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@Le temps du récit – FILIGRANES, revue d'écritures (Écrire en Provence) http://filigraneslarevue.fr Faire de l'écriture un bien partagé Thu, 04 Jun 2020 19:48:32 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.4 http://filigraneslarevue.fr/wp-content/uploads/2020/03/logo_fili-1.jpg @Le temps du récit – FILIGRANES, revue d'écritures (Écrire en Provence) http://filigraneslarevue.fr 32 32 Le tapis à histoires (Centre social /Maison pour tous Saint Mauront – Marseille) http://filigraneslarevue.fr/2020/06/04/le-tapis-a-histoires-centre-social-maison-pour-tous-saint-mauront-marseille/ http://filigraneslarevue.fr/2020/06/04/le-tapis-a-histoires-centre-social-maison-pour-tous-saint-mauront-marseille/#comments Thu, 04 Jun 2020 19:48:32 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1562 Entretien réalisé le 7 juillet
au Centre social /Maison pour tous Saint Mauront
Léo Lagrange Méditerranée
de la rue Félix Pyat
MARSEILLE

 

Filigranes a rendez-vous aujourd’hui au centre social Léo Lagrange, dans le 3e arrondissement de Marseille, rue Félix Pyat, à deux pas du métro National, pas très loin de l’autoroute qui surplombe le quartier où se juxtaposent maisons anciennes et immeubles plus récents, notamment le siège d’Orange. Dans la cour du centre, une zone a été réservée pour un jardin dont s’occupe Mohamed Barka, oasis de verdure au milieu du béton. Non loin du centre social, un jardin partagé éphémère, appartenant à la Soleam et dont la gestion a été confiée à la Maison Pour Tous St Mauront est entretenu amoureusement par une dizaine de familles du quartier.  En ce début de juillet, il y a des tomates, des courgettes, des aubergines, des haricots, les plants de courge occupent une place imposante. Il y a aussi des fleurs, des plantes aromatiques, et le jardin est équipé de sièges confortables. Mais il fait trop chaud pour rester au jardin et l’entretien se déroule au centre social avec Amande Le Blanc, la responsable du secteur familles du centre, Samia Azizi, conteuse et membre de l’association ACELEM, qui anime l’espace lecture du quartier, et trois personnes qui ont participé à l’aventure du tapis à histoires, Zineb, Sahada et Husna, d’origine maghrébine, comorienne et kenyane. Nana et Fatima, bénévoles responsables de l’atelier couture, n’ont pas pu être présentes.

Ce qui nous amène ici, c’est la création par un groupe de femmes de trois histoires autour de deux tapis brodés en relief représentant l’un l’intérieur d’une maison, l’autre un jardin potager. Nous avions déjà entendu parler de cette histoire lors d’une rencontre du réseau école animé par ATD Quart Monde et nous avons pensé que les lecteurs et lectrices de Filigranes auraient envie de découvrir ce beau projet. En effet la revue a toujours eu à cœur d’articuler la réflexion sur la création à ses enjeux sociaux. Le bureau où nous nous retrouvons est petit mais plein de trésors : au fur et à mesure de la discussion, les tapis et les marionnettes surgissent d’un grand sac, les textes sortent d’un tiroir, les robes et les sacs d’un placard. Et il y a aussi beaucoup de rires et de bonne humeur, qu’il faudra imaginer en lisant cette interview.

 

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Cursives 97

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Chemins de vie – Entretien avec Pierre Rhabi http://filigraneslarevue.fr/2020/05/23/chemins-de-vie-entretien-avec-pierre-rhabi/ http://filigraneslarevue.fr/2020/05/23/chemins-de-vie-entretien-avec-pierre-rhabi/#respond Sat, 23 May 2020 23:41:27 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1506

Cet entretien a été réalisé par
Christiane Rambaud et Claude Ollive.
Décembre 2007 – Janvier 2008

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Donner une voix à la périphérie / Les littératures post-coloniales – Entretien avec Markus Arnold http://filigraneslarevue.fr/2020/05/23/donner-une-voix-a-la-peripherie-les-litteratures-post-coloniales-entretien-avec-markus-arnold/ http://filigraneslarevue.fr/2020/05/23/donner-une-voix-a-la-peripherie-les-litteratures-post-coloniales-entretien-avec-markus-arnold/#comments Sat, 23 May 2020 22:56:18 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1486

Cursives 68
Entretien avec Markus Arnold

 

Qui êtes-vous, Markus Arnold ?

