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# Nos entretiens – FILIGRANES, revue d'écritures (Écrire en Provence) http://filigraneslarevue.fr Faire de l'écriture un bien partagé Thu, 07 Sep 2023 14:04:44 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.4 http://filigraneslarevue.fr/wp-content/uploads/2020/03/logo_fili-1.jpg # Nos entretiens – FILIGRANES, revue d'écritures (Écrire en Provence) http://filigraneslarevue.fr 32 32 N°112 « Le chêne et roseau » (Végétal vol 2 – 2023) http://filigraneslarevue.fr/2023/06/15/n112-le-chene-et-roseau-vegetal-vol-2-2023/ http://filigraneslarevue.fr/2023/06/15/n112-le-chene-et-roseau-vegetal-vol-2-2023/#respond Thu, 15 Jun 2023 14:56:25 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=2059  

Nous poursuivons ici le cycle « Végétal ».

 

 

L’eau et la terre entretiennent avec la pousse infinie de la vie des arbres des rapports d’amour/haine. Dans ce numéro 112 de Filigranes nous choisissons l’élégie et notre appréhension de la fable de La Fontaine réserve des surprises au lecteur. Celui-ci est appelé à s’identifier aux personnages que La Fontaine a campés pour illustrer un paradoxe : « C’est le plus fort qui est le plus fragile », opposant faiblesse et puissance dans un de ses dialogues ordinaires où il affronte la cour de Louis XIV. La logique serrée de la fable a peut-être éloigné les auteurs. Ont-ils préféré prendre des chemins de traverse plutôt qu’affronter le dénouement qui condamne le chêne à périr ?

Ils deviennent ici spectateurs de la nature, se cachent dans les arbres, partagent la vieillesse et la finitude, s’émeuvent du destin qui attend le chêne malgré́ la majesté de son feuillage. Ils se cachent dans ses bras maternels, s’identifient au dieu totémique paternel. Survivent dans ce temps qu’ils espèrent immobile. Ils projettent dans l’écorce, dans les noyaux, dans les pépins, le renouvellement, la fertilité́, la revanche de la vie sur la mort. La sève peut donner l’encre, le calame et la plume l’outil.L’écriture se dessine, en ombre et lumière, dans la profusion de la forêt, et même sur les façades des villes. Plutôt qu’une opposition du plus fort au plus faible on a des épousailles. Le dialogue négocie le miroir, la main devient verte et la fleur survit au béton.

On arrose toute cette beauté, on renifle son odeur, on la goute, on apprend des saisons qu’elle peut, comme nous, disparaitre. Souplesse et stabilité font plutôt bon ménage puisque tenir droit vous expose à la mort. Comme si la tempête éclatait le végétal pour lui donner la forme de nos rêves. Comme si sa naïveté nous protégeait d’une puissance meurtrière. Rester debout ne donne aucune garantie.

(Édito Arlette Anave)

Sommaire

Fragiles ?

 

Teresa Assude,Traversés par le vent
Thierry Hamy, Les copeaux de l’être
Jacqueline L’Hévéder, Impressions, ciel gris
Agnès Petit, Poussée vespérale
Antoine Durin, Le chêne, le roseau et les gens de la fontaine
Arlette Anave, Une page à soi
Olivier Blache, Sous l’ombre du vieux chêne

 

 

 

 

 

 

 

Fables

 

Jeannine Anziani Le grand Pin et la Cigale
Xavier Lainé Où je deviens chêne
Annie Christau Amandier
Chantal Arakel Le refuge de Doucin
Anne-Claude Simon-Thevand Voilà qui je suis
Chantal Blanc Le chêne et le brin d’herbe
Gislaine Ariey La pomme de terre
Marie-Christiane Raygot Une espèce de concordance
Bernard Bienaimé Entre deux morts & Si j’avais un arbre

 

 

 

Cursives

Entretien avec Michèle Monte, Chemins vers le poème

Version longue pour le site Entretien Michele MONTE -15-02-2023
(Merci de citer ce texte avec la référence http://filigraneslarevue.fr/2023/06/15/n112-le-chene-et…getal-vol-2-2023/

Le regard de Thierry Hamy, calligraphe, Une « mauvaise herbe » et un « parasite »

 

Grains de temps

Jean-Jacques Maredi, In deserto mundi
Laure-Anne Fillias-Bensussan, Débris de vert
Dominique Hébert, Humus
Anne Barbusse, Avril plein
Michèle Monte, Entrez dans la ronde
Marie-Noëlle Hôpital, Vertes lianes et blancs rubans
Claude Ollive, L’arbre
Michel Neumayer, Déjeuner de couleurs
Anne-Marie Suire, L’arbre-momie

 

 

 

Calligraphies, Thierry Hamy
Illustration, Thierry Hamy, couverture
Maquette, Gislaine Ariey

 

