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Uncategorized – FILIGRANES, revue d'écritures (Écrire en Provence) http://filigraneslarevue.fr Faire de l'écriture un bien partagé Mon, 26 Feb 2024 13:39:08 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.4 http://filigraneslarevue.fr/wp-content/uploads/2020/03/logo_fili-1.jpg Uncategorized – FILIGRANES, revue d'écritures (Écrire en Provence) http://filigraneslarevue.fr 32 32 Les séminaires de Filigranes http://filigraneslarevue.fr/2024/02/26/les-seminaires-de-filigranes/ http://filigraneslarevue.fr/2024/02/26/les-seminaires-de-filigranes/#respond Mon, 26 Feb 2024 13:39:08 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=2115 Depuis fort longtemps la revue tient trois par ans ses séminaires, le premier en janvier, les suivants en mai et en septembre de chaque année. Ses moments de recherche et de partage sont ouverts à toutes et tous.

 

Un séminaire comporte en général plusieurs temps : un retour sur le dernier numéro paru ;  un temps de lecture des textes reçus pour le numéro suivant ; un atelier consacré au numéro qui paraitra un peu plus tard encore.

Un temps enfin consacré à rendre la revue plus visible, que ce soit à travers son site, par des lectures en librairie ou dans des musées.

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Maryvonne Paul nous a quitté à l’automne 2022 http://filigraneslarevue.fr/2022/11/27/maryvonne-paul-nous-a-quitte-a-lautomne-2022/ http://filigraneslarevue.fr/2022/11/27/maryvonne-paul-nous-a-quitte-a-lautomne-2022/#respond Sun, 27 Nov 2022 17:48:33 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1993 Enseignante, psychanalyse, porteuse de poésie et soucieuse de la vie mentale des enfants Maryvonne, notre amie de si longtemps a des années durant travaillé à la maison du Vallon à Marseille.

(Un hommage lui est rendu ici :
https://advitam.fr/app/memoire/maryvonne-paul-1943-2022/hommages)

 

 

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Saison d’émancipation – Nos éditos http://filigraneslarevue.fr/2022/10/11/saison-demancipation-nos-editos/ Tue, 11 Oct 2022 14:18:19 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1987 Ces textes sont consultables sur le site https://issuu.com/cmix/docs/saisons-demancipation?mode=a_p

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Jean Amado ? J’ai dû le rencontrer en 1950 chez René Benlisa – Entretien avec Francis Finidori http://filigraneslarevue.fr/2020/05/23/jean-amado-jai-du-le-rencontrer-en-1950-chez-rene-benlisa-entretien-avec-francis-finidori/ http://filigraneslarevue.fr/2020/05/23/jean-amado-jai-du-le-rencontrer-en-1950-chez-rene-benlisa-entretien-avec-francis-finidori/#comments Sat, 23 May 2020 16:59:21 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1473 Cursives 67
Entretien avec Francis Finidori
(c) (Photos Francis Finidori – Tous droits réservés)

Jean Amado ? J’ai dû le rencontrer en 1950 chez René Benlisa. À l’époque, je travaillais sur les quais de Marseille et un jour, en rentrant à pied, je trouve un petit cube en maçonnerie. Il y avait là un café dont les murs étaient constellés de ganches, en ex-voto. Ces instruments de dockers étaient engagés contre quelques verres. Le patron servait les pastis avec des brocs en forme de phallus, il n’était pas peu fier de ces pièces uniques. Je vois aussi des peintures d’une dureté, d’une fermeté qui m’ont fait penser à Artaud.
– C’est mon fils, dit le patron.
– Je peux le rencontrer ?
Après un premier contact, par téléphone, il m’invite à déjeuner du côté de Saint-Marc Jaumegarde…  Et je découvre une production encore différente, des projets de céramique… On devient amis.
Il me présente Amado. On ne s’est jamais plus quitté.

 

 

La Rencontre

Filigranes : Comment as-tu eu le projet de ce livre ?

