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2020 – Récups’ et maraudes – FILIGRANES, revue d'écritures (Écrire en Provence) http://filigraneslarevue.fr Faire de l'écriture un bien partagé Thu, 07 Sep 2023 14:04:44 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.4 http://filigraneslarevue.fr/wp-content/uploads/2020/03/logo_fili-1.jpg 2020 – Récups’ et maraudes – FILIGRANES, revue d'écritures (Écrire en Provence) http://filigraneslarevue.fr 32 32 Urgence Ukraine / Retour sur Filigranes 65 (2005) http://filigraneslarevue.fr/2022/03/08/urgence-ukraine/ http://filigraneslarevue.fr/2022/03/08/urgence-ukraine/#respond Tue, 08 Mar 2022 18:02:05 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1929

 

 

« Est – Ouest et retour »
à N
athalie Ferrier, notre amie si jeune perdue

« Rien ne disparaît de ce qui a dû être abandonné  »
Henri Wallon

Tout a commencé par un pressant défi de Nathalie Ferrier, en poste au Centre Culturel français de Moscou : ce serait bien si les liens déjà tissés entre Moscou et Marseille perduraient dans un autre numéro de Fili (1) ! Faisons mieux connaissance avec nos littératures respectives. Offrons-nous réciproquement des textes d’auteurs auxquels nous tenons, représentant pour nous ce que nous aurions envie de faire savoir aux autres. Et à partir de là, chacun pourrait choisir et écrire en écho, en écart, en voisin ou en étranger. Les textes seraient comme des miroirs où se mirer, se reconnaître autre ou pareil… Les « prétextes  » joueraient le rôle de tremplin, d’apport, d’horizon en trouvant leurs destinataires.
To
ut cela était bel et bon.
Mais Nathalie, sans avis préalable, une mauvaise nuit de novembre, s’en est allée rejoindre les anges… Peut-être de là-bas veille-t-elle encore : le flambeau a été repris et les fils renoués grâce à l’engagement et à l’amicale ténacité de Carole Foullon, qui a tenu envers et contre tout à faire vivre le projet.
Alors, elle a battu le rappel et nos lointains correspondants Oleg, Sacha, Olga, Inna, Micha, Sergueï, Irina et les autres – tous francophones et francophiles – se sont mis de la partie et ont envoyé leurs pages de Dostoïevski, Gogol, Gorki, Maïakovski, Pouchkine, Oulitskaïa, Boulgakov, Harms, Akhmatova, Tsvetaïeva, Pasternak… comme autant de textes souches. Du côté français : Jaccottet, Butor, Koltès, Duras, Glissant, Michaux, Jauffret, Proal, Aragon, Colette, Bouvier, Rimbaud, Prévert… cinquante mails plus loin, nous avions fait le plein de pages d’anthologie.
Comment se sont faits ces choix ? Mystère ! Certes, ils disent quelque chose de nous, de nos goûts, de nos désirs de communiquer, mais que veulent-ils affirmer de notre rapport au monde, à la littérature, à la vie comme elle va ? Ils témoignent secrètement de nos singularités, différences et appartenances. Ces quelques lignes offertes à des lecteurs inconnus sont en soi un message, du moins pouvions-nous les considérer ainsi et l’échange se faisait en retour.
Les textes envoyés, enregistrés et reçus, le bonheur d’entendre des sonorités nouvelles, c’était déjà bien, mais l’essentiel était encore devant nous : écrire ! Et là, que l’on soit Russes ou Français, se frotter à la langue est toujours un risque et une aventure. Quelles forces d’attraction ont joué ? Quels mots ont ouvert la voie ? Chacun mesurera la distance introduite du texte souche au texte réplique : transposition, réponse, déplacement.
Dans cette sorte d’atelier à distance, aux lecteurs de lire entre les lignes, de découvrir les affinités électives, de percevoir les fils invisibles. Donner – Recevoir – Rendre. Au-delà du lien, se construisent don et contre don (2).
Chacun appréciera l’humaine signification de ces modestes transmissions. En ces temps où trop souvent la violence préside aux relations entre pays, le seul choix possible est d’aller à contre-courant à la rencontre des autres, de leur culture et de leur imaginaire.
Odette et Michel Neumayer /Carnoux, le 24.07.06

Sommaire


 
 
 
 
De vous à moi
Mikhaïl ROCHTCHINE, Diversité libératrice des cultures, 5
Marie-Christiane RAYGOT, À l’Archiprêtre Avvakum, 6
Monique D’AMORE, Osmotique, 7
Christiane RAMBAUD, Cartographie intérieure, 8
 
 
 
 
 