 

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N°108 « À l’échelle » vol 1 – « Série Focales » 07/21 http://filigraneslarevue.fr/2022/04/28/n108-a-lechelle-vol-1-serie-focales/ http://filigraneslarevue.fr/2022/04/28/n108-a-lechelle-vol-1-serie-focales/#respond Thu, 28 Apr 2022 21:20:56 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1821

« À l’échelle »
(Focales vol. 1)

 


« Les yeux, quand ils s’ouvrent, découpent dans le visible
comme un ordre du réel » Marc Le Bot (1)

Écrire, c’est regarder le monde et ses paysages, c’est ressentir des émotions, imaginer, anticiper, se souvenir, construire et déconstruire, chercher les mots. Écrire, c’est bâtir et, ce faisant, c’est penser. Sur ce constat s’ouvre une nouvelle série pour Filigranes, trois volumes consacrés au terme, polysémique s’il en est, de focales. Aussi, nous voici pour commencer à traiter d’échelles. Plus tard il sera question de champs et de hors-champs, enfin du sujet écrivant, lisant, produisant lequel « tient l’appareil ».

o o o

 

L’écriture comme fabrique est un monde intermédiaire entre le réel et nous, dit Marco Martella 2. Mais ne s’agira-t-il dans ce présent moment de géométrie poétique que de balayer du regard la gamme de nos choix afin d’un peu mieux savoir ce qu’écrire signifie ? Non.

Certes, cela nous interroge d’évoquer l’éventail, né souvent du hasard, de toutes ces échelles qui dans l’écriture nous poussent vers le ciel. Le désir nous habite d’identifier  celles qui subtilement nous attachent encore à la terre, qui nous cadrent aussi, voire nous enferment parfois. De comparer, texte à texte, nos manières de prélever des fragments d’histoire de nos vies et, comme au cinéma, les monter.

S’ajoutera notre décision de voir le monde tel qu’il est ou feindre de ne pas voir. De comprendre comment à chaque fois, autour de marges plus ou moins grandes, le ruban du texte nait sous nos regards d’auteurs, comment il se déposera sur la feuille. De nous imaginer démiurges à prétendre épuiser le réel ou vouloir à l’inverse en préserver le mystère. De fixer la taille de nos plans, petits ou grands angles, américains ou pas, cédant à ce jeu, cette joie des cadres.

Nous savons que tout en la matière est bien plus qu’une affaire de mise en page. Ainsi donnons-nous à lire quelques aspects disant comment nous travaillons ce qui nous relie au monde et, par là, affirmons nos singularités d’auteurs.

 

o o o

 

 Dans ce premier temps de notre recherche, nous ne nous attacherons qu’à quelques entrées seulement : celle des espaces que l’écriture ouvre ; celle des géographies avec lesquelles écrire nous met en relation ; celle des cultures et langues qui nous traversent et par lesquelles, à travers notre propre création, nous nous prolongeons. Mais à chaque fois que chez le lecteur (il fait le livre3) nous suscitons et espérons en retour de nouvelles inventions, tout nous échappe encore au cœur de diffractions multiples.

Si donc, comme l’affirme Édouard Glissant « la création est rebelle aux discours », saisissons cette chance qui nous est donnée. Témoignons sans fard de notre regard sur le monde tel qu’aujourd’hui nous le percevons et en retour voulons l’imaginer, voire peut-être le transformer.

M.N.

1 Marc Le Bot, https://www.universalis.fr/encyclopedie/marc-le-bot/
2 Les pensées sauvages, Marco Martella https://www.franceinter.fr/emissions/l-heure-bleue/l-heure-bleue-du-jeudi-01-juillet-2021
3 Lire ici Cursives, entretien avec Jean-Claude Villain

 

           

FILIGRANES    
Éditorial

                       

L’ESPACE S’OUVRE
Annie CHRISTAU Vibrations
Chantal ARAKEL. Au-delà des murs…
Arlettte ANAVE Mat              
Teresa ASSUDE Si loin, si près…
Anne-Marie SUIRE Pierre de bornage
Paul FENOULT  Tente sombre           
Laure-Anne FILLIAS-BENSUSSAN Échelles de Jacob
Anne BARBUSSE Le regard-cinéma    

                       

HUMAINES GEOGRAPHIES
Marie-Noëlle HOPITAL Entre ciel et mer
Christine LY Longtemps…
Jeannine ANZIANI Moteur – action !
Agnès PETIT Face à face
Ève-Marie CRUT Jadis
Jean-Jacques MAREDI Sens interdits
Chantal BLANC C’est selon    
Jacqueline L’HÉVÉDER Une date forcement

           

CURSIVES

« Je fais le livre qui me fait » – L’écriture comme  expérience initiatique –
Un entretien avec Jean-Claude Villain,  poète et écrivain. 
Lire l’entretien: cursives 108 jean-Claude Villain

