il pense au lecteur) « ne jamais s’excuser, ne jamais s’expliquer (…) Je détournerai mon regard, ce sera désormais ma seule négation ». Car enfin, nous-mêmes face à la pile, quels autres choix assumer sinon le refus des ingérences, nous émanciper du diktat du « tout lire », « du tout prendre, tout comprendre, d’une seule bouchée » ? Revendiquons l’opacité. Plaidons le droit à picorer. Prélevons sans vergogne : oui, ceci ? Peut-être cela ? Mais encore… déjà rassasiés ? Nous voilà fine bouche et fiers de l’être, car oui, face au Texte nous sommes libres, en effet !

… Le bonheur des compositions. De page en page et en numéro des fils se tissent. Des textes se répondent. Nus comme des vers, ils se tortillaient encore sur la page, nos mots. À présent ils se vêtent, se parent, s’offrent et acceptent de se répondre. Chaque cahier, chaque numéro se fait alors tout à la fois refuge et tremplin. Pour l’enfant-texte que nous avions produit, pour l’orphelin abandonné dans le rébus de ses pauvres mots, c’est un royaume qui s’ouvre. Alors, nous-mêmes, écrivants à peine sortis du tourment des langues, pris encore en tenaille entre vivre et écrire, exposés au dépareillé, alors seulement apparaît à nos yeux qu’enfin un sens possible puisse s’épingler au revers des vestons et orner, tel un fragile bijou tout juste poli, ce que nous avions produit.

… Une culture pour aujourd’hui. Emboités, inclus, mélangés, les poèmes, les entretiens, les photos se configurent alors en tapis. Tour à tour rêche, moelleux, profond, léger sous le pas. Recel de tant d’aveux, cet imaginaire textile les abrite, les conserve, les cache mais nul soupçon en lui de déco ou d’égotisme, rien de plus que mille façons de vivre et de rêver, de souffrir parfois mais chaque fois, à nos yeux, d’espérer aussi… et c’est beaucoup déjà.

De l’humaine culture, il ne nous confie encore que créer est un travail patient ! Que par delà les espaces et les temps créer nous relie ! Créer jamais ne hiérarchise, ne trie ni n’exclut mais seulement accueille… et c’est beaucoup déjà.

… « une tombe au creux des nuages » (1) pour celles et ceux qui ne sont plus parmi nous, car « il y a dans la mémoire quelque chose qui pense l’oubli »(3) et le panse, d’anciens temps, des amours que l’on a reçues, des visages que l’on a connus, une ouate précieuse, un zéphyr, un infini sans bord, un ciel au-delà du temps.

Alors, sommes-nous toujours 100% création ?
Le serons-nous encore longtemps ? Oui !
Cette addiction, ce merveilleux pari, ce pacte faustien,
pour toutes ces raisons, c’est notre avenir, c’est demain déjà.

encore un jour… encore un soir … encore texte…
une nuit encore… avant demain…

Filigranes (MN)

 

1) Roland Barthes, Le plaisir du texte, Seuil
(2) Jorge Semprun, Un tombe au creux des nuages, Champ
(3) Maurice Olender, Un fantôme dans la bibliothèque, Seuil

 



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Sommaire

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N°99 « Vers le cent » – Vol 1 – 2018 – Une année particulière http://filigraneslarevue.fr/2018/03/25/vers-le-cent-une-annee-particuliere-vol-1/ http://filigraneslarevue.fr/2018/03/25/vers-le-cent-une-annee-particuliere-vol-1/#respond Sun, 25 Mar 2018 20:40:52 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1534  

 

« Vers le 100 »

« Une année particulière » vol 1 (2018)

 

 

 

 » Car enfin qu’est-ce que l’homme dans la nature ?
Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant,
un milieu entre rien et tout. »
Blaise Pascal

Longtemps, nous avons cru que la terre était plate et aujourd’hui encore certains le prétendent. Les mêmes pensent tout autant que le soleil tourne autour de nous.
Juste avant 2000, nous avons été quelques-uns à croire que tout allait changer. Les uns prédisaient le grand bug, d’autres pensaient qu’incapables de compter juste, nos ordinateurs nous planteraient dans un XXème sans fin !
Entre ruptures et continuités, que savons-nous du temps ? Que retrouvons-nous en Filigranes, de numéro en numéro, de série en série : tant de visages, des textes, de paroles ! Il en est qui reviennent comme boomerangs. Ils portent encore si fort le parfum des non-dits, les masques qui exhaussent les rêves, les désirs enfouis qui s’avouent, les colères aussi qui se drapent. D’autres, que nous pensions perdus, soudain prennent de nouveaux atours et font tremplin.

