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@Entre peinture et écriture – FILIGRANES, revue d'écritures (Écrire en Provence) http://filigraneslarevue.fr Faire de l'écriture un bien partagé Thu, 19 Nov 2020 22:48:51 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.4 http://filigraneslarevue.fr/wp-content/uploads/2020/03/logo_fili-1.jpg @Entre peinture et écriture – FILIGRANES, revue d'écritures (Écrire en Provence) http://filigraneslarevue.fr 32 32 Serge Plagnol « La peinture, c’est une surface qui interroge la profondeur. » http://filigraneslarevue.fr/2020/11/19/serge-plagnol-la-peinture-cest-une-surface-qui-interroge-la-profondeur/ http://filigraneslarevue.fr/2020/11/19/serge-plagnol-la-peinture-cest-une-surface-qui-interroge-la-profondeur/#respond Thu, 19 Nov 2020 22:38:43 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1758  

Une rencontre avec Serge Plagnol, né en 1951, vivant à Toulon, peintre et ancien professeur à l’école des Beaux-Arts de Nîmes.

Il est venu au séminaire de mai2019 de Filigranes en apportant quelques toiles récentes.

Après quelques questions comme entrée en matière, nous avons écrit à partir de ses tableaux puis poursuivi l’échange avec lui.

Les oeuvres de Serge Plagnol ont été exposées dans différentes galeries et sont visibles sur FB et divers sites

 

Cursives 103 Serge Plagnol

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Thierry Hamy, sculpteur et poète http://filigraneslarevue.fr/2020/05/25/thierry-hamy-sculpteur-et-poete/ http://filigraneslarevue.fr/2020/05/25/thierry-hamy-sculpteur-et-poete/#comments Mon, 25 May 2020 20:45:11 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1540

 

 

Filigranes est allé rencontrer le sculpteur, peintre, calligraphe et poète Thierry Hamy dans son atelier à La Garde (Var), ouvert au public.

Nous sommes aussi allés voir la statue monumentale qu’il a réalisée à Bormes-les-Mimosas et les œuvres  des enfants de Signes réalisées sous sa direction. Après une petite enfance au Sénégal, Thierry a presque toujours vécu dans l’agglomération toulonnaise. Mais il a effectué un séjour très marquant à Calcutta chez Mère Teresa  à l’âge de vingt ans, avec des haltes au retour en Israël, en Jordanie et en Égypte, où il a vécu de ses talents de portraitiste et offert ses services à différentes communautés. Au fil de ses expositions et des cours à ses élèves, ainsi que des spectacles associant calligraphie et chanson auxquels il a participé, il a eu  l’occasion de partager cette passion de la beauté qui le fait vivre et c’est de cela qu’il nous a longuement entretenus.

 

 

Comment es-tu devenu sculpteur ?

 

J’ai commencé à faire de la musique dans un groupe de rock à 11 ans. La découverte du yoga et de la méditation à 14 ans m’a conduit à abandonner la musique pour aller vers quelque chose de plus incarné. Le musicien plaque un accord sur un clavier et déjà il voit des couleurs, un monde s’ouvre à lui, une fenêtre vers l’invisible. Allez faire la même chose avec un bout de bois, un caillou ou de la boue ! Voilà ce que j’ai appris aux Beaux-Arts. J’y suis entré à 15 ans pour apprendre le portrait et vivre de mon art sur les routes du monde. Je ne voulais pas tendre le chapeau comme les musiciens, je préférais avoir une rémunération plus digne que faire la manche. J’ai eu cette chance, à la même époque, de rencontrer l’enseignement de Gandhi. Plusieurs de ses phrases ont été déterminantes dans mon choix professionnel. Il disait par exemple : « L’apprentissage de l’honnêteté, c’est le travail des mains. » ou « Si tu veux changer la société, commence par toi-même. » Et puis, le portrait me permettait d’entrer en résonance avec la personne que j’avais en face de moi, très vite, par le regard, par la fenêtre des yeux. Quand tu fais des portraits, tu peux te plonger dans les yeux de ton modèle, tu lui donnes le meilleur et lui il te donne le meilleur.