 

CE QUI NOUS TRAVERSE
Françoise SALAMAND-PARKER  Du haut de la dunette
Régine CARNAROLI  Le murier
Michel NEUMAYER Pourparlers
Michèle MONTE Face à face
Anne-Claude SIMON-THEVAND Le temps nacré des galets
Xavier LAINÉ Si petit sur l’échelle du temps 
Marie-Christiane RAYGOT  Ainsi         

                  

Illustrations de couverture et p.18 – 31 – 44 (oeuvres mixtes, sculptures & photos)
Jacqueline L’HÉVÉDER

 

 

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http://filigraneslarevue.fr/2022/04/28/n108-a-lechelle-vol-1-serie-focales/feed/ 0
Urgence Ukraine / Retour sur Filigranes 65 (2005) http://filigraneslarevue.fr/2022/03/08/urgence-ukraine/ http://filigraneslarevue.fr/2022/03/08/urgence-ukraine/#respond Tue, 08 Mar 2022 18:02:05 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1929

 

 

« Est – Ouest et retour »
à N
athalie Ferrier, notre amie si jeune perdue

« Rien ne disparaît de ce qui a dû être abandonné  »
Henri Wallon

Tout a commencé par un pressant défi de Nathalie Ferrier, en poste au Centre Culturel français de Moscou : ce serait bien si les liens déjà tissés entre Moscou et Marseille perduraient dans un autre numéro de Fili (1) ! Faisons mieux connaissance avec nos littératures respectives. Offrons-nous réciproquement des textes d’auteurs auxquels nous tenons, représentant pour nous ce que nous aurions envie de faire savoir aux autres. Et à partir de là, chacun pourrait choisir et écrire en écho, en écart, en voisin ou en étranger. Les textes seraient comme des miroirs où se mirer, se reconnaître autre ou pareil… Les « prétextes  » joueraient le rôle de tremplin, d’apport, d’horizon en trouvant leurs destinataires.
To
ut cela était bel et bon.
Mais Nathalie, sans avis préalable, une mauvaise nuit de novembre, s’en est allée rejoindre les anges… Peut-être de là-bas veille-t-elle encore : le flambeau a été repris et les fils renoués grâce à l’engagement et à l’amicale ténacité de Carole Foullon, qui a tenu envers et contre tout à faire vivre le projet.
Alors, elle a battu le rappel et nos lointains correspondants Oleg, Sacha, Olga, Inna, Micha, Sergueï, Irina et les autres – tous francophones et francophiles – se sont mis de la partie et ont envoyé leurs pages de Dostoïevski, Gogol, Gorki, Maïakovski, Pouchkine, Oulitskaïa, Boulgakov, Harms, Akhmatova, Tsvetaïeva, Pasternak… comme autant de textes souches. Du côté français : Jaccottet, Butor, Koltès, Duras, Glissant, Michaux, Jauffret, Proal, Aragon, Colette, Bouvier, Rimbaud, Prévert… cinquante mails plus loin, nous avions fait le plein de pages d’anthologie.
Comment se sont faits ces choix ? Mystère ! Certes, ils disent quelque chose de nous, de nos goûts, de nos désirs de communiquer, mais que veulent-ils affirmer de notre rapport au monde, à la littérature, à la vie comme elle va ? Ils témoignent secrètement de nos singularités, différences et appartenances. Ces quelques lignes offertes à des lecteurs inconnus sont en soi un message, du moins pouvions-nous les considérer ainsi et l’échange se faisait en retour.
Les textes envoyés, enregistrés et reçus, le bonheur d’entendre des sonorités nouvelles, c’était déjà bien, mais l’essentiel était encore devant nous : écrire ! Et là, que l’on soit Russes ou Français, se frotter à la langue est toujours un risque et une aventure. Quelles forces d’attraction ont joué ? Quels mots ont ouvert la voie ? Chacun mesurera la distance introduite du texte souche au texte réplique : transposition, réponse, déplacement.
Dans cette sorte d’atelier à distance, aux lecteurs de lire entre les lignes, de découvrir les affinités électives, de percevoir les fils invisibles. Donner – Recevoir – Rendre. Au-delà du lien, se construisent don et contre don (2).
Chacun appréciera l’humaine signification de ces modestes transmissions. En ces temps où trop souvent la violence préside aux relations entre pays, le seul choix possible est d’aller à contre-courant à la rencontre des autres, de leur culture et de leur imaginaire.
Odette et Michel Neumayer /Carnoux, le 24.07.06

Sommaire


 
 
 
 
De vous à moi
Mikhaïl ROCHTCHINE, Diversité libératrice des cultures, 5
Marie-Christiane RAYGOT, À l’Archiprêtre Avvakum, 6
Monique D’AMORE, Osmotique, 7
Christiane RAMBAUD, Cartographie intérieure, 8
 