Disciples de Cyrille et Méthode
Alexandra ILLIARIONOVA, Ecrire, 9
Jean-Louis CORDONNIER, Langue fécondante, 10
Pierrette EPSZTEIN, Mais qui êtes-vous ? 11
Nicole BRACHET Variations Harms 12
Sergueï AFANASIEV, Les bibliothèques, 14
Daniel LEFEBVRE, Correspondances ténues…, 16
Lara OVSYANNIKOVA, La Camargue…, 18
Roland VASCHALDE, La grande chouette noire, 20
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cursives 
Olga SEDAKOVA, poétesse, figure de proue de la littérature russe contemporaine
s’exprime sur sa conception de l’écriture.
Télécharger en pdf :
Cursives65-PDF
Sédakova. – making off 3
 
 
 
Sur les ailes du vent
Textes souches et répliques de Oleg de Roberty, Odette Neumayer, Francis Finidori, Agnès Petit, Sergueï Afanasiev, Geneviève Bertand, Anne-Marie Suire, G.G. – La galerie des co
ntemporains, fragments de la vie des gens de Russie (atelier collectif mené à Moscou) – Photos et enregistrements sonores, chansons.
Lire les textes  (mise en ligne prochaine)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nostalgia
Oleg de ROBERTY, Gare d’Oranienbaum, 32
Inna SOUHOVEEVA, Voyez mon pays…, 35
Luc BROUTIN, A Moscou et alentours, 36
Laure-Anne FILLIAS-BENSUSSAN, Les pantoufles de Micha, 38
Odile DUBREIL, L’île laissée, au loin,…, 41
Françoise SALAMAND-PARKER, Les anges de Pouchkine, 42
Voyageurs
Xavier LAINE, Café des âmes mortes, 45
Xenia KOVRIGINA, L’étoile de mer, 46
Carole FOULLON, Petite Mère Volga, 48
Michel NEUMAYER, 1969 – 2005, 51
 Jeannine ANZIANI, Poterie, 52
Sacha MOSSIAVA, Un voyage ne se passe…, 54
Photos
Odette Neumayer, couverture et pages 21,31
Poryadotchno, Sur la Volga, p.44 (Photo O.de Roberty)

http://www.ecriture-partagee.com/03_Fili_numero/fi_65_franco_russe/fi_65.htm#top

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N° 106 « Glanages » – 12/2020 – (Vol 2 – « Récup’ et maraudes ») http://filigraneslarevue.fr/2020/12/25/n-106-glanages-12-2020-vol-2-recup-et-maraudes/ http://filigraneslarevue.fr/2020/12/25/n-106-glanages-12-2020-vol-2-recup-et-maraudes/#respond Fri, 25 Dec 2020 20:01:15 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1802

ÉDITO

« Il n’y a pas de désir qui ne coule dans un agencement.
Si bien que le désir, pour moi, ça a toujours été – si je cherche le terme abstrait qui lui correspond –
(celui de) constructivisme ».

Gilles Deleuze, Abécédaire

« Depuis la nuit des temps, depuis Lucie, peut-être avant, vous parcourez le monde, franchissez les grandes failles, longez les lignes de crêtes comme autant de lignes de vie. Infatigables voyageurs, femmes en marche, hommes de la migration, enfants du dépaysement ».
Entendez-le, il y a quelques années déjà, vous figuriez au sommaire d’un numéro. Il est vrai qu’en votre compagnie, vagants extravagants, nous rêvions de mondes où les savoirs seraient de miel et où, heureux, nous vous accompagnerions.
C’étaient des temps anciens. Nostalgiques et fascinés, de saison en saison, nous replongions vers vos récits anciens, vers le rouge or brun des paysages traversés, vers le noir de vos corps rompus se pliant et ramassant leur nourriture, vers le jaune blême de vos gilets de pauvreté. Vous, sans-terre, sans-nom, glanant, “ramassant dans un champ les épis qui ont échappé aux moissonneurs, recueillant au hasard des bribes dont on peut tirer quelque avantage”2.

Mais l’heure tourne. Nos exacerbations consommatrices, nos brutalismes3, nos conflits, nos oublis (nature et humains confondus) : quelles démesures, quels excès ! Posant nos pas dans les vôtres, c’est à une réinvention que nous travaillons. Aux débordements annoncés, humblement nous résistons. Votre mémoire, vos savoirs perdus, vos ruses : c’est paradoxe que de nous en emparer.
Ce qui narre ici ? Qu’importe que ce soit en mots anciens : c’est au hasard, aux rires, au bonheur que nous faisons droit. Ils sont nos vivres. C’est aux jeux et oisivetés pareillement que nous songeons. Au recueil d’inédites rêveries et méditations que nous nous vouons. Les chemins que nous esquissons sont ceux des doutes aussi, des mémoires perdues, des blessures que nous esquissons. Nos inachèvements, nous les reconnaissons.
L’utopie est d’avancer vers des espaces où la création se fortifie. De donner à lire un abécédaire où don et partage retrouvent leur place dans un présent chamboulé. Où se dessine une humilité, une non-puissance recouvrées.
Tel est l’agencement vers lequel, par l’écriture, nous avançons. Ce défi ensemble nous l’assumons.