Markus Arnold : J’ai 26 ans. Je suis pour 2 ans lecteur d’allemand à l’école normale supérieure de Lyon. J’ai fait des études de philologie romane et de lettres anglais en Allemagne et suis actuellement en thèse de littérature comparée. A Lyon, je travaille entre autres avec des étudiants qui se préparent à l’agrégation et sont censés être très forts en allemand !

Filigranes : Pourquoi as-tu un jour décidé d’apprendre le français ?

MA : D’abord par nécessité scolaire, il me fallait une troisième langue au lycée, puis par goût. Au-delà de l’aspect linguistique, il y a la civilisation, la culture, les échanges que j’ai connus vers l’âge de quinze ou seize ans : mes premiers vrais contacts en tant qu’individu, sans commune mesure avec les voyages en famille, les films, les médias. Passer sept semaines en France, sac à dos, tout seul, faire du stop, dormir dans les auberges de jeunesse, c’est le début d’un grand amour. .

L’Île Maurice et les Mascareignes

Filigranes : Peux-tu nous dire un mot de la recherche que tu mènes actuellement ?

M.A. : Mon travail de thèse porte sur le roman contemporain mauricien d’expression française et anglaise. Je tente d’y repérer les convergences entre deux esthétiques post-coloniales : l’une francophone, l’autre anglo- saxonne.
Filigranes : Peux-tu nous citer quelques auteurs mauriciens ?
M.A. : Shenaz Patel, Ananda Devi, Nathacha Appanah-Mouriquand, parmi les femmes ; Barlen Pyamootoo, Carl de Souza, Bertrand De Roubillard pour les hommes. Les patronymes de ces auteurs seuls signalent une certaine configuration ethnique, ce qui pour Maurice joue un grand rôle. Cette génération d’écrivains francophones commen-ce à être connue ici. Elle est même éditée chez Gallimard ! Quant aux anglo-phones, moins connus, le pense à Lindsey Collen, une écrivaine phare. Très engagée, lauréate du prix du Commonwealth, elle est d’origine sud-africaine mais a immigré il y a trente-cinq ans à Maurice. Elle est reconnue comme Mauricienne. Il y a aussi Ramesh Bucktawar ou Sooresh Rago.

Filigranes : Comment découvres-tu ces auteurs ?

M.A. : Mon séjour de deux ans à l’île de La Réunion m’a ouvert à l’esprit de l’Océan Indien. En voyageant à Madagascar, aux Comores, à Maurice, une nouvelle réalité qui s’est installée en moi. Maurice m’intéresse tout particulièrement du fait de mes études d’anglais. Les Caraïbes mises à part, il y a très peu d’espaces où l’on peut faire communiquer ces deux traditions littéraires issues des colonisations britannique et française. Parmi les traces culturelles, elles ont laissé des empreintes linguistiques. Des productions française et anglaise sont nées et se pratiquent jusqu’à nos jours.

 

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Cursives 68

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LE POLAR : UNE AUTRE FAÇON D’ÉCRIRE L’HISTOIRE – Entretien avec René Merle http://filigraneslarevue.fr/2020/05/22/le-polar-une-autre-facon-decrire-lhistoire-entretien-avec-rene-merle/ http://filigraneslarevue.fr/2020/05/22/le-polar-une-autre-facon-decrire-lhistoire-entretien-avec-rene-merle/#respond Fri, 22 May 2020 15:59:04 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1377 Cet entretien est paru dans
Filigranes n°49 « Polars & Cie » Avril 2001

Avec René Merle le polar s’enracine dans un territoire et son histoire. René MERLE retrace pour FILIGRANES quelques étapes de son itinéraire : du professorat à la langue et à la poésie occitanes, de l’écriture à l’histoire. Un itinéraire qui aurait pu semblé tout tracé, si le désir de transmettre son savoir à d’autres, une rencontre et quelques événements politiques récents et plus anciens ne l’avaient fait bifurquer. René Merle est l’auteur de Treize reste raide, paru en 1997 aux éditions Gallimard (collection Série Noire).