 
 
 
 
Disciples de Cyrille et Méthode
Alexandra ILLIARIONOVA, Ecrire, 9
Jean-Louis CORDONNIER, Langue fécondante, 10
Pierrette EPSZTEIN, Mais qui êtes-vous ? 11
Nicole BRACHET Variations Harms 12
Sergueï AFANASIEV, Les bibliothèques, 14
Daniel LEFEBVRE, Correspondances ténues…, 16
Lara OVSYANNIKOVA, La Camargue…, 18
Roland VASCHALDE, La grande chouette noire, 20
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cursives 
Olga SEDAKOVA, poétesse, figure de proue de la littérature russe contemporaine
s’exprime sur sa conception de l’écriture.
Télécharger en pdf :
Cursives65-PDF
Sédakova. – making off 3
 
 
 
Sur les ailes du vent
Textes souches et répliques de Oleg de Roberty, Odette Neumayer, Francis Finidori, Agnès Petit, Sergueï Afanasiev, Geneviève Bertand, Anne-Marie Suire, G.G. – La galerie des co
ntemporains, fragments de la vie des gens de Russie (atelier collectif mené à Moscou) – Photos et enregistrements sonores, chansons.
Lire les textes  (mise en ligne prochaine)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nostalgia
Oleg de ROBERTY, Gare d’Oranienbaum, 32
Inna SOUHOVEEVA, Voyez mon pays…, 35
Luc BROUTIN, A Moscou et alentours, 36
Laure-Anne FILLIAS-BENSUSSAN, Les pantoufles de Micha, 38
Odile DUBREIL, L’île laissée, au loin,…, 41
Françoise SALAMAND-PARKER, Les anges de Pouchkine, 42
Voyageurs
Xavier LAINE, Café des âmes mortes, 45
Xenia KOVRIGINA, L’étoile de mer, 46
Carole FOULLON, Petite Mère Volga, 48
Michel NEUMAYER, 1969 – 2005, 51
 Jeannine ANZIANI, Poterie, 52
Sacha MOSSIAVA, Un voyage ne se passe…, 54
Photos
Odette Neumayer, couverture et pages 21,31
Poryadotchno, Sur la Volga, p.44 (Photo O.de Roberty)

http://www.ecriture-partagee.com/03_Fili_numero/fi_65_franco_russe/fi_65.htm#top

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http://filigraneslarevue.fr/2022/03/08/urgence-ukraine/feed/ 0
Cursives, les entretiens de Filigranes http://filigraneslarevue.fr/2021/04/24/cursives-les-entretiens-de-filigranes/ http://filigraneslarevue.fr/2021/04/24/cursives-les-entretiens-de-filigranes/#respond Sat, 24 Apr 2021 17:18:43 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1056 Fenêtre ouverte sur la vie et les projets des créateurs, Cursives est l’occasion de rencontrer ce que Jean Dubuffet appelle des « Les hommes du commun à l’ouvrage ».

La rubrique Cursives s’est imposée à Filigranes dès le numéro vingt-deux. Elle est née du désir de mettre en lumière les réflexions, les motivations, les études et travaux préparatoires qui construisent les textes donnés à lire dans la revue et que ceux-ci ne laissent pas toujours soupçonner.

Personne ne peut faire l’économie d’une interrogation sur le sens de son activité dans une société donnée. La raison d’être d’une création, qu’elle relève ou non de l’écriture, réside sans aucun doute dans la conscience que le créateur a de sa propre finitude mais aussi dans le bonheur qu’il peut éprouver à libérer ses rêves, à jouer à sa manière avec le langage, à rencontrer autrui à travers ce qu’il produit et publie…

Dans Cursives l’écriture se fait témoignage. Si tout acte de création exige un certain retranchement, une certaine solitude, il est tout autant désir de communiquer, besoin de partager, aspiration de laisser des traces. Cursives répond à cette demande. Son ambition est de contribuer à la mise en patrimoine de ce qui fait la face cachée de l’acte de création, une richesse en filigrane.

Si les thèmes traités n’entrent pas toujours en résonance directe avec la problématique du numéro, ils ont en revanche la caractéristique commune de mettre en évidence l’engagement de sujets impliqués dans l’invention créative, dans la conquête et le partage de savoirs nouveaux. On y découvre donc souvent à quel point celui ou celle qui s’investit dans la création évolue dans ses perceptions et connaissances, dans ses points de vue et dans ses raisonnements.

La volonté d’ouverture qui s’affirme dans Cursives a pour corollaire que soient aussi interrogés d’autres domaines de création que la poésie. Qu’il s’agisse des arts plastiques, des arts de la scène, de la musique ou de l’élaboration d’écrits non poétiques, c’est l’expérience de personnes qui, pour certaines, ne participent pas toujours à la revue, qui est sollicitée.