F. F.: Après un intermède aux Beaux Arts, j’ai eu envie de faire de la photo et je suis allé dans une école en Sarre en 1954. J’y suis resté un an. Autour de moi, les espaces de la langue et de l’écriture étant déjà occupés, je me suis mis à la photographie et me suis retrouvé à faire les photos des catalogues d’exposition d’Amado. 
On me demandait souvent des textes, le premier a été une interview par Jean-François Jaeger, directeur de la Galerie d’art Jeanne Bucher à Paris. Je suis devenu presque naturellement, le déposi-taire de l’art de Jean Amado, de son œuvre.
Quand j’ai rencontré Jean, il ne s’exprimait pas sur sa production, mais peu à peu, pendant de longues années, nous en avons parlé ensemble. Il travaillait à un paysage qui ne finirait jamais, toujours en train de s’agrandir… Plein d’une énergie irrépressible, la dérive des continents… Contrairement au Land Art, Jean ne s’emparait pas du paysage, il le créait.
J’ai souvent collaboré au montage de ses expositions avec lui. On était trois ou quatre. A l’étranger, les salles d’expositions restent ouvertes au public pendant l’installation. Parfois, un visiteur entrait et demandait si l’artiste allait venir… Comment aurait-on pu deviner que cet homme en salopette rouge… était l’artiste ? Jean était un homme d’une grande simplicité.

Filigranes :  A quel moment ce projet de livre catalogue est-il devenu plus concret ?

F. F.: En 1997, La ville d’Aix-en-Provence m’a demandé d’organiser une exposition. Ce fut « Jean Amado, trente ans de sculpture ». On a couvert la ville entière. On était trois commissaires. Je me suis beaucoup investi.        
Ensuite, en 2004, le Rectorat d’Aix- Marseille a institué une année Amado. J’ai conçu une mallette pédagogique. J’ai fait des visites commentées, des ateliers, des visites de l’atelier… J’avais accompagné 3700 personnes ! Un vrai travail de terrassier.
Aussi, quand la ville d’Aix-en-Provence a fait entrer Amado au patrimoine, je suis devenu « l’officiel du sujet », naturellement !
La ville d’Aix a pris conscience, au fil des années, que le catalogue raisonné de l’œuvre de Jean, manquait. Comme elle me deman-dait des interventions, en contre-partie, j’ai demandé le financement du catalogue. Aussitôt dit, aussitôt fait.
Mais en 2005-2006, Madame le Maire liquide mes deux interlocuteurs lettrés. La Directrice des musées et le Directeur du patrimoine me reçoivent longuement, prêts à reprendre le flambeau. Un tour de table financier avec d’autres partenaires institutionnels et un rendez-vous en novembre 2006 apportent les certitudes nécessaires à sa réalisation.

 

 

Lire la suite de l’entretien…

Cursives 67

 

      

 

 

     
 
 
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À propos du fragment http://filigraneslarevue.fr/2020/05/21/a-propos-du-fragment/ http://filigraneslarevue.fr/2020/05/21/a-propos-du-fragment/#respond Thu, 21 May 2020 21:03:38 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1333 « L’homme et sa création sont sans âge, sans vieillissement et sans usure. »
Marcel HANOUN (cinéaste)
« Contre la censure de velours »
Le Monde Diplomatique Avril 1994

 

Juin 2005
Un texte paru dans la revue
Dialogue N° Spécial Poésie

 

 

Dès juin 1984, dans le premier numéro de « Filigranes » vous posez la problématique du fragment, que vous formalisez ensuite comme « une alternative plausible et stimulante à la désaffection des genres littéraires traditionnels »

Dans le numéro 2 de la revue, vous posez l’écriture comme « recherche d’un destinataire au-delà de toute adresse ». Aujourd’hui dans la jungle de l’universel discours, ces deux voies s’avèrent toujours aussi fécondes, est-ce optimisme de notre part ? » Certes, de nombreux textes de la littérature contemporaine nous invitent à une lecture par fragments, fractions, bribes et autres découpes. Or il n’y a rien là de très nouveau. Le fragment n’est pas une affaire exclusivement contemporaine. Héraclite déjà, dans l’antiquité grecque, s’y intéressait. Plus proches de nous au début du 19ème siècle, les Romantiques allemands en firent leur credo. Bref, de nombreux philosophes et poètes se sont consacrés à la production d’œuvre d’imagination et de pensée pour lesquelles le non-fini, la présence d’interstices, l’idée de mise en relation sont essentielles.

Soyons clairs : pour nous, membres du collectif de Filigranes (sous-titrée Revue d’écritures), la supposée désaffection des genres littéraires traditionnels n’est pas notre souci. Depuis vingt ans que nous existons, ce qui nous intéresse dans l’écriture de fragment c’est qu’elle modifie notre rapport au temps et à l’espace.