MN. (octobre 2020)

(1) Vagants extravagants, Filigranes 89 (filigraneslarevue.fr)
(2) Dictionnaire CNRTL
(3) « La transformation de l’humanité en matière et énergie est le projet ultime du brutalisme (…) [Je] plaide en faveur d’une
refondation d’une communauté des humains en solidarité avec l’ensemble du vivant (…) à condition de réparer ce qui a été brisé” Achille Mbembe, Brutalisme (La Découverte).

 

 

 

SOMMAIRE

 

Éditorial

VIVRES
Christian ALIX Terrain vague
Chantal BLANC Mutare mundum
Anne-Claude SIMON-THEVAND Méditation souterraine
Gislaine ARIEY Depuis la borne (…)
J
acqueline L’HEVEDER Chercheur d’épaves
Michele MONTE Ouvertures
Noëlle De SMET Des pages à colorier
Xavier LAINÉ Plein de vides et de déliés
Marie-Noëlle HOPITAL Les restes

 

CHEMINS
Teresa ASSUDE Glissant
Chantal ARAKEL Mya
Nedi AMADORI Nasco in via Della C.
Michel NEUMAYER Idomeni / Paris
Pascale LASSABLIÈRE Être feuille
Anne-Marie SOUFFLET Pensées pensées sur l’autoroute
Olivier BLACHE Quand la terre s’endort
Arlette ANAVE Ramasser le vent
Paul FENOULT Pensées et soucis

 

CURSIVES

 

 

 

« Parmi nos auteurs fétiches”
Entre lecture et écriture, quatre auteures de la revue ouvrent plusieurs fenêtres sur la création et évoquent Thierry Metz, Marcel Migozzi, Jeanne Bessière, Michèle Finck 34

Lire le pdf ci-dessous

34 42 Cursives 106@finalB copie 2

 

 

RECUEILS
Jeannine ANZIANI En la mineur
Laure-Anne FILLIAS-BENSUSSAN Rébus d’un scrabble
Georges XUEREB Pillage et cueillage
Marie-Christiane RAYGOT Esquisse pour un printemps
Annie CHRISTAU Petits carnets
Annne-Marie SUIRE Mission
Claude BARRÈRE Piano aux Jacobins
Jean-Jacques MAREDI Ombres croisées

Les illustrations – Couverture (A.P.) – Pages p.19 – 33 – 43 – Nedi AMADORI

 

Retrouver notre hommage sur
http://filigraneslarevue.fr/pierre-torres

 

 

 

 

 

 

 

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http://filigraneslarevue.fr/2020/12/25/n-106-glanages-12-2020-vol-2-recup-et-maraudes/feed/ 0
N° 105 « Ça déborde » – 09/2020 – (Vol 1 – « Récup’ et maraudes ») http://filigraneslarevue.fr/2020/05/01/n105-ca-deborde/ http://filigraneslarevue.fr/2020/05/01/n105-ca-deborde/#respond Fri, 01 May 2020 20:13:25 +0000 http://filigraneslarevue.fr/?p=1099

 

 

)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ÉDITO

 

« Elle s’inquiète de la façon dont la langue dans laquelle elle rêve, qui lui est donnée à la naissance, est manipulée, mise en service, même retenue d’elle à certaines fins néfastes ». En tant qu’écrivaine, « elle considère la langue en partie comme un système, en partie comme une chose vivante sur laquelle on a le contrôle, mais surtout comme une intervention (…) »*

Le débordement, le trop-plein sont au cœur des pages qui suivent. Les errements, les boulimies entretenues, les novlangues et mystifications publicitaires qui nourrissent les gaspillages et les privilèges de certains au détriment de tant d’autres, nous sommes nombreux à en constater l’impasse. Mais écrire, est-ce seulement dénoncer ? Ce qui déborde, n’est-ce pas, plus encore, au cœur de nos langues où des ruptures profondes pourraient s’inventer pour sursoir à la démesure ?

« Ça déborde ». Déplaçons la question. Le prisme ici ce ne sont pas « les choses » seulement qui, à la manière de Perec, nous asservissent. Ni les radeaux de la Méduse qui creusent les mers. Pas plus les ravines autoroutières qui dénaturent l’espace, ni les caddies disposés en file indienne devant les caisses.

Trop peu ? Trop plein ? L’humain s’interroge face à un monde où il n’est que passant, mais ne décrire nos sociétés que clivées par l’économie, ne porter notre regard que sur l’autre comme marchandise, réduit ce qui s’échange à la seule quantité.