Et puis, bien calée au centre de la revue, Cursives, avec son langage dialogué, voire discursif, a quelque chose d’une pause, d’une digression dans le cours de la matière littéraire dense des textes poétiques.

Les trente sept entretiens parus depuis l’origine auraient constitué un ensemble trop imposant pour figurer ici. Dix-huit d’entre eux ont donc été choisis et regroupés sous quatre thèmes essentiels.

 

Engagement du sujet dans la création

« Une entrée tardive en écriture »
Entretien avec Marie-Christiane Raygot.
(N°28)

« La langue, comme un fleuve… »
Entretien avec Robert Amat
(N°30).

« Je n’avais réalisé que j’aurais pu apprendre à mon âge » Entretien avec Claudette Berthon.
(N°35)

« Une singulière envie de produire »
Entretien avec Christiane Rambaud, plasticienne.
(N°48)

« Écrire »
Entretien avec Marie-Françoise Belaïzi
(N°56)

 

L’écriture et le social 

« La femme de l’écrivain »
Entretien avec Aline Autin-Grenier
(N°33)

« Le travail de l’écrit »
Entretien avec Bernard Pelegrin
(N°34)

« Une poésie politique : prêter sa voix à d’autres… «  Entretien avec Bernard Morens
(N°46)

« Ecrivain public et biographe »
Entretien avec Marie-Christine Ingigliardi
(N°54)

 

Déplacement

« Construire des significations à des mots existants » Entretien avec Teresa Assude
(N°22).

« Entonner quelques airs »
Entretien avec Agnès Petit
(N°26)

« Traductrice »
Entretien avec Myrto Gondicas
(N°42)

« Dans l’entre-deux des langues »
Entretien avec Lothar Weber
(N°43)

« La chanson, un art de la concision »
Entretien avec Christian Alix
(N°52)

 

Mettre sur la place publique

« Le polar : une autre façon d’écrire l’histoire » Entretien avec René Merle
(N°49)

« La photo à hauteur d’homme »
Entretien avec Patrick Massaïa, photographe (N°53)

« Ecrivain public, auteur conseil »
Entretien avec Michèle Monte, Odette et Michel Neumayer
(N°57)

« Créations croisées, savoirs solidaires »
Entretien avec Karyne Wattiaux et
Mariska Forrest
(N°58)

 

 

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Serge Plagnol « La peinture, c’est une surface qui interroge la profondeur. » http://filigraneslarevue.fr/2020/11/19/serge-plagnol-la-peinture-cest-une-surface-qui-interroge-la-profondeur/ http://filigraneslarevue.fr/2020/11/19/serge-plagnol-la-peinture-cest-une-surface-qui-interroge-la-profondeur/#respond Thu, 19 Nov 2020 22:38:43 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1758  

Une rencontre avec Serge Plagnol, né en 1951, vivant à Toulon, peintre et ancien professeur à l’école des Beaux-Arts de Nîmes.

Il est venu au séminaire de mai2019 de Filigranes en apportant quelques toiles récentes.

Après quelques questions comme entrée en matière, nous avons écrit à partir de ses tableaux puis poursuivi l’échange avec lui.

Les oeuvres de Serge Plagnol ont été exposées dans différentes galeries et sont visibles sur FB et divers sites

 

Cursives 103 Serge Plagnol

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« Je suis née dans une famille italiano-russe où le maître mot était : créer et être soi-même » (Dominique Lombardi) http://filigraneslarevue.fr/2020/06/04/je-suis-nee-dans-une-famille-italiano-russe-ou-le-maitre-mot-etait-creer-et-etre-soi-meme-dominique-lombardi/ http://filigraneslarevue.fr/2020/06/04/je-suis-nee-dans-une-famille-italiano-russe-ou-le-maitre-mot-etait-creer-et-etre-soi-meme-dominique-lombardi/#comments Thu, 04 Jun 2020 20:34:41 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1573  

« Je suis née dans une famille italiano-russe où le maître mot était :
créer et être soi-même »
Un entretien avec Dominique Lombardi, écrivaine, journaliste, cinéaste…

 

C’est dans un tourbillon de pratiques créatives que nous entraine Dominique Lombardi, tour à tour écrivaine, reporter de guerre, cinéaste, musicienne et collection-neuse d’objets de toutes sortes. D’où vient cette « folie créatrice » ? Est-elle conciliable avec une vie d’épouse et de mère ? Le lecteur de Filigranes découvrira au fil de l’entretien ce qui fait lien et qui s’appelle chez Dominique Lombardi « désir de vivre intensément », « rapport à l’autre » et quête de ce que l’Histoire et sa grande hache » (Perec) nous a ravi ».

