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@ Arts de la scène – FILIGRANES, revue d'écritures (Écrire en Provence) http://filigraneslarevue.fr Faire de l'écriture un bien partagé Thu, 04 Jun 2020 19:29:49 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.4 http://filigraneslarevue.fr/wp-content/uploads/2020/03/logo_fili-1.jpg @ Arts de la scène – FILIGRANES, revue d'écritures (Écrire en Provence) http://filigraneslarevue.fr 32 32 Anne Chiummo, artiste mime http://filigraneslarevue.fr/2020/06/04/anne-chiummo-artiste-mime/ http://filigraneslarevue.fr/2020/06/04/anne-chiummo-artiste-mime/#comments Thu, 04 Jun 2020 19:29:49 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1553 Cursives parus dans le N°98

Dans les parages du mythe « Rejouer le monde »

 

Je suis née à Marseille, en 1960. Marseille c’est ma ville, c’est toute mon enfance et toute ma vie, jusqu’ à aujourd’hui encore. Sauf, un épisode parisien, de deux années et quelques mois, à la fin des années 80. Le mime était déjà mon métier, et je voulais découvrir de nouvelles pratiques. J’ai notamment fait un stage avec Ludwik Flaszen, cofondateur avec Jerzy Grotowski du Théâtre Laboratoire. Fin des années 90, j’ai créé le Garance Théâtre, une structure pour produire mes spectacles. J’ai choisi Garance par référence au personnage féminin dans Les enfants du paradis de Marcel Carné. C’est un film sur la vie de Jean-Gaspard Debureau, le fameux mime du XIXe siècle et le créateur du Pierrot.

 

Quelle a été votre première rencontre avec le mime ?

Ç’a été une photo. Après le bac, une amie en week-end de stage de mime avec Jacques Durbec, m’a montré une photo d’une fille, le visage maquillée. Ce visage tout blanc a provoqué une émotion. Jacques Durbec avait une compagnie, le Mime Théâtre de Marseille. Je me suis inscrite à ses cours. Il a été mon premier professeur. En 82, j’intègre sa compagnie qui s’installe dans un nouveau lieu, La Nef. Une ancienne église.
Au début, je voulais faire de la peinture. C’était pour ça que je m’étais inscrite aux Beaux-Arts de Marseille. Mais j’aimais déjà le cinéma muet. Je n’étais pas du tout ouverte à être en représentation sur une scène. Je n’aimais pas être exposée aux yeux des autres. J’étais timide et pas du tout physique. Pour revenir au début de mon parcours. En même temps que ma vie à La Nef, je développais ma pratique professionnelle en suivant des stages à Paris avec Pinok et Matho. Je voudrais dire qu’en 2016, elles ont fait paraître un livre, Une saga du mime, sur l’histoire du mime de l’antiquité aux années 70. C’est un apport qui aide à mieux comprendre le mime. Aujourd’hui, elles ont plus de 80 ans et habitent toujours Paris.

 

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Cursives 98

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La chanson, un art de la concision… – Entretien avec Christian Alix http://filigraneslarevue.fr/2020/05/22/la-chanson-un-art-de-la-concision-entretien-avec-christian-alix/ http://filigraneslarevue.fr/2020/05/22/la-chanson-un-art-de-la-concision-entretien-avec-christian-alix/#respond Fri, 22 May 2020 15:38:05 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1374 Cet entretien est paru dans
Filigranes n°52
« Et pourtant elle chante » Avril 2002
 

Dans ce numéro, nous avons rendez-vous avec Christian Alix, chercheur en éducation à l’Institut allemand de recherche pédagogique (D.I.P.F., Francfort – RFA) et auteur compositeur interprète. Christian Alix écrit les textes et compose les musiques de ses propres chansons mais écrit aussi des poèmes et des histoires pour enfants. Il évoque dans cet entretien une expérience singulière, celle d’auteur compositeur interprète.

 

Des chansons et des partitions

FILIGRANES : Quand as-tu le sentiment d’être entré en écriture et en chanson ?