 

Occitanie

Filigranes : René Merle, avant de parler plus précisément de votre polar Treize reste raide, parlez-nous un peu de votre parcours.

René Merle : Je suis né en 1936, ce qui veut dire que je fais partie de cette génération qui a connu une France qui, par certains côtés, était presque identique à celle du XIXe siècle, puis ces Trente Glorieuses où on a découvert la société dite de consommation, où on a traversé les guerres coloniales, le mouvement de 68. Cela amène à un certain pessimisme : on a l’impression que le monde s’est grandement amélioré sur le plan matériel, mais ne correspond pas à ce qu’on aurait souhaité sur le plan affectif, spirituel. A côté de ça, j’ai été prof toute ma vie, et c’est un métier qui m’a beaucoup plu. J’ai été normalien, j’ai été reçu à l’ENSET et j’ai débuté comme prof en lycée technique, puis j’ai passé l’agrégation d’histoire (ce qui a changé le regard de certains sur moi ! !) et après, je me suis lancé dans une thèse pour le plaisir, et comme j’ai toujours eu une sensibilité patrimoniale, occitaniste, j’ai fait une thèse à la fois d’histoire et de linguistique romane : c’était un inventaire avec une équipe du CNRS sur tout ce qui avait pu être écrit de 1770 à 1840 en provençal dans la région PACA et la partie du Languedoc où on parle un occitan provençal. Ce qui m’intéressait, c’était de comprendre pourquoi ces gens qui étaient tous bilingues ont écrit certaines choses dans une langue plutôt que dans une autre, en particulier au moment de la Révolution française. A partir de ce moment-là, j’ai été embarqué dans ce monde occitaniste très varié qui va des nationalistes persuadés qu’il existe une nation occitane jusqu’au félibre avec sa cigale. Comme j’écrivais en occitan des textes poétiques que je traduisais pour en donner une version française (alors que le plus souvent c’est quelqu’un d’autre qui vous traduit), j’ai réfléchi à ce qui se passe quand on traduit sa pensée avec des mots différents : de fait, on ne dit pas la même chose, il y a des choses que l’on préfère dire en français et d’autres en occitan. Mais ce qui est dommage, c’est que les lecteurs de poésie occitane attendent surtout une poésie de combat, de témoignage. La poésie lyrique les déçoit, et on se retrouve avec très peu de lecteurs.

Des polars, j’en lis depuis toujours

Filigranes : Vos quelques lecteurs de l’époque ont dû être très surpris de vous voir écrire un polar. Qu’est-ce qui vous a amené à écrire Treize reste raide ?

René Merle : Il faut dire d’abord que des polars, j’en lis depuis toujours. J’ai commencé par les Américains, j’aimais bien cette façon très simple et très brutale qu’ils avaient de démystifier le mythe américain, de montrer les rapports de force à l’œuvre dans la société moderne. Ensuite, il y a eu la période française du polar de dénonciation, tant qu’il ne s’est pas réduit à des pamphlets néo-gauchistes indigestes, parce que trop manichéens, bourrés de poncifs. J’aimais bien des gens comme Manchette, Fajardie, Jonquet, Daeninckx avant qu’il distribue le blâme et l’éloge, Izzo en regrettant qu’il s’enferme dans un système marseillais (il en serait probablement sorti si le cancer ne l’avait pas tué). A l’heure actuelle il y a des femmes très intéressantes : Fred Vargas, Dominique Manotti. Leurs livres sont bien ancrés dans la société contemporaine sans tomber dans le réalisme plat. A l’étranger, je suis emballé par Montalban, dont j’ai toujours suivi les chroniques dans El Pais en appréciant son point de vue marxiste et sa vison lucide sur la péninsule ibérique.  Son humour, sa visualisation constante de différents types sociaux m’ont emballé. J’ai pas mal lu aussi les jeunes italiens qui ont résolu de façon intéressante la question de la langue : entre un italien officiel plus écrit que parlé et une oralité encore très liée aux dialectes, ils ont opté pour une langue orale interdialectale, celle des grandes villes du Nord envahies par les sudistes, influencée par les médias et constituant un mélange détonant et proprement intraduisible, dont les versions françaises ne donnent pas vraiment le reflet.

 

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René Merle n°49

 

 

 

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