 

 

 

– 1 –
Entre stylisme, journalisme et cinéma

Filigranes : Tu as, très jeune, multiplié les activités…

Dominique Lombardi : Oui… Autour de 1980, j’ai créé Galène Roucas, une marque de stylisme, ayant été à bonne école avec des parents plasticiens, et aussi parce que j’aimais dessiner ! J’aimais les vêtements originaux. Même si je ne savais pas coudre, j’ai appris sur le tas, je me suis fait des vêtements, ça a plu à des copines.
Mais j’ai aussi très vite publié dans les journaux et magazines. Dans Pupitres, d’abord où j’étais rédactrice en chef adjointe. Le mag avait été créé par une copine et s’occupait de la pratique amateur (musique essentiellement classique). Elle cherchait quelqu’un qui ait des notions de musicologie. Dans Le journal du sida, pour l’ami d’un voisin qui cherchait des
correspondants en province. Dans Marseille information. Je connaissais quelqu’un, qui connaissait quelqu’un, qui connaissait quelqu’un et j’y ai écrit, sans faire pour autant partie du personnel de la mairie. Sur des sujets très politiques quand même. C’est moi qui les choisissais, après on me disait oui ou non. Le seul truc : « citer cinq fois la Ville de Marseille ».

cursives 96

 

L’ouverture vers l’humanitaire

D.L. : L’écriture, la seule matière scolaire où j’étais forte, a toujours été très importante pour moi. J’avais de bonnes notes mais qui baissaient à cause de l’orthographe. On me disait : « Quand on fait des fautes d’orthographe, c’est qu’on est inculte ou qu’on ne lit jamais ! ». Ce n’était pas mon cas, mais bon…

J’ai continué avec des livres. En 1994, 1–2–3 Savine (Éditions de l’Aube), un livre sociologique pour la mairie (DSU), mais réalisé par une personne qui « ne fasse pas peur » aux personnes interviewées. Il s’agissait d’écrire avec les habitants de la Cité de la Savine avant la démolition de plusieurs bâtiments. C’étaient des femmes de diverses communautés qui me racontaient leur arrivée dans ces immeubles. La plupart venaient de quartiers très pauvres, voire de bidonvilles. D’un coup, La Savine, pour elles, c’était le bonheur : salle de bain, chauffage… Mais, contrairement aux sociologues, moi je re-rédigeais et j’en faisais des nouvelles. Le but était que les histoires de ces gens deviennent les histoires d’autres gens, une transmission de récits, pas comme une étude savante. Les textes étaient relus à ces personnes et souvent c’était : « Non, la tapisserie n’était pas verte mais bleue ! ». C’était important pour elles.

Puis, en 1997, il y a eu Cuisines sur rues (1997 – Éd. Bureau des compétences et désirs). La commande était de faire une étude sociologique de la Délégation aux Droits de la femme mais en prenant le parti d’en faire des nouvelles. Douze histoires, douze femmes, douze origines différentes : Russie, Comores, Algérie, Arménie…

Une même question : « Racontez-moi une histoire d’un jour de fête avec les recettes de cuisine qui vont avec ». Les jours de fête ? Baptême, mariage, Noël, l’Aïd ou le retour de quelqu’un que l’on n’a pas vu depuis longtemps. Les recettes comoriennes étaient les plus compliquées parce que tu ne trouves pas les ingrédients ! Elles disaient : « tu remplaces ça, par ça », oui, mais c’est quoi « ça ? »

En 2000, C’est la faute au soleil (Éd. Bureau des compétences et désirs), à la demande de la bibliothèque de Peynier pour un travail avec le club 3ème âge et la Fondation de France. Le procédé était le même : douze à quinze personnes du club me racontaient des moments importants de leur vie entre 1932 et 1952 et encore avec les recettes de cuisine qui vont avec (parce que moi, j’aime bien manger) ! Donc il y avait les pieds-paquets de la Libération, la visite du ministre à l’école pendant le Front Populaire, etc.

Fili : C’est la petite histoire dans la Grande…

D.L. : C’est ce qui me plaît dans tout ce que j’ai fait. Ce sont les choses que les gens ont perçues qui n’ont pas de rapport avec la Grande Histoire, sauf qu’ils se sont pris la Grande comme un mur dans la figure et je mets en forme comment finalement s’en accommodaient. Par exemple, on apprend à manger de l’écureuil. Des lecteurs m’ont dit : « C’est un scandale ». Oui, mais comment expliquer que pendant la guerre, on mange ce qu’on a sous la main ?