 

Fragments et dispositif

Le fragment appelle son corollaire : le dispositif. Il n’y a jamais de fragment isolé. Un fragment est toujours en relation plus ou moins apparente avec d’autres. Sans cela, ce qu’on appellerait à tort « fragment » ne serait qu’une pièce orpheline lancée sur une trajectoire incertaine. Le fragment s’insère toujours dans un espace dont les dimensions peuvent être variables. Un dispositif, cela va du simple assemblage de quelques paragraphes à l’addition de plusieurs pages, au recueil, au numéro de revue, à l’œuvre. Le dispositif, construction à géométrie variable, ouvre sur une réflexion topologique (partie des mathématiques qui étudie cette notion, a priori intuitive, de continuité et de limite, dit l’encyclopédie).

 

Fragments et temps

Le fragment est aussi une mise en œuvre ponctuelle d’un projet qui le déborde : celui d’un dispositif qui, avant d’être une structure, est d’abord un pari sur l’avenir. En juillet 2004, Edouard Glissant annonce le projet éditorial de l’Encyclopaedia Universalis dont il aura la responsabilité : « Le 3 mâts La Boudeuse, en hommage à Bougainville, va faire le tour du monde en deux ans. Une douzaine d’écrivains sont choisis. Ils s’arrêteront dans douze endroits où vivent ‘les peuples de l’eau’ qu’on ne peut aborder que par la mer ou un fleuve. Ils vont d’abord remonter l’Amazonie, puis emprunteront le Canal de Panama, aborderont sur l’Île de Pâques puis traverseront tout le Pacifique, où sept peuples seront visités, puis ils remonteront vers les côtes d’Afrique, de Mauritanie. Il y aura Tabucchi, Le Clézio, Alain Bohrer, Chamoiseau, André Velter, moi-même, ainsi que des écrivains qui s’occupent de stratégie mondiale. Ils feront ce qu’ils voudront : récit, songe poétique, correspondance, journal de bord, pour chacun de ces peuples ». (Samedi 3 juillet 2004, Le Monde). Les dispositifs qui nous intéressent ont en commun de porter cette idée de projet : une intention de cadre est esquissée, parfois énoncée (on pourrait parler de travail prescrit) ; ce projet donne lieu à diverses élaborations (on dira que c’est le travail réel) ; celles-ci débordent et déplacent utilement l’intention initiale. C’est l’écart propre à toute création humaine, l’imprédictible vivant. Dans le dispositif, les productions partielles s’assemblent, se distinguent et se réunissent. Pourquoi pas à l’infini ? 

 

Aux limites

Qui pourrait dire que le dispositif a une limite ? Elle ne peut être ni spatiale : le dispositif intègre ses propres manques, ses propres marges ; ni temporelle puisqu’il est d’abord intention et anticipation. La quête du sens prend alors une tournure nouvelle : deux niveaux de signification se croisent, celui des fragments, celui de la structure que ces fragments envahissent et parfois débordent. Même non-dite, il y a à l’origine de toute écriture de ce type, non un état, mais une promesse de sens qui reste à déchiffrer.

 

Recul réflexif

Fragments et dispositifs invitent au recul réflexif. Ce ne sont pas là des pratiques créatrices spontanées. Ce sont des constructions mentales et langagières qui plongent le sujet dans la complexité et le réveille des torpeurs d’une création qui aurait pour objet de s’exprimer, de dire le tout sur le tout, en un mot la vérité.

Voilà pourquoi chaque numéro de Filigranes est une aventure : entre le moment de l’intuition (telle formulation, telle accroche ferait un bon titre) et celui de l’action (annoncer des pistes, solliciter des textes, écrire soi-même, retenir la trentaine de textes qui composeront le numéro), des mois s’écoulent. Nous les mettons à profit pour mieux comprendre quelle problématique conceptuelle se cache derrière l’intitulé et en quoi une mise en tension des écrits et des approches est possible ! Vient enfin le moment du montage qui, prenant appui sur les harmonies, les proximités et les rythmes, met en scène les ruptures et les oppositions et propose au lecteur imaginaire un parcours qu’il acceptera ou non…

 

Au-delà de toute adresse

Une expression qui a la densité propre de la poésie. Elle se comprend, se ressent, s’accepte ou se refuse mais perdrait à être expliquée. Nous affirmerons simplement que la poésie excède le champ des relations sociales sans pour autant s’y soustraire. Faite de mots et d’images, elle s’adresse à un lecteur qui seul reste maître d’une pensée qu’il  construit au contact des œuvres. Quel est alors son lieu ? Il est temporaire et multiple, car si nous voyons dans la poésie un espace de liberté, nous pouvons affirmer qu’elle n’a qu’un lieu : tout ce qui se peut se tenir et se soutenir au-delà de tout lieu déterminé, au-delà de toute adresse…

Odette et Michel Neumayer
Pour la revue Filigranes.

 

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