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Cursives 91

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Jean Amado ? J’ai dû le rencontrer en 1950 chez René Benlisa – Entretien avec Francis Finidori http://filigraneslarevue.fr/2020/05/23/jean-amado-jai-du-le-rencontrer-en-1950-chez-rene-benlisa-entretien-avec-francis-finidori/ http://filigraneslarevue.fr/2020/05/23/jean-amado-jai-du-le-rencontrer-en-1950-chez-rene-benlisa-entretien-avec-francis-finidori/#comments Sat, 23 May 2020 16:59:21 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1473 Cursives 67
Entretien avec Francis Finidori
(c) (Photos Francis Finidori – Tous droits réservés)

Jean Amado ? J’ai dû le rencontrer en 1950 chez René Benlisa. À l’époque, je travaillais sur les quais de Marseille et un jour, en rentrant à pied, je trouve un petit cube en maçonnerie. Il y avait là un café dont les murs étaient constellés de ganches, en ex-voto. Ces instruments de dockers étaient engagés contre quelques verres. Le patron servait les pastis avec des brocs en forme de phallus, il n’était pas peu fier de ces pièces uniques. Je vois aussi des peintures d’une dureté, d’une fermeté qui m’ont fait penser à Artaud.
– C’est mon fils, dit le patron.
– Je peux le rencontrer ?
Après un premier contact, par téléphone, il m’invite à déjeuner du côté de Saint-Marc Jaumegarde…  Et je découvre une production encore différente, des projets de céramique… On devient amis.
Il me présente Amado. On ne s’est jamais plus quitté.

 

 

La Rencontre

Filigranes : Comment as-tu eu le projet de ce livre ?

F. F.: Après un intermède aux Beaux Arts, j’ai eu envie de faire de la photo et je suis allé dans une école en Sarre en 1954. J’y suis resté un an. Autour de moi, les espaces de la langue et de l’écriture étant déjà occupés, je me suis mis à la photographie et me suis retrouvé à faire les photos des catalogues d’exposition d’Amado. 
On me demandait souvent des textes, le premier a été une interview par Jean-François Jaeger, directeur de la Galerie d’art Jeanne Bucher à Paris. Je suis devenu presque naturellement, le déposi-taire de l’art de Jean Amado, de son œuvre.
Quand j’ai rencontré Jean, il ne s’exprimait pas sur sa production, mais peu à peu, pendant de longues années, nous en avons parlé ensemble. Il travaillait à un paysage qui ne finirait jamais, toujours en train de s’agrandir… Plein d’une énergie irrépressible, la dérive des continents… Contrairement au Land Art, Jean ne s’emparait pas du paysage, il le créait.
J’ai souvent collaboré au montage de ses expositions avec lui. On était trois ou quatre. A l’étranger, les salles d’expositions restent ouvertes au public pendant l’installation. Parfois, un visiteur entrait et demandait si l’artiste allait venir… Comment aurait-on pu deviner que cet homme en salopette rouge… était l’artiste ? Jean était un homme d’une grande simplicité.

Filigranes :  A quel moment ce projet de livre catalogue est-il devenu plus concret ?

F. F.: En 1997, La ville d’Aix-en-Provence m’a demandé d’organiser une exposition. Ce fut « Jean Amado, trente ans de sculpture ». On a couvert la ville entière. On était trois commissaires. Je me suis beaucoup investi.        
Ensuite, en 2004, le Rectorat d’Aix- Marseille a institué une année Amado. J’ai conçu une mallette pédagogique. J’ai fait des visites commentées, des ateliers, des visites de l’atelier… J’avais accompagné 3700 personnes ! Un vrai travail de terrassier.
Aussi, quand la ville d’Aix-en-Provence a fait entrer Amado au patrimoine, je suis devenu « l’officiel du sujet », naturellement !
La ville d’Aix a pris conscience, au fil des années, que le catalogue raisonné de l’œuvre de Jean, manquait. Comme elle me deman-dait des interventions, en contre-partie, j’ai demandé le financement du catalogue. Aussitôt dit, aussitôt fait.
Mais en 2005-2006, Madame le Maire liquide mes deux interlocuteurs lettrés. La Directrice des musées et le Directeur du patrimoine me reçoivent longuement, prêts à reprendre le flambeau. Un tour de table financier avec d’autres partenaires institutionnels et un rendez-vous en novembre 2006 apportent les certitudes nécessaires à sa réalisation.

 

 

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Cursives 67

 

      

 

 

     
 
 
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