Lire la suite…
Cursives 96

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Le tapis à histoires (Centre social /Maison pour tous Saint Mauront – Marseille) http://filigraneslarevue.fr/2020/06/04/le-tapis-a-histoires-centre-social-maison-pour-tous-saint-mauront-marseille/ http://filigraneslarevue.fr/2020/06/04/le-tapis-a-histoires-centre-social-maison-pour-tous-saint-mauront-marseille/#comments Thu, 04 Jun 2020 19:48:32 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1562 Entretien réalisé le 7 juillet
au Centre social /Maison pour tous Saint Mauront
Léo Lagrange Méditerranée
de la rue Félix Pyat
MARSEILLE

 

Filigranes a rendez-vous aujourd’hui au centre social Léo Lagrange, dans le 3e arrondissement de Marseille, rue Félix Pyat, à deux pas du métro National, pas très loin de l’autoroute qui surplombe le quartier où se juxtaposent maisons anciennes et immeubles plus récents, notamment le siège d’Orange. Dans la cour du centre, une zone a été réservée pour un jardin dont s’occupe Mohamed Barka, oasis de verdure au milieu du béton. Non loin du centre social, un jardin partagé éphémère, appartenant à la Soleam et dont la gestion a été confiée à la Maison Pour Tous St Mauront est entretenu amoureusement par une dizaine de familles du quartier.  En ce début de juillet, il y a des tomates, des courgettes, des aubergines, des haricots, les plants de courge occupent une place imposante. Il y a aussi des fleurs, des plantes aromatiques, et le jardin est équipé de sièges confortables. Mais il fait trop chaud pour rester au jardin et l’entretien se déroule au centre social avec Amande Le Blanc, la responsable du secteur familles du centre, Samia Azizi, conteuse et membre de l’association ACELEM, qui anime l’espace lecture du quartier, et trois personnes qui ont participé à l’aventure du tapis à histoires, Zineb, Sahada et Husna, d’origine maghrébine, comorienne et kenyane. Nana et Fatima, bénévoles responsables de l’atelier couture, n’ont pas pu être présentes.

Ce qui nous amène ici, c’est la création par un groupe de femmes de trois histoires autour de deux tapis brodés en relief représentant l’un l’intérieur d’une maison, l’autre un jardin potager. Nous avions déjà entendu parler de cette histoire lors d’une rencontre du réseau école animé par ATD Quart Monde et nous avons pensé que les lecteurs et lectrices de Filigranes auraient envie de découvrir ce beau projet. En effet la revue a toujours eu à cœur d’articuler la réflexion sur la création à ses enjeux sociaux. Le bureau où nous nous retrouvons est petit mais plein de trésors : au fur et à mesure de la discussion, les tapis et les marionnettes surgissent d’un grand sac, les textes sortent d’un tiroir, les robes et les sacs d’un placard. Et il y a aussi beaucoup de rires et de bonne humeur, qu’il faudra imaginer en lisant cette interview.

 

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Anne Chiummo, artiste mime http://filigraneslarevue.fr/2020/06/04/anne-chiummo-artiste-mime/ http://filigraneslarevue.fr/2020/06/04/anne-chiummo-artiste-mime/#comments Thu, 04 Jun 2020 19:29:49 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1553 Cursives parus dans le N°98

Dans les parages du mythe « Rejouer le monde »

 

Je suis née à Marseille, en 1960. Marseille c’est ma ville, c’est toute mon enfance et toute ma vie, jusqu’ à aujourd’hui encore. Sauf, un épisode parisien, de deux années et quelques mois, à la fin des années 80. Le mime était déjà mon métier, et je voulais découvrir de nouvelles pratiques. J’ai notamment fait un stage avec Ludwik Flaszen, cofondateur avec Jerzy Grotowski du Théâtre Laboratoire. Fin des années 90, j’ai créé le Garance Théâtre, une structure pour produire mes spectacles. J’ai choisi Garance par référence au personnage féminin dans Les enfants du paradis de Marcel Carné. C’est un film sur la vie de Jean-Gaspard Debureau, le fameux mime du XIXe siècle et le créateur du Pierrot.

 

Quelle a été votre première rencontre avec le mime ?

Ç’a été une photo. Après le bac, une amie en week-end de stage de mime avec Jacques Durbec, m’a montré une photo d’une fille, le visage maquillée. Ce visage tout blanc a provoqué une émotion. Jacques Durbec avait une compagnie, le Mime Théâtre de Marseille. Je me suis inscrite à ses cours. Il a été mon premier professeur. En 82, j’intègre sa compagnie qui s’installe dans un nouveau lieu, La Nef. Une ancienne église.
Au début, je voulais faire de la peinture. C’était pour ça que je m’étais inscrite aux Beaux-Arts de Marseille. Mais j’aimais déjà le cinéma muet. Je n’étais pas du tout ouverte à être en représentation sur une scène. Je n’aimais pas être exposée aux yeux des autres. J’étais timide et pas du tout physique. Pour revenir au début de mon parcours. En même temps que ma vie à La Nef, je développais ma pratique professionnelle en suivant des stages à Paris avec Pinok et Matho. Je voudrais dire qu’en 2016, elles ont fait paraître un livre, Une saga du mime, sur l’histoire du mime de l’antiquité aux années 70. C’est un apport qui aide à mieux comprendre le mime. Aujourd’hui, elles ont plus de 80 ans et habitent toujours Paris.