Notre désir de parole, d’assertion et de reconnaissance, « l’écrivaine » au contraire le met au centre. Ce produit de haute nécessité, c’est la création comme « un acte avec des conséquences ».

Sujets qui écrivons, qui « nous cherchons dans la langue »*, c’est peut-être de trop de lumière dans la nuit que nous souffrons. De trop de sens univoque et politiquement « correct ». De trop d’intimidations et d’assujettissements à des images qui nous assignent.

Que nous manque-t-il pour autant, alors que de texte en texte nous résistons ? D’évoquer plus profondément ce qui existe en nous d’appel au silence et à la musique ? Ce qui se remémore d’êtres et de lieux partagés ? Ce qu’est l’évidence des sentiments mais aussi la complexité des relations que nous cultivons ? Leur peine parfois. C’est encore, mais le savons- nous, de nous imprégner du creux (mais non du vide) auquel les mots nous appellent par la césure qu’entre eux ils préservent et qui appelle au sens.

À ton contact, lecteur, de fragment en fragment, nous devenons inventeurs de pensée. Les choses passent, dit l’écrivaine. « On meurt, c’est peut-être le sens de la vie. Mais nous faisons la langue. C’est peut-être la mesure de nos vies. »

filigraneslarevue.fr y contribue. Au fil des ans nos cahiers s’accumulent. Débordent-ils ? Mesurer la vie et la narrer, forger la langue ne compteraient-ils plus au nom du « trop » ? Notre site aujourd’hui rénové, nos parutions maintenues (en dépit de la covid), nos séminaires et lieux de travail illustrent et revivifient à cet égard notre optimisme et notre engagement commun.

Michel Neumayer
(Juillet 2020)

 

Ce texte doit beaucoup à la lecture récente de deux ouvrages.
Toni Morrisson, Discours devant l’assemblée suédoise du Prix Nobel de
littérature (1993) Christian Bourgois (en audio sur le net).
Heinz Wisman, Penser entre les langues, Albin Michel.

 

 

SOMMAIRE

EN COLÈRE

Teresa ASSUDE Ça craque
Jean-Charles PAILLET Le monde change
Anne-Claude THEVAND Les flammes de l’indifférence
Xavier LAINÉ C’est volcan qui couve
Nicole DIGIER Le radeau de la méduse
Michèle MONTE Le monde d’après
Georges XUEREB Être ou ne pas
Olivier BLACHE Vigilance

EN MANQUE

Marie-Christiane RAYGOT L’inépuisée
Antoine DURIN Tu ne trouves plus les mots
Régine CARNAROLI Petit bestiaire intime
Françoise SALAMAND-PARKER Un homme de peu
Marie-Noëlle HOPITAL Inventaire
Laure-Anne FILLIAS BENSUSSAN Maison musique

 

CURSIVES

 

 

 

« Écriture et confinement”
Une enquête parmi nos auteurs sur un moment de création
(ou impossibilité) hors normes lié à un temps d’éloignement du monde. Prétextes et textes.

Télécharger Cursives 105 « CONFINEMENTS »

 

 

 

EN CRUE

Claude BARRÈRE Spring / Cerises
Jean-Jacques MAREDI Charmes
Paul FENOULT Psychorégraphie
Annie CHRISTAU Slam du débordement
Jeannine ANZIANI Faire famille
Chantal BLANC Des idées vendangeuses
Claire CURSOUS Embrasser les mots
Agnès PETIT Faux amis
Michel NEUMAYER Si…

 

Illustrations
Couverture & p.17 – 28 – 42
Yvette Ville (Lire son témoignage p.31)

 

 

 

Mais encore…

DANSE
Dans le confinement de la vie,

le corps lance son silence
et jette ses mots de chair
– extravagant son sang –
différents suivant son tropique son accent
Danse de jaguar de singe d’amour ou
de lance le corps imite attaque ressent

Frémit le muscle cachant son os , l’embellissant
L’enveloppe de chair tire vers la beauté

ses gestes d’alignement sculptures de densité Danse des tambours
corps en transe hoquetant suant
exorcisant les démons maladifs du vent

Jusqu’à la somnolence du rêve l’accès aux terres premières

Créations intemporelles
La peau ocrée prend ses teintes de guerre

sur des saillies de membres – haltères
La musique obtempère
Le corps souple devient soudain élan
Danse des mains qui se touchent puis s’éteignent puis redeviennent exaspérant le souffle

tirant de la poitrine externe les battements froissés
La peau s’affine en un long frémissement saccadé
quand les muscles durcis affectent le mouvement d’aimants
La torsion l’emporte du ventre des cuisses des bras qui se tordent Cri de douleur cri d’amour semblant
Dense l’ambiance quand l’obscur et la lumière s’affrontent Dansent les sentiments couverts de viande de force de sang


Charlette  BIANTI

(Nîmes 23.04.2020)

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