Lors d’un récent séminaire préparant le prochain numéro – le 100 – nous avons ainsi renoué avec le grain des pages, avec leurs teintes et leurs typos. Mais, parce l’événement n’est pas que numérique, voire numérologique, nous avons surtout voulu comprendre si changer de rang, passer des dizaines à la centaine métamorphosait notre désir de langue, de mots, d’imaginaire.
Certes la nostalgie, valeur stable aux quatre saisons des poètes, imprègne ce numéro. Nous y cédons sans honte ni culpabilité tant elle nous installe en humanité. L’écriture la nourrit et c’est bien là, à nulle autre pareille, sa richesse.
Mais l’enfance aussi revient au galop. D’elle, nous tenons l’infini potentiel des séries et ce paradoxe d’étalonner ce qui pourtant, par nature, est sans fin.
Mais encore la ronde des époques et des générations : elle assigne une place et oblige au choix.
Que rien cependant ne nous détourne d’inventer demain ! Le monde bouge. Il se tord parfois et notre créativité est peut-être, comme jamais auparavant, requise pour que soit démentie la phrase : « À quoi bon des poètes en des temps si troublés ?(1) »
Oui, nous passons un cap, mais le désir d’écriture reste et la langue, les langues sont notre commun. Qu’ils persistent à occuper les cœurs et les esprits ! Qu’ils nous questionnent, tant, à travers eux, se prouvent et s’éprouvent les vies !

Filigranes (M.N.juillet 2018)

 

(1) Friedrich HÖLDERLIN (1770 – 1848) dans l’élégie Pain et vin. À cette question formulée en 1800, le poète répond trois ans plus tard : « Les poètes fondent ce qui demeure » (cf. Souvenirs / Andenken, 1803) (source http://www.kristeva.fr/a-quoi-bon-des-poetes.html)
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————-

 

Sommaire

Éditorial (M.N.)

ENTREZ DANS LA RONDE

Olivier BLACHE Longtemps, j’ai compté les étoiles
Françoise SALAMAND-PARKER Baisers en revue
Arlette ANAVE Les enfants nous tuent
Claude OLLIVE Souvenirs d’enfance
Agnès DOLIGEZ Jamais deux sans quoi ?
Chantal BLANC De-ci de-là vers le cent

 

FACE AU TEMPS

Paul FENOULT À contre-courant
Annie CHRISTAU Il sera trois fois
Jean-Charles PAILLET Aucune voix
Jean-Jacques MAREDI Manque tout le reste
Antoine DURIN Le calcul de la mort
Chantal ARAKEL Envolée

 

CURSIVES
Thierry HAMY, sculpteur, poète, peintre et calligraphe
Un entretien autour d’une « passion pour la beauté » aux
cent visages et plus…

Lire l’entretien… 
Thierry HAMY, sculpteur, poète, peintre et calligraphe

 

l'atelier

 

ÉLAN

Nathalie PALAYRET Tu ne connais pas ce jour-là
Élodie LOUSTOU Avant toute lumière
Michel NEUMAYER Le temps qu’il fera
Xavier LAINÉ Il y aura encore de belles aurores

Régine CARNAROLI Partion fusielle
Melanie NOESEN Ode an den Sand
Teresa ASSUDE Traversées

 

KAÏROS

Marie-Noëlle HOPITAL Un lâcher de ballons
Anne-Marie SUIRE Écoute
Michèle MONTE Chemin de vie
Ferrucio BRUGNARO Credo che

Graphismes de Thierry HAMY

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