 

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Thierry Hamy, sculpteur et poète http://filigraneslarevue.fr/2020/05/25/thierry-hamy-sculpteur-et-poete/ http://filigraneslarevue.fr/2020/05/25/thierry-hamy-sculpteur-et-poete/#comments Mon, 25 May 2020 20:45:11 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1540

 

 

Filigranes est allé rencontrer le sculpteur, peintre, calligraphe et poète Thierry Hamy dans son atelier à La Garde (Var), ouvert au public.

Nous sommes aussi allés voir la statue monumentale qu’il a réalisée à Bormes-les-Mimosas et les œuvres  des enfants de Signes réalisées sous sa direction. Après une petite enfance au Sénégal, Thierry a presque toujours vécu dans l’agglomération toulonnaise. Mais il a effectué un séjour très marquant à Calcutta chez Mère Teresa  à l’âge de vingt ans, avec des haltes au retour en Israël, en Jordanie et en Égypte, où il a vécu de ses talents de portraitiste et offert ses services à différentes communautés. Au fil de ses expositions et des cours à ses élèves, ainsi que des spectacles associant calligraphie et chanson auxquels il a participé, il a eu  l’occasion de partager cette passion de la beauté qui le fait vivre et c’est de cela qu’il nous a longuement entretenus.

 

 

Comment es-tu devenu sculpteur ?

 

J’ai commencé à faire de la musique dans un groupe de rock à 11 ans. La découverte du yoga et de la méditation à 14 ans m’a conduit à abandonner la musique pour aller vers quelque chose de plus incarné. Le musicien plaque un accord sur un clavier et déjà il voit des couleurs, un monde s’ouvre à lui, une fenêtre vers l’invisible. Allez faire la même chose avec un bout de bois, un caillou ou de la boue ! Voilà ce que j’ai appris aux Beaux-Arts. J’y suis entré à 15 ans pour apprendre le portrait et vivre de mon art sur les routes du monde. Je ne voulais pas tendre le chapeau comme les musiciens, je préférais avoir une rémunération plus digne que faire la manche. J’ai eu cette chance, à la même époque, de rencontrer l’enseignement de Gandhi. Plusieurs de ses phrases ont été déterminantes dans mon choix professionnel. Il disait par exemple : « L’apprentissage de l’honnêteté, c’est le travail des mains. » ou « Si tu veux changer la société, commence par toi-même. » Et puis, le portrait me permettait d’entrer en résonance avec la personne que j’avais en face de moi, très vite, par le regard, par la fenêtre des yeux. Quand tu fais des portraits, tu peux te plonger dans les yeux de ton modèle, tu lui donnes le meilleur et lui il te donne le meilleur.

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Cursives 91

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Faux semblants – Bernard Joseph http://filigraneslarevue.fr/2020/05/25/faux-semblants-bernard-joseph/ http://filigraneslarevue.fr/2020/05/25/faux-semblants-bernard-joseph/#comments Mon, 25 May 2020 19:49:38 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1519

Cet entretien
est paru dans Fili N°1.0.1.

Filigranes ouvre ses pages à Bernard Joseph pour une carte blanche .

C’est le photographe et autodidacte que nous accueillons, mais aussi celui qui a été Président du Centre Régional de la Photographie Nord Pas-de-Calais, de 1998 à 2003. Il est membre de deux collectifs de photographes : « Pour Voir » et « Territoire sensible ».

Bernard Joseph a coordonné le numéro de la revue « Sensible » consacré à « l’autoportrait photographique ».

Il est l’auteur de Léda, portfolio en écho avec le texte de Paul Eluard, ainsi que Des Visages, un essai photographique sur la déshérence de jeunes adultes (Mission Photo- graphique Transmanche).

Les photos qui ornent ce numéro sont extraites des séries Choses (en cours) (p.16) et Les jardins de mon père (p.41) produites en collaboration avec Gisèle Bienne, auteure rémoise.

Bernard Joseph va aussi publié Sur les traces de Thomas Bernhard.

Il a exposé en France à Douchy les Mines au Centre régional de la photographie ; lors du Printemps culturel du Valenciennois ; et dans le cadre de 160 ans de photographie à l’initiative des conservateurs de musées du Nord-Pas-de-Calais. Mais encore en Grèce à la Photosynkyria à Thessalonique.

Il travaille à un projet de portraits axé sur le mulilinguisme des habitants de sa région, Babel des mines avec l’association « Mine de Culture(s) » (Pas-de-Calais).

Cursives reprend des planches extraites de Faux semblants, dans les parages de l’écrivain argentin Adolfo Bioy Casares.

Filigranes l’en remercie vivement.

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Cursives_BJ

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