Christian Alix : J’ai depuis toujours eu envie d’écrire des chansons et de la musique. Je suis, tombé dans la chanson et la musique – comme Obélix dans sa potion magique ! – très tôt. Ma mère chantait pour « chasser le diable qui rôdait » comme le dit Félix Leclerc. Mon père, lui, adorait danser. Mon rapport à la musique vient de là.
Vous savez comment ça se passait avant. Il y avait les disques 78 tours – mes parents n’avaient toutefois pas de « tourne-disque », mais surtout, on écoutait les chansons à la TSF, au poste, à la radio. C’était une tradition orale, du bouche à oreille Ce n’est pas innocent si on ne retenait que des bribes. On fredonnait, on sifflait et on répétait le refrain et un bout de couplet. Les chansons sont faites pour cela. En général on en restait là, sauf à acheter la partition et à l’apprendre par cœur.
Ma mère avait une qualité très précieuse à une époque où on n’avait pas les moyens d’enregistrer les chansons. Ayant exercé le métier de secrétaire, elle savait très bien sténographier. Elle notait donc très vite les textes des chansons qui passaient à la radio et les retranscrivait après ! Mes premières expériences d’écriture sont inscrites dans ce registre familial. Ce que je fais maintenant, moi, en écrivant mes propres chansons : quelques bribes vite notées sur un bout de papier… D’ailleurs, à une époque que je n’ai pas connue personnellement mais dont il était beaucoup question dans les récits de mes parents et des adultes, on apprenait en écoutant ce qui se chantait dans les rues ou dans les cours : un chanteur ou une chanteuse chantait et vendait ensuite la partition …
Dans la famille on chantait à chaque grande occasion. Mon oncle sortait sa pile de partitions et on faisait le tour de table et chacun « poussait » sa chanson, mon oncle servant le cas échéant de souffleur ! Cela allait de En revenant de la rue  à Nuit de Chine en passant par Le temps des cerises, Tino Rossi et Charles Trenet. Tout y passait !
Aujourd’hui encore, j’adore acheter des partitions. Plus peut-être que des livres qui n’existaient pas chez mes parents. Je me souviens très bien de la première fois où ma mère en a acheté une, à ma sœur et à moi : c’était au mariage d’une cousine en 1957 (J’avais ans 10 ans et ma sœur 4). Il s’agissait de Gondolier (la grande vogue des chansons italiennes !) et de Marjolaine de Francis Lemarque.

FILIGRANES : Dans quel répertoire de chansons as-tu grandi ?

Christian Alix : Dans quatre grands registres : en tant qu’enfant dans les chansons enfantines et folkloriques, par ma mère d’abord, mais aussi par l’école et surtout le patronage et les colonies de vacances. Ensuite par la radio et ma famille, le registre de la chanson populaire et de la variété de 1925 à 1960 (De Paul Delmet, Tino Rossi à Gloria Lasso, Georges Ulmer, etc.) Ensuite avec « Salut les copains », la radio des jeunes à partir de 1960, le rock et la musique nord-américaine du milieu des années 50 (Elvis Presley, Eddy Cochrane, Ray Charles). Et enfin, à partir de mon entrée en seconde en 1963 et de mon inscription á la bibliothèque municipale de Créteil et á la discothèque de Paris, la chanson dite « rive gauche » ou poétique ou d’expression. C’est là que j’ai connu les grands chanteurs (Brassens, Brel, Ferré, Leclerc mais aussi et surtout Jacques Douai). J’ai acheté ensuite un tourne-disque et mon premier 45 tours (Jean Ferrat, La montagne) le 23 décembre 1965 – c’est marqué dessus ! C’était donc un répertoire très composite et une trajectoire caractéristique du type de celle de bien des chanteurs de cette époque.

 

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Christian Alix n°52

 

Entendre  quelques textes de Filigranes
mis en musique par Christian Alix

 
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Entonner quelques airs – Entretien avec Agnès Petit, chanteuse http://filigraneslarevue.fr/2020/05/22/entonner-quelques-airs-entretien-avec-agnes-petit-chanteuse/ http://filigraneslarevue.fr/2020/05/22/entonner-quelques-airs-entretien-avec-agnes-petit-chanteuse/#respond Fri, 22 May 2020 15:17:59 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1362 Cet entretien est paru dans
Filigranes n°26
« Folies plurielles » Juin 1993

Agnès Petit, née au pays des cigales il y a trente ans. Chante sous le soleil et malgré la bise dans les choeurs de l’Opéra de Toulon.

Je célèbre la voix mêlée de couleur grise
Qui hésite aux lointains du chant qui s’est perdu
Comme si au-delà de toute forme pure
Tremblât un autre chant et le seul absolu
Yves Bonnefoy

 

Les balbutiements

Filigranes : Quand  as-tu commencé à chanter ?
Agnès Petit : En professionnel, depuis deux ans. En amateur, depuis cinq ans. J’avais toujours eu envie de chanter mais je ne l’avais pas fait car je ne me l’autorisais pas. Une fois que j’ai découvert le chant je ne me suis plus arrêtée.

Filigranes : Et le choix professionnel ?
Agnès Petit : Le choix professionnel est un hasard et une chance. Mes débuts dans les choeurs furent un palliatif aux périodes de chômage. Ma formation initiale ne débouchait sur aucun emploi, en revanche le chant me permettait de travailler. N’ayant rien à perdre j’ai saisi l’occasion d’un premier contrat et ensuite ils se sont enchaînés. Maintenant je crois que je ne pourrais plus vivre sans chanter.

Filigranes : Et écrire ?
Agnès Petit : Vers douze ans. J’ai eu un désir et un besoin d’écriture poétique.

Filigranes : À partir du moment où tu as commencé, as-tu écrit régulièrement ?
Agnès Petit : Oui. C’est très semblable au chant. Ce sont deux façons de vivre et de respirer : c’est une respiration par rapport à un monde environnant qui m’était difficile à vivre pour diverses raisons. C’était le souffle, le moyen de reprendre mon souffle.

 

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Agnès Petit n°26

 

 

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